Gros temps pour une qualification

Le vent était de nouveau au rendez-vous ce week-end pour cette régate sélective pour le championnat de France pour la ligue Rhône Alpes.
C’est le club nautique de Bandol qui nous accueillait.

Dommage que Samedi, toutes les courses aient été annulées mais comme le disent les autochtones « temps de chien, vent d’est 25/40 nds, houle désagréable ». Par contre, il qualifie les conditions de Dimanche d’une toute autre façon : « conditions parfaites, vent de sud est 12/16 nds, mer belle, soleil et quelques nuages pour proteger la peau des participants ! ». ça c’est sans doute pour moi !
Mais fort heureusement, j’avais une nouvelle casquette que j’ai réussi à ne pas égarer !

Nous étions 88 participants, 37 en Laser Radial.

Et très remontés par les conditions du Samedi, le départ de la première manche a été chaud (rappel général, puis disqualification d’une petite dizaine de participants). Le jury était sévère, les concurrents pas très sages !
J’ai même cru que je serais out car le 181526 n’avait, partait-il à la VHF, pas passé la bouée de largue. Alors que si, bien sûre, je l’avais même touchée. Le jury n’avait vu que ma réparation !! Fort heureusement, au final tout est rentré dans l’ordre, pas de pénalité.
Au final, une régate assez dure, pour les petits gabarits comme moi !
Pendant ce temps, d’autres s’entraînaient dans des eaux plus calmes et bien plus douces.
Non, ce n’est pas Jean-Baptiste Bernaz à l’entrainement mais alors qui est-ce ?

Le bon vent de Martigues

ça y est, je suis de retour dans mes montagnes après une semaine de stage à Martigues, à la suite de l’Europa Cup. J’ai fait le plein d’air, enfin de « mazout » car côté pollution, c’est le top !
Des raffineries, des usines chimiques, des complexes industriels à ne plus savoir qu’en faire. Pas besoin de girouette, il suffit de se fier la la torchère du coin !
En rentrant, j’ai d’ailleurs du offrir un petit voyage à mes vêtements (vous savez « secrets d’ailleurs », cette superbe pub de lessive) car ils fleuraient bon les polluants pétroliers.

Heureusement, côté navigation, c’est super. Il y toujours une bonne brise et pour des « voileux » comme moi , c’est le top !

Alors L’étang de Berre ou L’étang de Beurk, à vous de choisir !

EuropaCup Laser 2012

Cette année, la manche française de l’Europa Cup Laser avait lieu à Martigues, sur l’Etang de Berre. Plus proche que Lugano, mais bien moins paradisiaque (c’est même pire qu’au Havres !), nous avions donc rendez-vous en Provence pour en découdre avec les meilleurs Laséristes européens.

Imaginez : 433 concurrents de 26 nationalités différentes, celà fait un petit nombre de mises à l’eau et un vrai boxon !
Le plus difficile dans tout celà, c’est de trouver un petit coin pour se mettre à l’eau !

Après 2 courses le vendredi sous un petit thermique de 10 noeuds, les choses se sont corsées le samedi avec une bonne brise de 20 noeuds et les premières casses de matériel (heureusement, pas pour moi).
Dimanche, c’était finalement repos car le mistral était arrivé en force, nous interdisant de sortir. Nous en avons profité pour découvrir la côte bleue.

Quant au lundi, le vent est tellement tombé que nous n’avons pu courir qu’une manche. C’est bien dommage ! Bref, une régate mi figue, mi raisin, qui m’a tout de même permis de me confronter aux meilleurs du moment (J.B Bernaz, le sélectionné olympique était là, il a fini 2ième) et accrocher les 80% pour ma première régate internationale en radial.

Et si vous voulez goûter à l’ambiance, cliquez !

Sous le soleil radieux de la rade d’Hyères

Après le froid vivifiant des dernières semaines, quel plaisir de retrouver le décor paradisiaque des îles d’or, sous un magnifique soleil.

C’était la fin de la trêve hivernale pour la ligue Rhône Alpes : Une semaine de stage intensif, avant la première régate de la saison pour les LASERs (ma catégorie fétiche) dans la rade d’Hyères. Et nous étions au complet, pour cette reprise. Voyons un peu si vous parvenez à me retrouver…

Chez les « laséristes », c’est la pleine expansion. Nous étions 17 (c’est vrai que chez les filles, c’est toujours pas l’affluence !) et le niveau monte. Résultat : la sélection pour le championnat de France sera difficile. Le sélectionneur a d’ailleurs déjà revu les critères de sélection à la hausse ! De plus, j’ai dû changer de gréement (âge oblige si je veux participer au championnat de France espoirs) et me retrouve dans le même groupe que mon frérot. La concurrence est encore plus dure !

 

 

Au coude à coude avec lui, à l’entrainement.

 

 

 

 

 

Il est vrai que compte tenu de mon petit gabarit, le rappel devient primordial. Bonjour les abdos !

 

 

 

 

 

Heureusement, le vent n’était pas trop violent et parfois même un peu faible à mon goût.

 

 

 

 

Bref, une semaine de rêve qui s’est terminée par une bonne régate : la première manche du championnat de la méditerranée.

 


Je réussis sans problème à passer les nouveaux minima fixés par le sélectionneur pour le championnat de France. A l’issue de la première journée, ce n’était pas vraiment gagné et en plus, j’ai perdu ma casquette ! Heureusement, le second jour a été beaucoup plus favorable : j’ai d’abord pris l’option gagnante dans la première course et ai même réussi à faire mieux que mon aîné dans la seconde.

Quant à ma casquette, je lance un SOS aux plongeurs de la rade pour tenter de la retrouver !

Prévisions météo exactes

La ligue avait décidé de nous faire naviguer même en décembre, avec un stage de 4 jours à Hyères mais patatras, la météo s’en est mêlée : de fortes chutes de neige, juste le jour du départ (et pour mes amis les haut-savoyards, ç’était aventure assurée) et un vent à décorner les bœufs sur les 4 jours. Résultats : Stage annulé la veille du jour J.
Dommage, car la météo prévoit grand soleil dans le Sud. Que faire ? Rester enfermer devant mon ordi ou aller me balader sur les plages de sable fin. C’est finalement la seconde solution que je j’ai choisie et bien m’en a pris, car pendant que vous galériez dans la neige et la pluie, je me dorais au soleil !

Question vent, le coach avait raison : aucun bateau à l’horizon mais pour mon cerf-volant, c’était géant : Looping sur looping, c’était tout aussi fatiguant pour mes bras que border par gros temps.

Je ne sais pas si Carla était à Brégançon, mais je peux vous dire que les paparazzis y étaient. Impossible de bronzer incognito.

Le seul truc qui m’a un peu ennuyé, c’est de ne pas voir la neige tombée alors, en rentrant, nous sommes passés par le col de Lus, et là, c’était la fête : Neige à gros flocons. Mais dure, dure la circulation : Là, ce n’était pas les poids lourds qui nous ont retardés (ils leur étaient interdits de circuler) mais le beau tapis neigeux qui recouvrait route et autoroute, jusqu’à la maison. Dommage que le père Noël n’ait pu nous prêter son traineau !
Bref, pas de stage de ligue, mais un grand bol d’air pour affronter l’hiver.

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