Sous le charme de Charmey

Ah les montagnes ! Laissez-nous vous en faire découvrir de nouvelles, les Préalpes fribourgeoises.

Rendez-vous à La Gruyère un pays « de cœur, de nature et de culture » comme dit la publicité. Et ma fois, c’est bien vrai.

avec son lac,

son château (château de Gruyères)

sa ville (Gruyères) et sa légende

Il était une fois Gruérius, chef vandale et premier ancêtre des comtes de Gruyère, ayant quitté les terres du nord à la recherche d’une contrée plus hospitalière.
Un jour, alors qu’il traverse la plaine, s’ouvre devant lui une majestueuse vallée. Cette nature est belle, parsemée d’essences alpestres. Riche en gibiers, en eaux et en forêts. Sauvage mais à son goût. 
Il se tourne alors vers ses compagnons et leur dit : « Arrêtons-nous ici, voilà la terre dont j’ai toujours rêvé ! ». 
A l’entrée de la vallée et telle une sentinelle, se dresse une fière colline de roche qui garde ce passage étroit. Le chef s’écria : « C’est là que je bâtirai manoir et cité où mes gens trouveront des murs protecteurs, alors que viendra le danger ». 
Voilà comment Gruérius fonda le château et la ville de Gruyères. 
Alors que la nuit tombait, une grue blanche apparu dans le ciel rose pourpré, et se posa sur l’épaule du vandale : « Voilà, dit-il, un oiseau d’heureux présage. Je le choisis pour orner mon blason. Mes armes seront dès lors une grue d’argent sur champ de pourpre ». 
C’est ainsi que Gruérius prit la grue pour emblème du pays merveilleux dont il foulait la terre. 

Et bien évidement son fromage, le Gruyère AOP, sans trou pour sûr !

Comme vous l’avez bien compris, pour faire du gruyère, il faut du lait.

La reine du pays, c’est donc Marguerite !

Vous ne la manquerez certainement pas car, comme toutes ses consœurs, elle porte une cloche.

Elle dispose aussi de magnifiques étables, toutes de tavillons bâties.

et de verts pâturages, aux panoramas somptueux.

Vous l’aurez compris, nous sommes tombés sous le charme de Charmey,

et de ses montagnes.

Willkommen in der Schweiz / Bienvenu en Suisse !

Week-end à Adelboden

De ma fenêtre aujourd’hui, changement de décor !

J’ai abandonné les bords du Rhin pour cheminer vers les sommets.

Bienvenue à Adelboden, dans l’Oberland bernois, au fond de l’Engstligental.

Au programme du week-end, une belle randonnée Sillverbahn-Engstligenalp, magnifique haut alpage, la preuve en image…

Au passage, ascension de l’Ammertensptiz

Après cette première journée sur l’alpage, il était temps de vérifier qu’il restait un peu d’eau.

Rendez-vous à la cascade, pour une nouvelle via ferrata !

Je suis certaine que ces belles montagnes vous ont fait rêver, alors à bientôt dans les Alpes Suisse.

La petite reine dans tous ses états

Allez, une fois n’est pas coutume, nous allons parler de vélo, toutes les formes de vélo, même les plus médiatisées comme le fameux tour de France !

Car cette année, il fait escale dans tous mes pays d’adoption.

D’abord le Danemark.

Il était aujourd’hui à Sonderborg, vous vous souvenez ? De la ville et son château, de ses bateaux anciens

et de ses robustes bicyclettes

Le tour de France sera aussi bientôt en Suisse où il va arpenter, non pas ma terrasse comme je l’ai fait pour une grande occasion, mais le canton de Vaud.

Et croyez-moi, même les Suisse germanophones adorent cette incroyable machine mise à l’honneur par la grande boucle.

Alors, vive la petite reine et salut Sonderborg !

Suivez le guide

Je vous propose aujourd’hui de voyager entre le virtuel et le réel pour vous faire découvrir ma ville d’adoption : Bâle.

Pour le 125 ième anniversaire de Roche, 10 artistes ont participé à une exposition en réalité augmentée sur le thème « Célébrer la vie ». Découvrons ensemble quelques unes de ces œuvres.

Sur la MünsterPlatz, jouxtant la cathédrale, me voilà au milieu d’un beau troupeau de moutons. Avouez que ce n’est pas banal !

Avec « Schaf 1.5 », Marc Lee établit plusieurs liens avec des développements scientifiques et technologiques : les moutons font partie des premiers êtres vivants domestiqués et, en 1996, le mouton « Dolly » a été le premier mammifère cloné. En outre, Lee se penche sur l’homogénéisation croissante de notre monde globalisé, dont la disparition des espèces fait partie, tout comme l’optimisation croissante des animaux d’élevage pour les besoins humains.

Outre son centre ancien, Bâle se caractérise aussi par le fleuve qui la traverse : le Rhin.

L’occasion de découvrir une nouvelle œuvre : un objet tridimensionnel qui change constamment de forme et qui plane au dessus de l’eau, recouvert d’un tissu reflétant le ciel.

(« The Cycle of Life », Andy Picci) La sculpture thématise le changement de la vie elle-même, reflète les différentes phases de la vie, de la naissance à la mort, comme un cycle incessant et répétitif de formes et de corps qui se fondent les uns dans les autres. La sculpture reflète la fluidité et l’instabilité de notre monde numérique. Elle suscite la curiosité de décrypter cette forme changeante qui, comme notre propre avenir, reste cachée à nos regards.

Terminons notre tour, par le bal des champignons.

Non, ce n’est pas de la comptine d’Anne Sylvestre qu’il s’agit, mais bien de 6 énormes champignons flottant au dessus de Münzgasse et dansant sur une étrange polka.

(« Be one of us », Studer / van den Berg) Les champignons sont fascinants. Pour le duo d’artistes, cela en fait quasiment le prototype d’un nouveau monde dans lequel l’homme entre davantage en interaction avec d’autres formes de vie et n’est plus seul au centre de l’univers. be one of us nous adresse un clin d’œil nous invitant à « devenir nous-mêmes un peu plus champignons », comme ils l’écrivent.

Alors, célébrons la vie comme nous le propose le BASEL ARTour 2022 !

Week-end bourguignon

Quelle région est à équidistance de la région Rhône-Alpes, la région Parisienne & des cantons de Bâle ? La Bourgogne ! Notre terrain de découverte pour ce week-end.

Nous rallions donc Dijon

où nous initions le programme en attendant le dernier arrivant.

Au complet, nous mettons le cap sur le château de Commarin.

Nous en visitons brièvement l’intérieur avec de magnifiques écuries

des tapisseries encore hautes en couleur malgré leur grand âge

et une petite cuisine !

Puis nous parcourons le très grand parc

pour pouvoir admirer la belle pièce d’eau qui entoure le château.

Il est bien gardé par de drôles d’animaux de compagnies.

Notre tour du propriétaire effectué, nous partons pour le jardin et parc du château de Barbirey.

Le carré des pivoines est encore en fleurs

et le jardin potager, un vrai régal pour les yeux.

Nous descendons un peu, au milieu de parterres fleuris

pour retrouver un petit bassin aux nénuphars.

Quelques buis façonnés attirent notre attention.

Puis nous partons à la visite de la pièce d’eau, en contre-bas.

Nous poursuivons en traversant la prairie et rejoignant la forêt,

avant de rentrer par la Serpentine, une longue haie de buis.

Nous faisons une petite halte au pied du majestueux séquoia

avant de retrouver la petite rivière (la Gironde).

La bâtisse elle-même n’a rien d’exceptionnel

mais son jardin est un vrai paradis.

Nous remontons alors jusqu’aux écuries où un magnifique rosier termine notre déambulation dans ce parc merveilleux.

Alors, si vous passez par là, faites une halte aux jardins de Barbirey, leur label « Jardin remarquable » est largement mérité !

Après ce premier jour campagnard, nous optons pour 2 journées de vélo, l’une le long du canal de Bourgogne et l’autre, dans les vignes bourguignonnes.

Nous consacrerons notre dernier jour, à la visite de la ville de Dijon (pas en reste non plus) en suivant le parcours de la chouette.

Elle nous a d’abord conduit

à la Cloche, immense palace déjà connu depuis le XVième siècle.

Nous franchissons la porte Guillaume

saluons ses petites grenouilles,

avant d’arriver à la poste.

Et comme nous sommes un peu « Suisse », nous nous attardons face aux horloges.

Un étrange immeuble Art nouveau, aux toits en pagode, retient aussi notre attention.

Nous partons ensuite pour les halles, entièrement closes et désertes en ce dimanche matin.

Nous nous rendons ensuite à la place François Rude

où une sculpture d’arbre à visage humain nous intrigue.

Puis, nous entrons dans la rue des Forges et ses hôtels particuliers : l’hôtel Aubriot

puis la maison Maillard

et le somptueux hôtel de Chambellan.

Nous atteignons ensuite Notre Dame et ses gargouilles,

son horloge et ses acteurs : Jacquemart, Jacqueline, Jacquelinet & Jacqlinette.

et bien évidement, nous allons caresser la chouette !

Nous passons à la maison Millière, qui a conservé son aspect typique du moyen-âge.

Nous entrons dans l’hôtel de Vogüé

Et faisons une halte face à l’église St Michel.

Nous poursuivons vers des bâtiments plus récents, comme le musée des beaux-arts.

Un petit jardin plus loin,

nous arrivons au palais des Ducs et des Etats de Bourgogne et à la place de la libération

Les hôtels particuliers sont là aussi bien présents, dans ce quartier des parlementaires.

Un petit tour vers Saint-Bégigne

et Saint Philibert

termine notre parcours, si riche en histoire.

Juste le temps de rentrer à la gare, prendre une petite collation avant que le premier de nos trains s’en retourne vers la Suisse.

Pour les autres, après une visite éclair de la cité de la gastronomie (qui ne nous a pas vraiment conquise), nous retournons en centre ville pour admirer le musée des beaux arts et plus particulièrement les statues de François Pompon.

Merveilleux cadeau de fête des mères que ce week-end dijonnais.

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