Petit poème lusophone

A l’occasion de la semaine contre le racisme, voici un petit poème lusophone de ma composition, que j’ai déclamé aujourd’hui au collège.

A bon entendeur salut !

Racismo de todas as cores

Escuro como as profundas noites

de silêncio rodeando os nossos crimes

Azul como o imenso oceano

que é o da solidão e da exclusão

Verde como as esmeraldas cintilantes

dos olhos chorando lágrimas de sangue

Cor-de-laranja como o pôr-de-sol magnífico

que ilumina um mondo terrível e injusto

Amarelo como a luz intensa

das chamas do inferno da intolerância

Branco como a neve sossegada

que sufoca os gritos dos mártires

Lívido como os cadáveres sórdidos

a que a vida foi arrancada pelas perseguições

 

Racisme de toutes les couleurs

Sombre comme les profondes nuits

silencieuses entourant nos crimes

Bleu comme l’immense océan

qui est celui de la solitude et de l’exclusion

Vert comme les émeraudes scintillantes

des yeux pleurants des larmes de sang

Orange comme le coucher de soleil magnifique

qui illumine un monde injuste et terrible

                        Jaune comme la lumière intense

des flammes de l’enfer de l’intolérance

Blanc comme la neige paisible

qui étouffe les cris des martyres

Livide comme les cadavres sordides

auxquels la vie a été arrachée par les persécutions

La bise du proviseur

Jeudi 18 décembre, j’étais conviée à la remise des prix du concours « Le livre au carrefour des langues », organisée par la CSI et la bibliothèque internationnale.

Tout a commencé par la lecture d’un passage de l’Odyssée d’Homer. D’abord en grec ancien (j’ai pu apprécier le rythme), puis en allemand (là je n’y ai rien compris), en anglais (très british), en italien (par Lorrédane & Emilia), en espagnol (enregistré par le fils de l’oratrice), en français (par ma prof de français : Mme Grattet, en arabe (ouf, le prof est arrivé just on time) et enfin en portugais (par Mr Ramos, qui avait un peu le tract avant de commencer). Mais même dans ma langue maternelle, je n’ai pas tout saisi (en particulier le passage qui parlait des « noirs »).

Puis est arrivée l’heure de la remise des prix.

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D’abord le 3ième (100€ de matériel audio/video), remis à un élève de 3ième, par Marion la bibliothècaire.

bisemalleckPuis le second, qui m’a été remis, ainsi qu’à Ingrid mon associée, par le proviseur en personne, Mr Malleck ! C’était un repas pour 2 personnes au Chasse Spleen. Miam, on va se régaler !

Et enfin le premier, remis à mon frère par La librairire du square : 300€ de bouquins. Quel veinard !pierrepierre2

Vive la lusophonie !

Algarve 2008 : Samedi 19 Avril

C’est notre dernier jour mais notre avion ne décolle pas avant 16h45. Nous avons donc largement le temps de visiter Loulé.

La météo avait raison, on se prend une petite averse avant de parvenir au musée : un peu d’archéologie, un petit reste de château et une cuisine traditionnelle où on nous explique que les fameuses Cataplanas (poêles typiques de l’Algarve) sont en faites très récentes.

Un tour au marché : très animé. Il y a même l’harmonie locale qui met de l’ambiance dans les halles couvertes, ultra modernes. Poisson à volonté, herbes aromatiques, fraises, oranges et melons et magnifiques corbeilles de graines diverses.

Tout cela nous donne faim et nous finissons chez « O Manel » pour déguster steaks de thon et pêches cuisinées, avant de terminer par une excellente salade de fruits.

Puis direction, l’aéroport : un petit plein, un demi-tour et en avant la navette « Avis » avant de retrouver les golfeurs et leurs bagages.

Puis retour sur Lisbonne où une moins bonne nouvelle nous attend : L’avion pour Lyon est retardé de 2 heures. Il nous faut donc patienter 4 heures ! Belote pour tuer le temps. Embarquement porte 1 annoncé, ruée des voyageurs pour Lyon mais fausse alerte, les premiers doivent ressortir du bus, l’avion n’est pas là. Un autre arrive de Nice pour nous acheminer à Lyon. Il faut encore attendre : Re-belote et dix de der. Nous atterrissons enfin à Lyon à 2 heures du matin, Il est dimanche. Nous sommes les derniers et fermons l’aéroport. Tout est bien qui fini bien. Aux prochaines vacances !

Algarve 2008 : Vendredi 18 avril

Une petite journée à Faro (troisième aéroport portugais) s’impose. C’est pour aujourd’hui.

Nous commençons par la porte de la ville : « o Arco da Vila ». Une cigogne a fait son nid, sur le toit de la maison bourgeoise d’à coté et elle nous nargue de là-haut !

Nous visitons ensuite la cathédrale. Nous pouvons monter au sommet et voir, là encore une autre cigogne dans son nid. Décidément, Faro est la capitale de la cigogne. D’ailleurs, elles se partagent le ciel avec les avions qui nous survolent ! D’ici, belle vue sur la lagune et toute la ville. Les cloches sont à portée de main. D’ailleurs Pierre en essaie une : Dong ! Aie, nous avons réveillé la ville !

A l’intérieur de la cathédrale, quelques traditionnels azulejos, une multitude de retables dorés et un orgue chinois.

Nous poursuivons par la « Capela Dos Ossos ». Cette chapelle jouxte l’église do Carmo. Ses murs sont recouverts de crânes et d’ossements humains (1245 hommes au total).

Tout cela nous donne faim. Nous déjeunons au pied des murailles de la ville, à l’abri du vent qui commence à souffler en tempête (pire qu’au Cap d’Agde, pour le stage de voile de Pâques !).

Nous démarrons l’après-midi à couvert, d’abord au Centro Ciência Viva puis au musée de la marine.
Dans le premier, nous découvrons entre autres, le pourquoi des marées, un volcan en éruption et le secret du triangle des Bermudes.

Quant au second, il nous permet de connaître tous les secrets de la pêche (en particulier, les différents filets) et met en scène celle du thon. Ce dernier était encore harponné à la main par les pécheurs de Faro en 1960.

Nous affrontons une fois encore le vent, pour repartir dans le « Parque National » à la « Quinta da Ria Formosa ». Là, c’est plus calme mais le temps nous est compté. Nous ne pourrons voir les chiens des marais, à pattes palmés (pour poser les filets) mais hélas en voie de disparition car il est trop tard. Nous avons une petite heure pour effectuer le parcours proposé : marais salants, ancien thonier, moulin à marée, … Vraiment génial, dommage de ne pouvoir y rester plus longtemps !

Goûter aux docks, avant de rentrer faire les valises car demain, il faut repartir ! (Enfin, si le temps nous le permet car un avis de vigilance rouge est lancé, en particulier pour le nord du Portugal où des pluies diluviennes s’abattent en ce moment)

Algarve 2008 : Jeudi 17 Avril

Aujourd’hui, nous partons pour Sagres, l’ancien « laboratoire » d’Henri le Navigateur.

Nous commençons par faire une halte à l’office du tourisme. Bien mal, nous y en a pris. L’hôtesse, aimable comme une porte de prison (c’est vrai nous n’avions pas refermé la porte en entrant), nous assure qu’il n’y a aucun sentier pédestre à proximité (contrairement à ce qu’affirment les 3 guides dont nous disposons !).

Nous partons alors pour la forteresse. Et là, deuxième déception, le personnel est en grève (il n’y a pas qu’en France que cela existe !), la forteresse est fermée !
Qu’à cela ne tienne, nous allons la contourner à pied puisque les guides affirment que l’on peut en faire le tour. Horreur, le tour est effectivement possible lorsque l’on a franchi les remparts mais pas avant ! C’en est trop, nous quittons Sagres pour le Cabo São Vicente, le point le plus au sud-ouest de l’Europe.

Nous faisons halte à la plage de Beliche, où nous créons une œuvre éphémère : le temps d’une vague et toute disparaît !

Au cap Saint Vincent, beaucoup de touristes (évidemment, avec la forteresse fermée, tout le monde se retrouve ici !), mais nous réussissons tout de même à photographier le phare en solo.

De retour à Sagres, nous tentons une dernière fois de faire le tour de la forteresse, en attaquant par la partie Est, cette fois-ci, mais sans plus de succès.
Nous roulons alors jusqu’au port, dans lequel nous parvenons même à entrer (Vite, ressortir avant d’être rattraper par la police !).

Nous déjeunons ensuite sur la plage dite des surfeurs : A praia de Martinhal (compte tenu du peu de vagues, on en doute encore !).

Pour débuter l’après-midi, nous repartons vers Vila do Bispo pour descendre à la « Praia do Castelejo », que nous atteignons après un trajet de 5km sur une étroite route en lacets serpentant à travers la lande.
Jolie plage de sable blanc et noir, compte tenu des roches environnantes.

De retour sur les falaises, nous entamons une randonnée vers la « Torre d’Aspa », qui nous permet d’admirer la petite plage d’où nous venons d’un peu plus haut : Magnifique ! Calme et reposant, le sentier navigue à travers la lande, les champs de blé et au loin, les éoliennes qui tournent à plein rendement. Un troupeau de vaches, un petit serpent mais aucun touriste à l’horizon. Le rêve !

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