Après notre périple britannique, nous voilà repartis pour le Danemark (et avec une valise flambant neuve !)
Mais quel étonnement à l’arrivée de voir notre malle et ses 4X2 roues n’en posséder que 3X2. L’escale à Amsterdam aura été fatale !
Autre surprise de taille, notre bel appartement très design est au quatrième étage (mais sans ascenseur !).
La montée est rude avec nos 2 grosses valises (eh oui, on nous en a offert une gratuitement suite à l’incident des roues).
Ces quelques problèmes soldés, nous partons découvrir la ville en bateau, via les canaux, pour découvrir pêle-mêle,
le quartier alternatif et un peu bohème de Christiana

Les magnifiques architectures modernes, comme l’opéra

ou le black diamond (la bibliothèque royale)

Nous avons même le courage de monter au sommet de la tour ronde (mais je vous l’accorde, la montée en colimaçon est aisée)

pour avoir un aperçu des bâtiments plus anciens de la ville.

Mais le plus déroutant, c’est ce soleil radieux, ce ciel bleu sans aucun nuage alors que nous sommes en Scandinavie.

« Moi, je suis la tulipe, une fleur de Hollande ;
Et telle est ma beauté, que l’avare Flamand
Paye un de mes oignons plus cher qu’un diamant,
Si mes fonds sont bien purs, si je suis droite et grande »
Theophile Gauthier.

Tandis que certains visitaient le royaume de sa majesté la reine Elisabteh II, d’autres étaient au royaume des tulipes.

Et notaient que les arbres des canaux d’Amesterdam, étaient bien plus verts que ceux de Sønderborg !

Terminons par une nouvelle de strophe de Théophile Gautier
« Nulle fleur du jardin n’égale ma splendeur,
Mais la nature, hélas ! n’a pas versé d’odeur
Dans mon calice fait comme un vase de Chine. »

Les vacances se terminent. Il est temps de rentrer à Londres. Nous avons décidé de tester le chemin de fer anglais pour admirer la campagne anglaise.

Nous nous devons d’être ponctuels pour la cérémonie de graduation 2017 de l’Imperial College.

Il y a déjà foule devant le Royal Albert Hall, lieu de la dite cérémonie.

C’est vrai que le bâtiment est somptueux, au bord de Hyde Park.

Et comme le dit Wikipedia : « Si la majorité des événements y ayant lieu sont d’ordre artistique (concerts, ballets, premières de film, etc.), la salle est également utilisée pour les remises de diplôme d’Imperial College … »
Un petit zoom de la façade extérieure

Avant de découvrir les salons intérieurs

Mais déjà le public s’installe dans les loges

Et le collège des professeurs fait son entrée, introduit par les orgues puis par le petit orchestre.

La cérémonie peut commencer ! Mettez-vous dans l’ambiance en écoutant ces petits extraits
Ouverture des orgues :

Petit orchestre :

Mais revenons sur le costume.
Les étudiants en Master portent une robe noire et une capuche noire, entièrement doublée de soie moirée blanche, avec une bande de velours violette étroite.
La faculté est indiquée par la couleur de la bande qui barre la poitrine. C’est du gris pour la faculté d’engineering. Quant aux doctorants, leurs robes sont violettes.
L’autre moment fort de la cérémonie est la traditionnelle poignée de main


A retenir aussi le discours très pertinent de la présidente, qui a fait l’éloge de la patience et nous a donné 3 petits trucs :
Prendre le temps d’observer, Noter ses idées dans un journal et Apprendre de ses erreurs.
« Patient is an ally not an enemy »

Pour finir, un petit extrait de l’immense vidéo de l’inoubliable cérémonie !

vidéo grande résolution

vidéo faible résolution

Nous décidons d’explorer l’est de Plean et le council de Falkirk pour notre dernière journée.
Et nous démarrons par la Falkirk wheel,
un astucieux ascenseur a bateaux qui permet de relier le canal Foth and Clyde à celui de l’Union et ainsi rallier Edimbourg à Glasgow par voie fluviale.
Jadis, c’était 11 écluses qu’il fallait franchir pour gravir les 35 mètres séparant les 2 canaux.
Aujourd’hui en 5 minutes et un petit tour de roue, le tour est joué.
Nous embarquons donc dans le manège pour vérifier la prouesse technique de l’architecte et de ses ingénieurs.
100 éléphants montés ou descendus de 35 mètres avec l’équivalent énergétique d’un radiateur électrique ! Et ça marche, enfin presque car la porte de sortie du godet reste bloquée, heureusement nous sommes arrivés !
Et pour garder le canal du Forth and Clyde, 2 chevaux d’eau celtes, les Kelpies.
Nous les avions aperçus maintes fois depuis l’autoroute. Nous voulions les approcher pour enfin graver sur nos pellicules de vrais animaux imaginaires à défaut de voir le monstre du Loch Ness !
Nous terminons la journée au Blackness Castle, situé en bordure du Forth.
Tour à tour château, prison pour nantis ou dépôt de munissions, ce magnifique ouvrage est connu comme le navire n’ayant jamais navigué.

Aujourd’hui nous partons pour les Trossachs, le pays des lochs et « urisks » (farfadets écossais).

Nous commençons par nous balader sur les bords du loch Katrine, magnifique petit loch au pied des premières montagnes.
De multiples petites îles parsèment le lac, comme l’île d’Elen, décrite par le poète sir Walter Scott dans lady of the Lake.
Nous découvrons aussi nos premières oies sauvages, qui survolent le lac.
Bref, un vrai moment de calme et sérénité au bord de l’eau, avec même un petit air de l’Ave Maria de Schubert!
Le sir Walter Scott accoste, il est temps de repartir.
Déjeuner au bord de loch Venachar (face au Tigh Mor Trossachs, bien belle demeure pour des vacances) avant de mettre le cap sur le loch Lemond.
Très grand lac mais aussi et surtout très grosse affluence : impossible de se garer !
Nous faisons demi tour pour rentrer en passant par le loch Inchmahome.
La, nous découvrons un petit prieuré sur une île au milieu du lac, accessible bien évidemment uniquement à bateau.
Nous voilà donc installé dans un petit bateau à moteur pour 7 minutes de traversée au milieu d’une horde de bateaux de pêche.

L’Écosse telle qu’on la rêve, avec ses lacs poissonneux, ses moutons au milieu des champs et les ruines d’un vieux monastère avec église, cloître et cellules monacales.

Et cerise sur le gâteau, une île sous un soleil radieux ! Nous regretterions presque la brume pour parfaire l’ambiance locale.
Ainsi se termine notre belle journée au pays des lacs, aucun monstre n’ayant voulu se montrer pour nous inquiéter.