Il semblerait que quelque soit où nous allions, les Danois s’y donnent rendez-vous.
A Copenhague, c’était le marathon, à Sønderborg, c’est LA fête de la ville.
Mais commençons par découvrir cette jolie et calme bourgade.
Située en partie sur l’île d’Als, l’eau y est omniprésente.

Mais la campagne est à deux pas.

La ville possède son château

et le vent y joue depuis toujours un rôle important (même si il n’ose se montrer depuis notre arrivée !).

Compte tenu des conditions météo très favorables, nous partons randonner sur le sentier des douaniers.

Le sentier porte bien son nom car l’Allemagne est proche et ces terres ont souvent été convoitées par le voisin, comme nous l’apprennent les panneaux le long du chemin.

Après un pick-nick où nous testons les fameuses tartines danoises, le sentier nous conduit au moulin de Dybbol.

De retour à la ville, nous découvrons un magnifique trois-mâts manœuvrant devant le port. Mais pourquoi donc ?

Nous décidons de mettre le cap sur Augustenborg, plus au cœur de l’île d’Als, pour y découvrir son château,

Mais surtout son parc aux sculptures, comme celle-ci « Harmony » de Liu Yonggang Kina

ou celle-là, « Lille Obélisk » de Karl äge Riget

Après cette escapade bien reposante, nous rentrons à Sønderborg où règne la pleine effervescence.
Outre l’installation de la fête foraine pour quelques jours, la ville accueille plus de 3000 pompiers de tout horizon avec les beaux camions. Des rouges bien évidemment

Mais aussi des verts

Et cerise sur le gâteau, la princesse Marie en personne qui manque nous écraser ! (enfin, c’est plus exactement nous, qui ne sachant pas à qui nous avions à faire, sommes restés plantés devant le cortège officiel).

Mais qui disait qu’il ne se passait rien à Sønderborg ?

Aujourd’hui nous quittons la capitale et ses transports en commun pour partir à la découverte du pays dans une belle voiture hybride.
Direction Roskilde et sa merveilleuse cathédrale.

Cathédrale de briques rouges comme bon nombre de bâtiments ici, elle allie avec charme, art du passé et art contemporain.

L’autel et son splendide retable nous font remonter le temps vers 1560

Alors que la porte du roi de Peter Brandes, en bronze poli et patiné, date seulement de 2010.

Les rois y trouvent généralement demeure, chacun dans sa chapelle spécifique comme par exemple celle de la famille Trolle, avec un motif de troll sur la grille en fer forgé.
Autre singularité de cette cathédrale, son horloge.
Toutes les heures, Saint Georges tue le dragon qui pousse un cri effrayant. Christine la sonneuse sonne les 1/4 d’heures en frappant sur la petite cloche et Pierre l’assourdissant sonne les heures en frappant sur la grande cloche pendant que Christine secoue la tête.

Bref, la halte est un peu plus longue que prévue tant la cathédrale recèle de trésors.
Nous déjeunons donc à Roslkilde avant de reprendre la route pour le sud du Danemark.
Nous arrivons en fin de journée à Sønderborg

pour retrouver notre danoise d’adoption.

Aujourd’hui, nous quittons temporairement Copenhague pour nous rendre à Hillerod, petite ville à une trentaine de kilomètres au nord pour découvrir LE chateau danois à voir : Frederiksborg.

Véritable joyau du pays, comme peut l’être le château de Versailles pour la France, son intérieur impressionne.

On y découvre, par exemple, beaucoup de meubles en marqueterie.

C’est aussi le musée d’histoire nationale du Danemark. Il abrite ainsi une très riche collection de portraits. Nous avons retenu celui d’Hans Christian Andersen, ce conteur merveilleux.

Nous profitons de l’agréable parc pour y déjeuner et nous balader le long de la large pièce d’eau.

Puis nous reprenons le train pour Hellerup avant de repartir au nord, le long de la côte pour découvrir Louisiana, magnifique musée d’art moderne.

Le parc extérieur magnifiquement fleuri à cette époque est un vrai régal.

D’autant plus qu’il recèle de magnifiques sculptures comme celle de Max Ernst.

La journée s’achève sur un temps de plus en plus chaud. Qui nous avait recommandé de prendre nos petites laines ?

Nous commençons la journée au jardin botanique en attendant l’ouverture de Rosenborg.

Le jardin est magnifiquement fleuri d’azalées
et la grande serre tropicale aussi belle à l’extérieur qu’à l’intérieur (où il fait une bonne trentaine de degrés). Un judicieux escalier en colimaçon nous permet même de voir les plantes d’en haut, à quelques mètres du sommet de la verrière mais il faut faire vite car l’humidité ambiante a tôt fait d’obstruer nos lunettes et autres objectifs.
Puis nous mettons le cap sur Rosenborg
Château un peu trop rococo pour nous mais chacun ses goûts (tout le monde ne peut pas s’offrir un lion en argent pour garder son trône !).
Un gigantesque lustre en ambre nous rappelle que celui-ci a toujours été recherché ici, comme sur tout le pourtour de la mer Baltique.
Nous poursuivons notre journée royale avec une petite rencontre avec la garde. Assez drôle dans leurs uniformes bleus et leurs toques en poil d’ours, on dirait des petits soldats de plomb !
Après avoir déjeuné sur un bastion du kastellet
où nous constatons que toutes les astuces sont permises pour parvenir à tondre les douves (chenillard télécommandé, tondeuse treuillée, ), nous allons saluer la petite sirène.
Et pour ceux qui ne la connaisse pas, elle est vraiment petite !
Nous avions aussi prévu de rendre visite à la reine Margrethe II mais nous n’avons vu que sa maison, Amalienborg.
Parmi les ragots entendus sur la place, il paraîtrait que l’opéra représente la reine avec son chapeau !
Bien beau bâtiment au demeurant.
Revenus à l’hôtel de ville,
nous n’avons pu succomber au plaisir de découvrir Tivoli, ce parc d’attractions vieux de plus de 150 ans. Non, nous n’avons rien testé pour vous (même si les bateaux « tamponnants » ont beaucoup plu à Eric).
Le parc lui-même, en ce moment très joliment fleuri, est un régal pour les yeux sous ce soleil radieux : Sommes nous vraiment à Copenhague?

Nous commençons notre deuxième journée danoise à la Glyptotek, pour ne pas être trop dépaysé. En effet, ce musée renferme un grand nombre d’œuvres d’artistes français, en particulier de Paul Gauguin, dont l’épouse était danoise. Mais on y trouve aussi beaucoup de Rodin ou du Degas.

L’autre intérêt de la Glyptotek, c’est qu’elle est à deux pas de Tivoli

et que, de son toit terrasse, on est au première loge des attractions.

Rassasiés d’art, nous partons déjeuner aux bords des canaux, au son de la batucada qui encourage les coureurs du marathon.

Avant de mettre le cap sur Christianshavn et la plus belle église de la ville, la Vor Frelsers Kirke

Outre son bel intérieur et son orgue supporté par 2 éléphants depuis plus de 300 ans

la particularité de cette église est son escalier en colimaçon de plus de 400 marches dont 150 en extérieur

qui assure une vue à 360° sur toute la ville,

si vous n’êtes pas sujet au vertige

et si vous avez la chance, comme nous, qu’il n’y ait pratiquement pas de vent.

Après une petite virée dans le quartier alternatif de Christiana, nous apprécions une pause glacée bien méritée près de nos voisins si sages.