Dans quelques jours, je pars pour l’Europa Cup de Lugano : ma première régate internationale hors de l’hexagone.
Jérôme, l’entraîneur de ligue Laser, maîtrise sa géographie. Cette année, il est plus facile pour nous Rhône-alpins, de nous rendre à l’épreuve Suisse qu’à celle prévue en France (à la Rochelle). Je vais donc m’absenter quelques jours du lycée pour aller découvrir un nouveau lac. Mais connaissez-vous celui de Lugano ? Il est situé entre le lac Majeur et le lac de Côme et contrairement à ses 2 grands frères, il est en partie en Suisse. Allez savoir pourquoi ? Situé à 270m d’altitude, il est paraît-il entouré de montagnes. C’est promis, je vous ramènerai quelques photos !
Ce week-end, ce sont donc les derniers préparatifs : révision de la remorque (suite à notre dernière mésaventure, il est plus prudent de remplacer les pneus)
Lavage et petit coup de polish de la coque. C’est vrai que nous serons en Suisse, « pays propre en ordre ». Il faut donc que mon pauvre vieux laser fasse bonne figure et puis, une meilleure glisse me sera bien nécessaire pour grappiller quelques places et ne pas terminer en queue de pelotons.
Car je ne voulais pas encore dit, mais à la vue des pré-inscriptions, il y aura tous les pros : 80 pré-inscris en laser 4.7, 15 nationalités différentes (de l’Europe du Nord : Russie au bassin méditerranéen : Algérie) dont seulement 2 français : Moi et Emile.
Mais le plus dure, ce sera la langue. Il va falloir déchiffrer les instructions de courses en anglais et même si ma moyenne au lycée n’est pas mauvaise du tout dans cette matière, je dois avouer que je ne connais aucun des termes de la voile. Mais à quoi servent les cours d’anglais ? Je vais devoir me faire une antisèche :
- Bâbord (Port tack),
- Tribord (Starboard tack),
- De l’eau ! (Water !),
- Priorité (Right of way),
- Lofe ! (Luff !),
- Empanner (Gybe),
- Virer (Tack)…
Une dernière petite interrogation : le logement. Il paraît que nous serons dans des bâtiments militaires, sans doute des abris. Mais à quoi peuvent bien ressembler ces trous de marmottes anti-atomiques. Je me le demande ?
Voilà, je vous raconterai la suite au retour. En attendant, il ne vous reste plus qu’à me souhaiter bon vent !