Cette année, pas de neige ni aucun autre obstacle sur la route. Nous arrivons même à trouver une place dans le parking P5, tout prêt de l’arrêt de bus.
Tout commence à merveille !
Mais à l’entrée dans l’aéroport, cela se gâte. Un seul vol est rouge sur le tableau d’affichage : le notre ! Nous nous rendons au comptoir de la TAP où nous apprenons qu’il y a une grève et que nous ne pourrons partir que par le vol de 18h.
Décidément, cette année encore nous allons passé la première journée de nos vacances à Saint Exupéry.
Il est 11h. Nous vaquons à nos petites affaires : achetons une carte pour l’amie de Marion qui vient de perdre sa maman, la rédigeons, invitons Mamie Mad à déjeuner le lundi de Pâques, prenons des nouvelles de l’autre mamie, avertissons notre logeuse portugaise que nous aurons un peu de retard (Pierre parle tellement bien le portugais, qu’elle lui cause comme à un autochtone, il a alors un peu de mal à suivre le débit).
A 12h30, nous allons récupérer nos tickets de repas pour le « Bec ». Le resto a changé de nom mais la bouffe n’y est ni meilleure, ni plus copieuse (pavé de poisson et macédoine de légumes à la moutarde : il y en a tant qu’elle nous monte au nez ! et tarte au sucre roux, tellement dur qu’on y découvre même un caillou !).
Nous entamons notre première partie de cartes avant de redescendre vers 14h dans le hall de l’aéroport pour y trouver une place exquise dans le comptoir Air France pour y taper la belote.
Nous tuons le temps jusqu’à 16h30 où nous nous rendons au comptoir d’embarquement. Là, c’est la foire d’empoigne : 2 équipes de foot de juniors veulent également prendre l’avion pour Faro via Lisbonne et visiblement, tout le monde ne peut rentrer.
Nous allons attendre plus de 2 heures avant de réussir à enregistrer, et encore sans nos tickets pour Funchal (l’informatique est paraît-il tombée en panne entre temps !). Pendant ce temps, on nous expédie un avion pouvant contenir tout le monde.
Nous réussissons à arracher un ticket de ravitaillement avant de passer en salle d’embarquement où là encore, nous allons beaucoup attendre pour ne partir qu’à 20h30 !
Arrivés à Lisbonne, c’est la course. Il reste encore un vol pour Funchal. Vite, nous changeons de terminal (puisque le comptoir de la TAP est fermé) et trouvons alors une charmante hôtesse qui nous offre les 4 dernières places.
En 1h25, nous rallions Madère. Enfin, nous y sommes !
Mais là, nouvelle galère. Nous attendons 1h nos bagages, le tapis se vidant peu à peu. Nous devons nous rendre à l’évidence, ils n’y sont pas. Nous devons encore faire la queue aux objets perdus puis courir à l’agence de location de voitures qui, prévenue, a bien voulu nous attendre. Nous récupérons un break Mégane et partons vers l’appartement où nous arrivons vers 3h du matin. Nous attendons encore ¼ h notre logeuse avant de sombrer, tout habillé, dans un sommeil bien mérité !