Billet : 16/01/22

En balade aux pieds des buildings de Manhattan, le couple d’auteur compositeur Ashford et Simpson a eu l’image poétique qu’aucune montagne n’était assez haute pour barrer la route à leur histoire d’amour…

En overdose de romantisme, leur refrain « Ain’t no Mountain High enough » est confié aux bons soins de Marvin Gaye déjà célèbre et de Tammi Terrel, une jeune chanteuse couvée depuis toujours par les fées de la Soul Music.

Lui porte le costume et le col roulé comme un milord et se mettrait presque à genoux pour chanter.

Elle est plus petite, un peu ronde et canaille sous la frange droite et les cils effilés, répond qu’elle sera toujours là pour son amoureux.

Prudente face à la réputation de playboy de Marvin Gaye, la maison de disques Motown les fait enregistrer en solo et mixe ensuite le tout. Il n’y avait pourtant aucun risque! Car, si pour le chanteur, l’attrait est évident, l’amour est impossible : « Tammi était le genre de gonzesse que les hommes ne peuvent dompter.  Je sentais que nous pouvions être amis, mais pas amants. Les femmes indépendantes, ça n’est pour moi! ».

Pas très moderne le garçon!

En cette froideur hivernale, profite de l’été 1967, dit l’été de l’amour, pour te réchauffer les os et le cœur avec les éditions de micros-livres audios « Papounet et Mamounette », bien aidées par R M (chroniqueuse musicale sur France Inter), qui te rappellent que l’amour est plus fort qu’une montagne .

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