La première chose qui vient à l’esprit lorsqu’on évoque Christophe Colomb, c’est bien sûr la découverte de l’Amérique en 1492.
Ses trois caravelles: Nina, Pinta et Santa Maria, sont tout aussi célèbres.
Il est par contre moins connu que Christophe Colomb délirait, et très tôt, il fut nourri de la certitude inébranlable que son nom le prédestinait à de grandes découvertes.
La colonisation du Nouveau Monde ne se passera pas sans heurts entre les colons espagnols et les peuples autochtones. En tant que vice-roi des Indes et gouverneur d’Isabela, Christophe Colomb mène la vie dure aux Amérindiens : travail forcé, châtiments…
Durant presque 5 siècles, la responsabilité de ces exactions est attribuée aux Espagnols. Christophe Colomb, d’origine italienne, est seulement célébré pour sa découverte. Des voix s’élèvent même pour le faire béatifier !
Cependant, dans les années 1970, c’est le début de la descente aux enfers. Pour le 500ème anniversaire de la découverte de l’Amérique, un procès s’ouvre à Fort-de-France et condamne l’explorateur. Cinq ans plus tard, au Honduras, un deuxième procès se termine par l’exécution symbolique du navigateur génois. Aujourd’hui, Colomb tombe littéralement de son piédestal aux Etats-Unis et en Amérique centrale, où l’on déboulonne les statues le représentant sous l’impulsion du phénomène de la cancel culture!
N’allons pas trop vite en besogne et commence par embarquer à ton choix sur la Nina, la Pinta ou la Santa Maria et, accompagnée des éditions de micros-livres audios « Papounet et Mamounette », et leur narratrice préférée LG, largue les amarres en direction des pseudos Indes.