Billet : 25/10/21

Si on la joue facile et un peu sexiste, la femme est représentée par les sons aiguës et l’homme par les sons graves.

Un peu simplet non!

D’autant plus, que le vrai musicien ne saurait faire une telle discrimination.  Comme l’a démontré le psychiatre (Suisse de surcroît) Carl Gustav Jung, créateur de la psychologie analytique, qui a travaillé avec Robert Schumann sur le processus de création des musiciens : le compositeur explore en premier lieu son côté féminin.

En restant dans les clichés, on peut peut-être considérer que le masculin s’exprime au travers de la rythmique qui a un côté virile, et que le féminin s’exprime par la mélodie.

Voyons donc cela en pratique grâce aux éditions de micros-livres audios « Papounet et Mamounette », bien aidées par A M (Auteur, compositeur, arrangeur et pianiste de Jazz) qui te mettent en valeur la bonne utilisation de la rythmique et de la mélodie.

Petit complément sur Carl Gustav Jung.

En sus d’avoir travaillé sur  le processus de création des écrivains et des musiciens, Carl Gustav Jung a expérimenté le processus de création auprès de ses patients et s’est appuyé sur l’idée que si l’intellect ne peut déchiffrer une énigme, les mains peuvent le faire. Il a ainsi relié le travail    des mains à celui de la pensée et a développé la notion de mise en forme. Selon lui, le mouvement est une forme possible d’expression inconsciente. C’est à partir de cette hypothèse qu’il développera la notion unité corps/psyché qui va influencer l’art-thérapie.

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