Billet : 09/10/21

« Tout ce que tu désires, je l’ai. »

« Tout ce dont tu as besoin, je l’ai ».

En deux phrases, Aretha Franklin parle autant de son corps que de son compte en banque.

Ainsi, en pionnière de la libération de la femme en cette année 1967, elle demande le respect au nom de sa féminité, de ses désirs à elle et de son indépendance financière.

Bref elle cloue le bec à son mec… Tout le contraire de la version originale d’Otis Redding deux ans plus tôt : Il pourvoit aux besoins de madame, alors une fois à la maison, elle va pas l’emmerder en plus.

Pour en savoir plus sur cet hymne féministe dans lequel, non seulement les afro-américaines, mais toutes les femmes au foyer de l’Amérique blanche, coincées entre les mômes et la cuisine encastrable se reconnaissent, les éditions de micros-livres audios « Papounet et Mamounette », bien aidées par R M (chroniqueuse musicale sur France Inter) te décortiquent R.E.S.P.E.C.T par Aretha Franklin.

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