Merveilleux carnaval

Le carnaval, comme si vous y étiez !

La foule était bien au rendez-vous du, tant attendu, défilé nocturne.

Revivons d’abord l’extinction des feux et le lancement de la fête (Petit rappel : Lundi 6 mars, il est 4 heurs de mat’ , moins 30 secondes)

La ville est totalement plongée dans le noir, excepté la lueur des lanternes.

Les fameuses lanternes lumineuses sont de retour dans les rues, après deux éditions annulées.

Et comme à leurs habitudes, elles évoquent de façon satirique et humoristique les grands thèmes de l’actualité du moment.

Concluons avec une des multiples fanfares. (Le Mammouth Brass Band aurait-t-il de la concurrence ?)

Et voilà, le carnaval s’est terminé très tôt ce matin. Rendez-vous du 27 février au 1er mars 2023 pour le prochain !

Prêt pour le carnaval ?

A Bâle, les préparatifs vont bon train car dans moins de deux semaines, ce sera le carnaval, une institution ancrée dans l’ADN de la ville.

La  « Blaggedde » ou « Plakette » 2022 est bien évidemment déjà sortie.

Chaque année, le comité du carnaval propose à la vente son insigne . Ce badge, édité spécialement et renouvelé à chaque édition, permet de financer une partie de l’événement et de subventionner les cliques.

Nos plaquettes à nous, nous attendaient sagement avec le programme du week-end !

Revenons au carnaval. Le  Morgenstreich  commence le lundi, qui suit le mercredi des cendres à 4 h du matin. (Cette année se sera le 7 mars). Lorsque la cloche de la Martinskirche retentit, toutes les lumières du centre-ville s’éteignent. Sur l’ordre « Morgestraich : Vorwärts, marsch ! » des tambours-majors, le son des piccolos et des tambours des formations s’élève soudain dans toutes les rues et ruelles. Tous jouent la mélodie traditionnelle de la marche du Morgestraich, qui ne résonne que ce jour-là.

Mais avant, il faut bien s’entrainer !

C’est ce que nous avons constaté ce week-end.

Dans la forêt, sur les bords la la Wiese, de nombreuses cliques répètent en cadence.

Et avec nos petits vélos, difficile de doubler ce beau petit monde

Dans la ville aussi, tout est prêt.

Les premiers costumes sont déjà de sortie et les mannequins sont même munis de leurs lanternes.

Les vitrines nous font découvrir les personnages les plus utilisés, comme le Waggis, caricature des paysans du Sundgau : gros nez, importante chevelure ébouriffée et denture imposante.

Bref, tout est prêt pour illustrer les sujets d’actualité avec humour et vivre les trois plus beaux jours de l’année !

D’une rive à l’autre

Nous poursuivons notre découverte de Bâle par la visite des quartiers anciens.

Nous débutons par la porte de St. Alban, vestige de la dernière et plus grande fortification de Bâle, datant de 1400.

Le Rhin, en contrebas, est invisible et l’on croirait les tours à quelques pas.

Nous descendons vers le St. Albanteich (Dalbedyych dans le dialecte local), le canal commercial médiéval. Le Dyych a entraîné des dizaines de roues de moulin, ce qui en a fait la source d’énergie la plus importante de la ville pendant des siècles.

Nous arrivons bientôt au moulin à papier, aujourd’hui transformé en musée du papier et de l’impression, dont la grosse roue tourne toujours.

Puis nous longeons le Rhin, face aux imposantes tours Roche, dessinées par devinez qui : les architectes Herzog & de Meuron !

Les mouettes, elles, ne sont pas du tout impressionnées.

Nous découvrons aussi de drôles d’embarcation, de longues barques à fond plat. Elles permettent au batelier de remonter le courant en prenant appui sur les berges grâce à une grande gaffe.

Nous traversons alors le Rhin sur le Schwarzwaldbrücke, dernier pont avant l’usine hydroélectrique,

admirant les magnifiques chalets des pêcheurs au carrelet, cette ancestrale tradition suisse à Bâle.

avant de rejoindre le musée Tinguely.

Là, ce sont de drôles d’engins que nous découvrons,

des sculptures mécaniques mobiles réalisées avec toutes sortes de matériaux de récupération.

Jean Tinguely (Jeannot) est certainement l’un des artistes suisses les plus originaux du XXème siècle.

Repus de mécanique, nous prenons le chemin du retour en longeant la rive opposée.

Nous empruntons alors le Wettsteinbrücke, le deuxième pont le plus ancien de Bâle et le plus long de la ville.

Il nous permet d’admirer la cathédrale, splendide témoin du passé,

et les fameuses tours, emblèmes de la ville moderne.

Mais comment ne pas évoquer les quatre petits bacs, les « Fähri », en activité depuis le 19e siècle, qui permettent eux-aussi de passer d’une rive à l’autre, uniquement mus par la force du courant.

Concluons enfin cette balade d’une rive à l’autre avec cet autre emblème de la ville : le fameux basilic.

Petite escapade aux frontières

Pour notre nouveau week-end à Bâle, nous explorons les pays frontaliers.

Nous débutons par une petite mise en jambe à la passerelle des trois pays

Soleil radieux en ce petit matin, sur les bords du Rhin,

avec en fond, un petit aperçu de la ville de Bâle.

Après un déjeuner au pays de Molière, nous voila repartis pour la Suisse. Nous rejoignons les bords de la Wiese

pour refranchir la frontière allemande et atteindre Weil am Rhein, et son Vitra campus.

Nous arrivons alors au chemin des 24 stops.

Une halte sur le Hochsitz (affût perché) s’impose.

De la haut, la vue sur Vitra Haus est parfaite.

Les architectes Herzog & de Meuron ont repris la forme de la maison à pignon, la plus adaptée selon eux pour mettre en valeur le mobilier. Après les avoir rallongées, ils ont empilé et imbriqué plusieurs de ces maisons sur 5 étages, pour ensuite doter leur façade d’immenses baies vitrées.

Nous reprenons notre chemin pour gagner le campus et entrer dans le temple du design.

On y trouve bien évidement des chaises

Mais aussi des objets, comme les rééditions des Wooden Dolls d’Alexander Girard (1952).

Bref, tout un ensemble d’accessoires, tous très originaux.

Après une belle visite assez déroutante, nous rejoignons le toboggan mais il est malheureusement fermé.

Une pause goûter s’impose, avant de prendre le chemin du retour.

Nous repartons par le chemin des 24 stops, qui nous fait grimper dans les vergers, vers un bel arbre design.

Nous poursuivons à travers vignes, admirant en fond de plan la ville de Bâle, aisément reconnaissable grâce aux tours de la pharmacopée.

Bref, une bien belle journée, vous l’aurez deviné, à bicyclette !

Ouverture de promenade

«De toutes les habitations où j’ai demeuré (et j’en ai eu de charmantes), aucune ne m’a rendu si véritablement heureux et ne m’a laissé de si tendres regrets que l’île de Saint-Pierre au milieu du lac de Bienne», écrivit Rousseau en ouverture de sa «Cinquième Promenade»

Comme lui, nous avons, nous aussi, opéré une petite promenade sur les rives du Lac de Bienne.

Malgré l’hiver, quelques fleurs jalonnent notre balade

Tout est calme

Et le petit village de Twann semble endormi.

Nous longeons le lac sur le chemin des poissons

Le lac aussi semble avoir été déserté par les embarcations.

Au loin, les Alpes règnent en maîtresse de lieux.

Nous découvrons l’embouchure du Twannbach, que nous avions remonté lors de notre randonnée dans les gorges de Douane, en Octobre dernier.

Avant de quitter les bords de l’eau pour reprendre notre voyage.

Ici, point de tempête Eunice, mais des eaux bien agitées par le vent.

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