La famille, c’est une longue histoire …

Dans la famille à Paris, il y a les visiteurs d’un jour

et les habitants du jour.

Il y a aussi les Parisiens d’un temps,

et ceux d’un temps plus ancien, résidants des greniers des beaux quartiers.

Il y a aussi les travailleurs immigrés

et les madeleines de Proust (en l’occurrence, plutôt la saveur des petits beurres Lu)

Et puis, il y a les vrais Parisiens

« Tu es de ma famille, tu es de ma famille, Croisons nos vies de temps en temps » – Jean-Jacques Goldman, un temps Parisien.

A Paris, les rennes n’ont pas de souci à se faire pour Noël, car de nombreux animaux peuvent les épauler.

Pour cela, direction le jardin des plantes.

Tous les spécimens de la grande galerie de l’évolution pourront leur venir en aide.

Des plus étranges

aux gros sympas,

sans parler de leurs lointains cousins.

Et si le traineau est vraiment trop lourd, ils peuvent toujours faire appel à un mammouth !

Car comme disait Jean La Fontaine, cet ancien parisien, « Il se faut s’entraider, c’est la loi de la nature. »

Plaisir de recevoir des pinceaux en cadeaux,

Plaisir d’offrir un Memory de Paris en peinture.

La Gare de Lyon (1910), Eugène Galien-Laloue.

La Place de la Bastille (1924), Gustave Loiseau

Le Pont-Neuf (1872), Auguste Renoir

Seine et tour Eiffel dans le coucher du soleil (1910), Douanier Rousseau

Prenons donc le temps d’apprécier les cadeaux de Paris et plus généralement les cadeaux de la vie.

La première « maison » de Jésus était une crèche. Depuis, il dispose de bien d’autres types de demeures. Laissons-nous émerveiller par quelques-unes d’entre elles, église, cathédrale ou basilique.

Commençons par une église, celle qui a fêté ses 800 ans cette année, l’église Saint Eustache.

Avec sa hauteur sous voûte supérieure à celle de Notre-Dame,

pas étonnant que l’église de Paris Centre ait été surnommée « la cathédrale des Halles ». 

Poursuivons par une cathédrale,

celle qui a fait peau neuve cette année, la cathédrale Notre Dame.

Depuis plus de 5 ans, elle était toute emmaillotée

impossible de l’approcher

à part pour ses sauveteurs.

Et pourtant si belle !

Enfin terminons par une basilique, la basilique du Sacré Cœur, en version 2024

ou en version 1964, avec une future maman en voyage.

« En quelque maison que vous entriez, dîtes d’abord : Paix à cette maison » – Saint Luc.

A Paris, les gâteaux sont pâtisseries car on y cultive le goût du sucré depuis des siècles.

Dressons ensemble un petit éventail gourmand :

Le Saint-Honoré nait en 1850. Créé par le pâtissier Chiboust, il se compose de pâte feuilletée et de choux garnis de crème pâtissière.

Plus tard, le café Frascati, boulevard Montmartre, invente la religieuse à base de choux, de crème pâtissière et de crème au beurre aromatisée au chocolat ou au café.

En 1867, le Tout-Paris s’empresse de venir goûter le mille-feuille rue du Bac, chez Adolphe Seugnot.

En 1955, c’est la naissance de l’Opéra, un biscuit à base d’amande, de crème au beurre au café et de ganache au chocolat.

A l’époque ce gâteau a été perçu comme avant-gardiste en raison de sa forme très épurée, mais également du fait des ingrédients utilisés. Gavillon réduit le sucre, supprime l’alcool et lui donne une forme rectangulaire, inventant ainsi un gâteau très parisien.

Et pour 2024 ? La recette d’un savoir-faire reconnu :

½ tasse de sourires, 3c. à soupe de gratitude, 1 bonne dose de partage, 3 c. à café de fous rires, 2 pincées de patience, ½ tasse de rêves, 1 zeste de folie, 6 tasses d’amour.

Bien mélanger puis savourer !