
Le compte est bon
Pour préparer ces devis, faire ses factures, mon grand-père, et sans doute mon arrière-grand-père, utilisaient une drôle de machine : une machine d’Odhner.
Grâce à elle, vous réussissiez à faire, sans erreur, une opération complexe (multiplication/division) en quelques tours de manivelles. Il fallait seulement veiller à tourner dans le bon sens .
Alors prêt à résoudre le petit problème suivant ?
Ni besoin de piles, ni besoin d’électricité, juste un peu d’huile de coude pour mouvoir la manivelle. Mais elle a tant tourné, que l’axe s’est voilé et elle a dû être rebutée. Quel dommage !
Il fallait aussi s’occuper des comptes.
Là, c’était plutôt le secteur de ma grand-mère. Tout était soigneusement consigné dans de grands livres, grâce à la plume de son élégant stylo encre Pélikan auquel il était formellement interdit de toucher!
Si par hasard, elle faisait une erreur, alors là, intervenait la magie du Corector. Il se présentait sous la forme de trois petits flacons remplis d’un liquide de couleurs différentes se distinguant par également par leurs bouchons bleus, blancs et rouges.
Avec une sorte de compte-gouttes, il fallait d’abord appliquer délicatement sans trop le faire couler, le liquide bleu, puis le rouge. Puis patienter quelques secondes pour que le mot ou la lettre à modifier devienne marron. Ensuite, il fallait appliquer délicatement le produit blanc qui faisait disparaître le mot. Là encore, interdiction totale aux enfants d’y toucher !







