
Il court, il court, le furet
Mon arrière-grand-mère aimait par-dessus tout, gâter ses petits-enfants. Chaque semaine, elle s’en allait à Lyon pour regarnir les rayons de sa quincaillerie. Elle passait alors systématiquement chez Mognat, le chinois d’alors, pour ramener des bibelots pour sa boutique et un petit quelque chose pour les siens. Mais quand arrivait Noël, alors là, elle allait dans une vraie boutique de jouets pour offrir à ses petits-enfants, le nec plus ultra du moment.
Vers les années 70, la nouveauté, c’était les poupées, qui marchent et qui parlent. Deux belles poupées Bella, l’une en habit vert, l’autre en habit orange, pour ces plus grandes-petites filles de l’époque et une plus petite, pour la cadette.
Celle-ci trop heureuse a appuyé toute la journée de Noël, sur le fameux bouton lui permettant de chanter.
Et devinez quoi, vous pouvez interroger tous les survivants de cette journée, ils se souviennent encore de la douce mélodie « il court, il court le furet, le furet du bois mesdames, … » !


