Le Père Noël est toujours de rouge vêtu. Alors revisitons les grands lieux de Paris avec cette belle couleur.

Rouge comme la Tour Eiffel à ses débuts, sur la rive gauche.

Rouge comme le Moulin Rouge, à Montmartre.

Au N°94 bd de Clichy se trouvait en 1850 le bal de la Reine blanche où les ouvrières venait se divertirent après le travail. Le 6 Octobre 1889, Joseph Oller, fondateur de l’Olympia et Charles Zidler y ouvrirent un nouveau bal, le Moulin Rouge. Il fût rapidement très prisé grâce à son attraction principale : le quadrille naturaliste dit le French cancan, jugé très provoquant.

Rouge, comme le rouge à lèvres culte Dior n°999 dans les beaux quartiers.

Rouge sang comme la révolution à Bastille.

En 1982, le présent François Mitterrand souhaita créer un nouvel opéra à Paris. Le site retenu fut l’ancienne gare de la Bastille qui desservait autrefois la banlieue et était désaffectée depuis 1969, à ma suite de la mise en service du RER. La grande salle en granit bleu comporte 2703 places, bénéficiant toutes d’une vision frontale sans l’obstacle de piliers. Les fauteuils en bois de poirier font référence aux instruments à corde, leur velours noir évoque le piano et les habits des musiciens.

Rouge comme l’auréole de Marie sur la rosace de Notre Dame, au cœur de Paris.

Rouge comme l’écarlate de la manufacture des Gobelins, proche du Panthéon.

La famille des Gobelins, teinturiers en écarlate, s’installa dès 1443 sur les bords de la Bièvre, dans le faubourg Saint-Marcel. Jean Gobelin exploita un procédé de teinture écarlate de la laine inventé par son frère Gilles, dont le secret de fabrication fût jalousement conservé par plusieurs générations.

Et rouge comme les pantalons de certains visiteurs du Panthéon !

Toute une palette de rouges et de petites histoires pour nous aider à patienter jusqu’à la venue du Père Noël !