Nous poursuivons notre découverte de Bâle par la visite des quartiers anciens.
Nous débutons par la porte de St. Alban, vestige de la dernière et plus grande fortification de Bâle, datant de 1400.
Le Rhin, en contrebas, est invisible et l’on croirait les tours à quelques pas.
Nous descendons vers le St. Albanteich (Dalbedyych dans le dialecte local), le canal commercial médiéval. Le Dyych a entraîné des dizaines de roues de moulin, ce qui en a fait la source d’énergie la plus importante de la ville pendant des siècles.
Nous arrivons bientôt au moulin à papier, aujourd’hui transformé en musée du papier et de l’impression, dont la grosse roue tourne toujours.
Puis nous longeons le Rhin, face aux imposantes tours Roche, dessinées par devinez qui : les architectes Herzog & de Meuron !
Les mouettes, elles, ne sont pas du tout impressionnées.
Nous découvrons aussi de drôles d’embarcation, de longues barques à fond plat. Elles permettent au batelier de remonter le courant en prenant appui sur les berges grâce à une grande gaffe.
Nous traversons alors le Rhin sur le Schwarzwaldbrücke, dernier pont avant l’usine hydroélectrique,
admirant les magnifiques chalets des pêcheurs au carrelet, cette ancestrale tradition suisse à Bâle.
avant de rejoindre le musée Tinguely.
Là, ce sont de drôles d’engins que nous découvrons,
des sculptures mécaniques mobiles réalisées avec toutes sortes de matériaux de récupération.
Jean Tinguely (Jeannot) est certainement l’un des artistes suisses les plus originaux du XXème siècle.
Repus de mécanique, nous prenons le chemin du retour en longeant la rive opposée.
Nous empruntons alors le Wettsteinbrücke, le deuxième pont le plus ancien de Bâle et le plus long de la ville.
Il nous permet d’admirer la cathédrale, splendide témoin du passé,
et les fameuses tours, emblèmes de la ville moderne.
Mais comment ne pas évoquer les quatre petits bacs, les « Fähri », en activité depuis le 19e siècle, qui permettent eux-aussi de passer d’une rive à l’autre, uniquement mus par la force du courant.
Concluons enfin cette balade d’une rive à l’autre avec cet autre emblème de la ville : le fameux basilic.