Puisque que nous sommes partis, avec Pythagore, dans l’histoire des mathématiciens, restons-y.
En 1619, soit 2200 ans plus tard, Johannes Kepler, célèbre mathématicien et astronome que tu connais certainement, poursuit le travail de mesure de l’univers entamé par Pythagore.
En fait, Johannes Kepler s’aperçoit que l’orbite des planètes autour du soleil n’est pas un cercle, mais une ellipse ! Et ça, ça change tout, car au lieu de simplement tourner autour du soleil, les planètes s’en éloignent et s’en rapprochent, comme le doigt de Pythagore sur la corde.
Ainsi, histoire de faire savant, Johannes Kepler énonce dans son Harmonices Mundi de 1619: le carré de la période de révolution est proportionnel au cube de la distance au soleil.
C’est une bien jolie formule, mais qu’est-ce que cela exprime pratiquement?
L’orbite de Mercure, par exemple, est très elliptique, très allongée. Mercure peut être à la fois très proche du soleil et très éloigné, ce qui dans la gamme fait une octave plus une tierce. Au contraire, la trajectoire de Vénus est complètement circulaire, il n’y a donc pas de point éloigné ou proche, on a un unisson.
Un peu compliqué tout cela? pas du tout, les éditions de micros-livres audios « Papounet et Mamounette », bien aidées par A M (Auteur, compositeur, arrangeur et pianiste de Jazz ») te narrent aujourd’hui la musique des sphères.