Repos pour l’équipage du first et entrainement pour tous les autres.
Mes potes du Léman sont arrivés hier en fin de journée et j’ai retrouvé mon entraineur fétiche. Je suis fin prête, les choses sérieuses vont commencer.

Mais, j’oubliais. Il parait que c’est la canicule à Grenoble (40°C). Ici, c’est tout simplement l’été (27°C) : Nice au Havre (comme ils nomment ici leur quartier : le Nice Havrais).

Regardez ce ciel tout bleu et le Pain de Sucre au premier plan. Non, nous ne sommes pas au Brésil, mais bien au Havre.

L’équipage de mon frère repart avec son fameux bateau N°15.

Dès la sortie du port, ils sont à la traine.

C’est un problème de dérive! Les pros arrivent : 2 sécus les arraisonnent et tentent de la mettre en place, sans succès. Seule issue, rentrer au port et changer de bateau. Escorté par les 2 sécus, ils rentrent à terre et réembarquent immédiatement sur le N°20 toujours à quai. Pendant ce temps, le réparateur intervient et réussit à résoudre illico presto le problème. Mais c’est trop tard, le N°20 a déjà appareillé.

Les résultats restent aussi décevants que la veille jusqu’à ce qu’ils comprennent que, sur ce bateau aussi, la dérive n’est pas complètement baissée. Cette fois, la leçon est retenue : quand le bateau n’avance pas, toujours vérifier la dérive.

Pendant ce temps, moi je m’entraine avec Marseillan puisque aucun entraineur Laser Rhône-Alpes n’est encore arrivé. Nous franchissons le cap de la Hève pour en découdre avec la houle de la Manche. Seul regret, l’entraineur ne donne aucun conseil.

Les 2 jours d’entrainement ont été difficiles pour le moral de la team MED, mais se concluent par une honorable 8eme place à la dernière manche : rien ne sert de courrir, il faut partir à point (et surtout avec une dérive bien en place).

Repos pour moi. J’en profite pour faire un peu de tourisme : les falaises d’Etretat et la fameuse aiguille creuse d’Arsène Lupin.

Et le musée Malraux où je veux à tout prix contempler la première collection d’impressionistes de province : Monet, Boudin, mais aussi Dufy ont vraiement su mettre sur toile la lumière locale.

Pendant ce temps, l’équipage Rhône-Alpin de mon frère fait sa première navigation sur First Class 7.5. Grosse déception au retour au port, le n°15 s’est trainé toute la journée. Impossible de comprendre pourquoi : soit il fait du cap mais n’avance pas, soit il file mais ne cape pas. Grosse discussion le soir avec l’entraineur pour tenter comprendre. Seule explication trouvée : l’équipage est trop léger. C’est vrai qu’il manque le dernier équipier qui n’arrive que demain soir. L’entraineur prendra donc son poste le lendemain pour voir si cela résoud le problème.

L’oeuvre monumentale d’Auguste Perret est toujours aussi éclatante, atypique. Moi, ce n’est pas l’architecture que je préfère, mais c’est certain, le Havre ne peut laisser indifférent.

Cette année, de gros travaux sont en cours. L’arrivée du Tram : là ils sont vraiement en retard sur Grenoble, et le grand stade : là, j’espère qu’ils feront mieux que Grenoble car le stade ne fait pas tout!
Tout est prêt pour le Championnat de France et de nombreux courreurs sont déjà là. J’ai même croisé Zélie, la Martiniquaise qui m’en veut un peu depuis que je lui ai ravi sa place sur le podium à Hourtin.

Après 4 jours de stage de préparation au Monteynard, je rentre passer une courte nuit à la maison avant de voguer vers le Havre pour le Championnat de France de voile Espoirs 2011.
Là, une surprise m’attend : quelques bougies et un magnifique gréement tout neuf pour la saison prochaine car c’est mon dernier championnat de France en Laser 4.7.