C’était la dernière régate de ligue de l’année. Nous nous retrouvions au Grand Large, pour les X-miles de Noël, sous un radieux soleil de Novembre et un petit vent de force 2+.

Et je suis très fière de ma dernière manche : J’ai fini Première ! Et oui, comme des moutons de Panurge, ils ont tous viré alors que la bonne option (la mienne) était de poursuivre ! Résultat : je finis devant tout la flotte, et termine 3ième Lasers Radial. Très belle fin de saison, donc. Mon seul regret : Je n’ai pu assister à la remise des prix, car hivernage oblige, je devais rentrer tôt pour ranger mon bateau bien au chaud. Rendez-vous en 2012 pour de nouvelles aventures venteuses !

Beaucoup de retard pour écrire cet article, prise par la force des éléments …
C’est vrai, les vacances sont désormais déjà loin alors revenons-y un peu.
J’ai d’abord eu la chance de participer au stage national Laser de la fédération française de voile, à Hyères. 4 jours de préparation intensifs avec les meilleurs français.

Au programme :
– Navigation quand le temps le permettait, car le vent était au rendez-vous ! Avis de tempête bien réel : 2 bateaux échoués pendant la nuit, à quelques encablures du port. Voyez-vous même (dès que la photo voudra bien sortir du téléphone de ma mère)

– Réclamations : savoir en porter ou se défendre le cas échéant. Je suis désormais incollable sur les règles de courses !
– Condition physique : eh là, bonne nouvelle, pas de séances de pompes à n’en plus finir, mais un kiné qui explique comment bien travailler ses abdos et autres muscles. Un vrai régal !
– Coaching par Sophie de Turckheim, Championne du monde de Laser Radial jeune en 1999 & Vice championne du monde de Laser Radial en 2005, 2006 et 2009 : Plein de trucs & astuces à tester.
Mon seul regret : nous n’avons pas eu le temps de visionner les vidéos, or j’aimerais bien voir mon super surf sur le bateau de Paul et mon inévitable chute, le deuxième jour sous un vent de force 4.
A la suite de ce stage, j’ai participé au ZHIK Grand Prix international de la Méditerranée. Il portait bien son nom, car énormément d’équipes d’Europe étaient présentes. J’ai sans doute naviguer avec notre représentante aux JO de Londres mais qui sera-t-elle ? Sophie de Turckheim ou Sarah Steyaert (5ème des Jeux olympiques d’été de 2008 à Pékin) ? La bagarre était sévère et c’est Sarah qui l’a emportée à Hyères.

Personnellement, j’ai un peu souffert pendant les 3 jours où le vent était de force 4 et plus. Seule consolation, le jour où il était un peu plus calme (le deuxième), j’ai réussi à devancer mon frère ! (C’est vrai qu’il était peu entraîné, les maths et la physique, c’est pas l’idéal pour être au top en Laser !)

Mais malheureusement, le vent n’a pas soufflé qu’en Méditerranée. Alors que j’étais sur les bords de la grande bleue, la maison de ma voisine (une petite mamie) a explosé en pleine nuit.

Et comme dans l’histoire des 3 petits couchons, le souffle a emporté les maisons (de paille et de bois) alentours.

La mienne était sans doute en briques, car elle a vaillamment résisté. Mais le souffle l’a bien endommagée : Plus de porte au rez-de-chaussée, le figuier est rentré au garage, avec les parpaings de la maison voisine.Le souffle a fait sortir les fenêtres de leurs gonds (et ma chambre toute neuve est à refaire !),les plafonds de placo sont largement fissurés (et ma mère, comme les Gaulois, craint que le ciel ne lui tombe sur la tête !)

Et dans le jardin, c’est l’apocalypse …

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A la vue des dégâts alentours, je peux vous assurer que le vent était de force 12 dans mon quartier, cette nuit là. Et dire, que j’étais allée le chercher à Hyères !

Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !

C’est vrai que le Lac est toujours aussi beau, surtout en cette automne ensoleillé.

Mais où je ne suis pas tout à fait d’accord, c’est sur le tout premier vers : Nous avons attendu longtemps que le vent veuille bien se mettre à gémir, sans grand résultat. Une petite risée nous a quand même permis de faire une unique manche. Mais c’est dommage !

Surtout qu’à Nernier, petit village médiéval à quelques kilomètres d’Yvoire (son grand frère beaucoup plus touristique), l’accueil est toujours chaleureux, et les lots remis aux vainqueurs, toujours utiles pour les marins. Ma première place en Radial féminine a d’ailleurs été récompensée d’un beau bout de 14 mètres. Et vu le nombre de concurrentes, cela va être vraiment facile de faire des podiums cette année !!!

Allez bon vent et à la prochaine !

Nouveau départ pour ce championnat de ligue, et cette année, dans la cour des grands !
Eh oui, adieu mon gréement 4.7, bonjour le radial.
Fort heureusement, les conditions n’étaient pas trop difficiles en ce début d’octobre à Paladru.
Après une bonne brume matinale,

Le soleil était de la partie, avec un tout petit vent, juste bon pour valider les 2 manches de la régate. Je termine 8ième, à 3 places de mon frère qui a eu plus de chance que moi, en particulier avec le photographe.

D’ailleurs, je ne comprends toujours pas pourquoi ce dernier a préféré photographier mes voiles plutôt que mon bateau. Mystère !

Ca y est, le Championnat se termine sur une météo très changeante tout comme les résultats.

L’équipage du First 7.5 a eu un petit problème technique sur la 1er course. Il a dû faire demi-tour pour récupérer sa VHF tombée à l’eau. Il a tout de même terminé 11eme. La seconde course s’est mieux déroulée avec une place de 7eme malgré un départ raté. Classement final : 24eme. Fourbus mais heureux, les marins rentrent au port, tellement grisés qu’ils s’amarrent à la place du voisin.

Le demi-tour du bateau est un peu fastidieux contenu du vent.

Quant à moi, je prends de mauvaises options dans le début de la 1er course et doit cavaler pour remonter à la 12eme place. Je suis plus dans les éléments pour la dernière course et termine 5eme. Au final je gagne encore 2 places au classement général pour terminer 7eme au scratch et 2eme fille.

Tout au long de la semaine, il aura fallu batailler dur tout comme pour rentrer au port :

d’abord passer le barrage filtrant,

annoncer le numéro de sa mise à l’eau (j’avais pourtant le N° 1 !), remonter la minuscule cale de mise à l’eau.

Bye-bye le Havre et la Haute Normandie et peut-être à l’année prochaine pour de nouvelles aventures.