Dimanche 25 avril, c’était notre deuxième régate de ligue de l’année. Et là, oh surprise, 5 laser 4.7 en course. Enfin de la concurrence !

Au global, nous étions plus de 100 bateaux, toutes catégories confondues.

Mes potes du Léman étaient là, bien évidemment !

Malheureusement, le vent n’était pas vraiment au rendez-vous et nous n’avons pu courir que 2 manches ; mais sous un soleil radieux, comme en plein été.

J’ai d’ailleurs eu un peu chaud puisque j’ai fini 2^ième de la première manche. Fort heureusement, j’ai gagné la seconde et emporté la victoire avec un trophée de champion (un peu lourd, dommage qu’il ne soit pas en or massif !).

A la prochaine, sur un lac isérois, cette fois  : Charavines ou Paladru, comme vous préférez !

Pour le week-end de Pâques, je ne suis pas allée à la chasse aux oeufs mais j’ai écumé la Méditerranée. Eh oui, j’ai séché les cours du vendredi pour me lever à l’aube et rejoindre la superbe baie d’Hyères car c’était l’étape française de l’Europa Cup : plus de 500 participants venus de tous les pays d’Europe : 139 L4.7, 278 Radial & 100 Standard

Le premier jour, j’ai eu quelques petits problèmes matériels : ma garcette a lâché et ma bordure s’est fait la malle. Sous 16 à 18 nœuds, difficile de regréer seule en mer. Fort heureusement, un entraîneur de langue française est venu à mon secours et j’ai réussi à finir la manche dans les temps. Ouf !

Au briefing du soir, l’entraîneur et le big boss de la ligue ont un seul mot d’ordre : nous nous foutons du classement (compte tenu du niveau des participants) mais fixons nous un objectif : le mien = faire un bon départ à la régate du lendemain.

Au fait, vous savez ce qui est le plus difficile : retrouvez son entraîneur dans la foule des sécus rouges. Ah le voilà mais pas de face !

Deuxième jour, objectif atteint : j’ai pris un départ CANON.

Ils n’en revenaient pas sur leur sécu ! et sur le premier 1/3 du premier bord, j’étais première (devant Hugo, le top de l’équipe).

Les choses se sont vite gâtées et la deuxième journée s’est terminée comme la première, dans les profondeurs du classement. Au briefing du soir, tout le monde a cependant pu admirer mon super départ, filmé comme il se doit et tous, en étaient baba !

Un petit aperçu de la sortie du port mais n’avez-vous reconnu ?

Le troisième jour, le vent monte encore de 24 à 25 nœuds. Les masters de Charavines sont anéantis et ils ne prennent même pas le départ. Dans ses conditions difficiles où désallage et chapotage sont au rendez-vous, je ne me débrouille pas si mal (après le coup de vent de février, il est vrai que ce n’est pas si terrible). Seul hic, l’eau est toujours aussi salée !

Même pour rentrer au port, ça surfe : mon frèrot en action !

Enfin, arrive le dernier jour où je commence vraiment à m’éclater (le vent atteint des pointes de 25 à 26 nœuds) D’ailleurs les résultats sont au rendez-vous : sur mon rond, plus de 10 concurrents derrière moi lors du passage de la ligne d’arrivée. Du jamais vu, même l’entraîneur n’en revient pas.

Ma dernière rentrée au port, super cool à l’abri de la jetée

Alors quand je lis sur le blog du YCGC que les retours du déplacement à Hyères, sont mitigés : Pas d’accord.

C’était GEANT à tous les sens du terme ! 

Un petit quizz pour terminer : maîtrisez vous la géographie & les abréviations de nos pays d’Europe ? Si je vous dis MNE, vous me dites MONTENEGRO bien sure !

Alors, voici la liste des participants, à vous de devinez d’où ils venaient !

FRA(facile), POR(ma langue préférée), GER(celle de mes amies), SUI (les ennemis de mes potes du Léman), SWE(pour Ingrid), et tous les autres ALG, AND, AUT, BEL, CRO, CZE, DEN, ESP, EST, FIN, GNR, HUN, IRL, ISR, ITA, LTU, MNT, MDA, MON, NOR, NED, POL, SRB, RUS, TUN, TUR, UKR, SMR.

Et quand je vous dis que c’était cosmopolite, voyez plutôt !

Et un petit zoom sur l’allemagne, bien groupée

 

Bon vent et à la prochaine !

La première régate de ligue 2010 au Grand Large (à Lyon) a bien failli être annulée.

Car Martine, présidente du comité de course, ne rigole pas avec la sécurité.

C’est vrai qu’il faisait un peu frais ce dimanche 14 mars. Pas d’iceberg sur le plan d’eau mais presque : Température de l’air : 8°C, Température de l’eau: 4°C !

Nous avons insisté et finalement, la régate a été maintenue.

Parole de marins, vu nos équipements, nous n’avons pas eu froid !

Vous voulez vraiment connaître mes résultats : 1ère avec en prime, une petite coupe et surtout une veste polaire. Les lots avaient été parfaitement choisis ! Mais, m’avez-vous retrouvé sur la photo des concurrents isérois ?

Cette année,malgré la neige, j’ai laissé les skis au garage. J’ai préféré le vent de la baie d’Hyères  aux sommets enneigés de Crest-Voland et c’était un excellent choix.

Le vent était bien là (J’en ai même cassé mon haut de mât) et en prime, le soleil était au rendez-vous.

Vous avez compris, j’ai passé mes vacances d’hiver à la mer : D’abord, pour m’entraîner une petite journée avec mes collègues du Léman français, puis participer à la régate organisée par le COYCH dans le cadre du championnat de la méditerranée et enfin, participer au stage que la ligue Rhônes-Alpes organisait pour les candidats au championnat de France 2010 à Giens.

Du vent, j’en voulais, j’en ai e eu !

Déjà, lors de la régate, j’ai réussi à naviguer par force 5-6. Mais le plus drôle, c’est pendant le stage, le mercredi, où un coup de vent soudain (non prévu par la météo), à toucher la presqu’île de Giens.

Nous démarrions notre après-midi et comme par hasard, les 4.7 et les planchistes, nous étions les premiers sur l’eau. « Rien ne sert de courir » dit le proverbe, nous aurions dû suivre cette maxime, car le vent est arrivé et sauve qui peut !

L’encadrement a appelé le CROSS (Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage). Un hélicoptère est même venu survolé notre zone pour repérer les planchistes à la dérive. Pendant ce temps, moi, j’étais sur la dérive (de mon bateau), à attendre les secours. Cela a été un peu long car priorité aux planchistes. 

Mon entraîneur a eu plus peur que moi, car il m’avait perdue, ne voyant que mon bateau qui faisait la machine à laver sans moi, puisqu’un autre entraîneur m’avait déjà récupérée !

Comme dit le proverbe, « rien ne sert de courrir, il faut partir à point ». C’était bien le cas ce jour là, car le coup de vent passé, tous les stagiaires sont ressortis sauf nous, les premiers, trop épuisés pour repartir. Dommage ! Heureusement, d’autres occasions se sont présentées.

 

 

 

Côté résultats, je suis satisfaite, j’ai acquis mes gallons pour faire partie de l’équipe régionale et termine 3ième fille du classement un peu bizarre du trophée Haribo (avec quelques bonbons à la clé).

Après un bon lavage à l’eau douce, quelques coutures sur la voile & un nouveau haut de mât (merci papa), le bateau est fin prêt pour la première régate à Lyon le 14 mars avant de repartir pour Hyères, côtoyer les pros, lors de l’Europa Cup.

Il ne me reste plus qu’à travailler mon gainage, dixit le boss, car les tests physiques ont révélé quelques faiblesses sur ce point, quelques séances d’aviron en perspective !

Mais, à la mer, comme à la neige, le passe-montagne est de rigueur car le vent reste un peu frais en février.

Bon vent à tous !

Samedi dernier, j’étais invitée à l’assemblée générale du comité départemental de la voile de l’Isère. Et devinez ce qui m’attendait : le catamaran banque populaire V !

Pas l’original, car avec ces 40m de long et 23 de large, j’aurais un peu de mal à le stocker, même dans les hangars de mon grand-père.

Mais une réplique à l’identique, toute aussi fragile que l’orginal, comme me l’a expliqué le représentant du sponsor officiel de la voile. D’ailleurs, il était si inquiet pour la maquette qu’il me l’a emballée dans un énorme carton.

Bonjour le transport ! Heureusement que papa était là pour m’aider car, en prime, j’ai aussi ramené le trophée 2009.

Le challenge va être de le garder car mon frère est prêt à tout pour me le ravir cette année !

En attendant, n’oubliez pas de suivre les exploits de ma mascotte. Maxi Banque Populaire V détient aujourd’hui le record de la traversée de l’Atlantique