Ecoutez cette histoire, Que l’on m’a racontée, Du fond de ma mémoire, Je vais vous la chanter
Elle se passe en Provence, Au milieu des moutons, Dans le Sud de la France, Au pays des santons

Petite ballade d’échauffement, c’est le premier jour. Mais comment va-t-on passé cette falaise ?

via une mini via ferrata mais sans les baudriers !  Un sentier finalement très bien équipé en câbles et une sortie splendide aux Portes.

Le deuxième jour,ce n’est pas la saint Martin, nous avons un jour de retard !

Mais nous nous rendons tout de même au fameux trou St Martin

 

 Le paysage est grandiose sur cette barre des Dourbes, pas de risques de surpopulation.Nous rencontrons, en tout et pour tout, 3 humains !

Par contre, nous découvrons des mouflons qui ne semblent pas vraiment apprécier les paparazzis !

 

Le troisième jour, c’est le néant. Mon iphone affiche d’entrée la couleur : aucun service disponible. Je ne l’avais jamais vu dans cet état !

Il faut dire que pour venir dans cette vallée du bout du monde, nous avons dû franchir plusieurs torrents à gué (un 4×4 aurait été plus judicieux que notre break) et rouler pendant quelques kilomètres sur une route bien évidemment non goudronnée. Là encore, à part une bergère et ses chèvres, pas grand monde !

Mais la ballade est sublime : rendez vous aux eaux tortes

enfin jusqu’à la dernière partie : Pourquoi redescendre sur le bon sentier quand un petit détour décrit dans le guide, nous propose une variante vers le plan Vauthier. Là, commence la galère ! Des forestiers ont totalement détruit le sentier. Nous descendons au jugé, avec le saint GPS, qui nous conduit direct en enfer (aux bords d’un magnifique précipice !) Nous devons faire demi-tour, remonter la pente bien raide pour finalement décider de suivre une coulée. Elle nous conduira bien en bas mais de l’autre côté du torrent. Une passerelle est indiquée sur la carte en amont. Nous remontons donc le torrent mais horreur, malheur, la passerelle a été détruite par la dernière crue. Il nous faut donc traverser avec les moyens du bord. Ouf, le bas des pantalons est un peu humide mais l’obstacle est franchi. Nous arrivons à 17h à la voiture, il fait 3 degrès et nous sommes seuls au fond de la vallée déserte. Mais devinez quoi : c’était un vendrerdi 13 !

Le jour suivant est plus cool, d’abord une dalle aux ammonites qui nous a un peu laissé sur notre faim, puis la grotte Saint Vincent

avant d’arriver sur les crêtes de la grande Aiguille, passage  un peu délicat car là encore, nous avons choisi la variante la moins empruntée !

Les vacances sont terminées. Nous rentrons vers le nord mais il fait si beau que nous faisons une dernière halte (et ballade) au vallon de la Jarjatte.

Nous sommes tant de fois passés par Lus La Croix-haute sans jamais nous y arrêter.

Pourtant là aussi, Que la montagne est belle !

 

 

Pendant que certains enchaînent les colles, DM, DS à un rythme effréné (eh oui, les concours arrivent à grands pas), d’autres naviguent sur tous les océans.

Cette semaine, c’était sur la manche avec le Trophée de l’Ile Pelée (si comme certains dans la famille, vous n’êtes pas très calés en géographie, je vous rappelle que c’est proche de Cherbourg) : le Championnat de France FFSU et de la Coupe d’Europe Universitaire. C’était la vingtième édition cette année.

Parmi les équipages, l’un a retenu mon attention :  il termine 12ième sur les 25 (résultat très honorable avec un skipper d’eau douce !!)Et pour finir, revenons au lycée avec cette petite citation de Baudelaire

Homme libre, toujours tu chériras la mer.

Bon vent à tous !

 

2014 tire à sa fin. Il est temps pour moi de vous souhaiter une excellente année 2015.

Les as de la géographie auront reconnu :

• Kilkenny et le château des « Butler » (le fameux garde du corps d’Artémis Fowl)
• Le tour de l’aiguille de la Vanoise
• Kilmore Quay (Irlande)
• Le château de Viviers (Ardèche)

 

Mercredi 29 octobre, ma grand-mère s’en est allée. Je vous propose de faire un dernier tour dans son atelier, avant que ses outils et autres trésors ne partent dans d’autres mains.
Entrons donc dans le monde magique des livres ! Car oui, ma grand-mère aimait les livres, les aimait tant qu’elle leur redonnait vie et avait même fait de cette activité, son métier. Alors avez-vous deviné lequel c’était ?

Elle était relieur. Un métier en passe d’être oublié, où les techniques du passé transforment un simple livre, comme ces banales « livres de demain », en œuvre d’art.
Avouez qu’à l’heure de l’e-book, le nom de cette collection paraît désormais bien désuet.
Le premier objet insolite de l’atelier est sans doute celui-ci.

Un cousoir m’a-t-on dit car une des premières étapes, dans la reliure d’un livre, consiste à en coudre les cahiers.
Viennent ensuite les papiers et surtout les plus magiques, les papiers à la cuve. Là, secret de Polichinelle. Je ne sais pas ce qu’elle mettait dans ses bacs, mais pour en avoir fabriqué avec elle, c’était vraiment magique ! Les couleurs, mélangées au peigne, le bain de la feuille blanche qui ressort marbrée des différentes couleurs. Un jeu d’enfant dont je garde quelques exemplaires.
Mais passons maintenant à la couverture. Là, un nouveau matériau entre en jeu : le cuire. Des peaux de toutes tailles, couleurs, types d’animaux attendent dans des malles.
Il y a même une longue peau de reptile de 3 mètres au moins et les outils associés : les couteaux à parer.

Puis viendra une des étapes les plus difficiles, la dorure et tous ses accessoires :
des dizaines de fers à dorer,
des polices de caractères de toute taille
et de l’or en feuille
Ma grand-mère était une véritable fée clochette, capable de déposer de l’or là où elle le décidait !
Tous ces outils, elle les avait certainement utilisés avant de m’offrir ce grand classique de la littérature enfantine, il y a quelques années. Eh oui, ce simple livre de la bibliothèque rose transformée pour moi, en livre d’art.

Alors dorénavant, quand vous ouvrirez une bibliothèque, n’oubliez-pas, ces mille trésors sont sortis d’un atelier comme celui de ma grand-mère !

Et si son amour pour les livres vous laisse encore sceptique, le petit bijou que voilà vous ôtera vos derniers doutes.

eh oui, les vacances sont finies et j’ai déjà embarqué pour la rentrée, faute d’avoir pu naviguer cet été.

Bon vent et bonne rentrée à tous