Au pays d’Evinrude

Aujourd’hui, direction le parc national des Everglades (pour découvrir un peu de l’univers de Bernard & Bianca !).

Première étape, récupérer un bolide à l’agence de location, car pas de transport en commun possible pour l’excursion du jour.

Et voici ce que l’on obtient en prenant la voiture la plus petite et la moins chère. Cela doit correspondre à une des catégories les plus élevées en Europe !

Direction donc les Everglades, ce qui nécessite de traverser d’Est en Ouest toute la ville de Miami.

Premier test de conduite sur les rues et autoroutes américaines. Déjà, un bon point, les américains ont l’excellente idée de rouler à droite !

Bon, ensuite, il faut arriver à s’aiguiller à travers les intersections en tous sens, tout en se faisant doubler par la droite ou la gauche indifféremment en permanence.

Visiblement, ici on roule vite sur les autoroutes, plus de 10 ou 20 miles plus vite que moi , qui roule déjà à la vitesse max indiquée…

Une fois sorti de Miami, je prends la route 41, qui traverse le parc des Everglades, avec toutes les caractéristiques d’une route américaine : elle est droite à ne plus en finir. Attention à ne pas s’endormir au volant…

Premier arrêt du jour, la Shark Valley. Pourtant, pas de vallée (le parc est ultra plat), ni de requin.

Direction le Welcome Center afin de louer un vélo pour effectuer une boucle de 24km en plein cœur du parc avec un nouveau bolide !

Et devinez quoi ? La piste est d’un rectiligne parfait !

Sur la route, un nombre impressionnant d’animaux : oiseaux en tous genres, libellules, papillons, poissons, etc…

Autour de la route, des « prairies » avec 20 à 40 cm d’eau, parsemées de bosquets.

Et au bout de la piste, une tour d’observation permet de prendre de la hauteur afin d’admirer l’étendue de la zone.

En empruntant la piste du retour pour former une boucle, une pointe de déception germe en moi : je n’ai pas encore aperçu l’animal maître des lieux : l’alligator.

Ce n’est pourtant pas faute d’avoir cherché depuis le début de la balade.

Est-ce la mauvaise saison ou le mauvais moment de la journée ? Je finis cependant par m’arrêter au niveau d’une personne qui en avait repéré un !

C’est qu’ils sont bien cachés les bougres !

Mais une fois qu’on a compris où ils se cachent, on finit par en apercevoir d’autres :

Pas de danger, ils ne s’attaquent pas à l’homme, sauf s’ils sont eux-mêmes attaqués ! Et voilà, la boucle est bouclée, et laisse plein de souvenirs de cette faune et flore abondante !

Je reprends la voiture pour me diriger vers l’attraction touristique phare du coin : les tours en aéroglisseurs. Car, comme l’eau est très peu profonde, mais omniprésente, c’est le seul véhicule qui peut facilement se déplacer dans les Everglades.

Et nous voilà parti pour 45 minutes de balade. Nous ne somme que 5 à bord, et même si le tour est clairement touristique, il en vaut la peine. De quoi voir d’autres alligators de plus près,

des bébé alligators,

et d’en apprendre un peu plus sur l’écosystème grâce au guide.

Enfin, je termine la journée par un tour en voiture dans la Cypress National Preserve, en empruntant la « scenic road », une route en gravier d’une quarantaine de kilomètres.

L’environnement est un peu différent, l’eau est toujours omniprésente, mais l’herbe a laissé place aux arbres

Et devinez quoi ? Encore plein d’alligators !!!

Encore un superbe endroit, même si les graviers de la route auront un peu blanchi la voiture de location…

Demain, autre environnement, rdv 9h sur le ponton G de la Marina de Miami Beach, pour le début d’une nouvelle aventure.

L’Amérique, l’Amérique

Vous avez sans doute en tête des images de Miami Beach (merci les séries)

Mais Miami, ce n’est pas que la plage !

C’est depuis longtemps un lieu de villégiature. Pour preuve, cette villa (La villa Vizcaya) construite par un nanti de Boston au début des années 1900, pour venir y passer l’hiver. L’habitation tente de reproduire une vielle villa italienne, et il faut avouer que cela est plutôt réussi.

mais Miami est aussi une ville avec son métro aérien

Little Havana, le quartier cubain et ses parties de dominos

Wynwood, un ancien quartier industriel, devenu un haut lieu du street art.

Bienvenue à Miami !

Vacances : les tendances 2019

Pour certains, les vacances riment avec nature et montagnes,

et randonnées hors des sentiers battus (vive Mr GPS)

D’autres profitent de Septembre et ses belles journées ensoleillées pour grimper en duos

ou s’élancer de branches en branches

Et quand Novembre et ses premiers frimas arrivent, certain file au pays de l’oncle Sam

pour découvrir Miami beach

et ses spécialités culinaires !

Ici tout est flashy

ou de taille XXL

Tendances à suivre …

L’été est là

Et oui, vous l’aurez remarqué, l’été est là.

Et avec lui, les fortes chaleurs et les transhumances…

Au choix pour les rafraîchissements :

Paris et son Jardin des plantes

Ou Bâle et sa descente du Rhin

Charlie a visité la chocolaterie, Marion la Roche Tower. En moins de temps qu’il ne faut pour dire « Ouf », l’ascenseur vous propulse en haut !

Bien le bonjour de Basel et bye bye Gif sur Yvette

Les 12 travaux d’Hercule

Rendez-vous à Paris pour évoquer non pas la 43ième édition du marathon mais un autre challenge issu aussi de la Grèce antique : Les 12 travaux d’Hercule.

Rénover un petit appartement peut s’apparenter à cette légende pour des amateurs en métiers du bâtiment. Revenons donc à nos 12 « petits » travaux / « grosses » galères.

1- Outils et charges

D’abord,  le dit appartement n’est pas à côté. Il est en plein centre d’une des plus grosses villes d’Europe.

Et qui dit travaux, dit outils : Il faut donc penser à tout et réussir à le caser dans l’automobile !

Reste qu’une automobile à Paris, ce n’est pas le moyen de transport le plus adapté. Un vélo est beaucoup plus rapide (quand on ne se fait pas voler la selle).

Imaginez le tableau : transporter deux gros seaux de colle à carrelage (25 kilos chacun) sur une bicyclette, qui plus est, sans selle. Non, nous ne sommes pas en Chine mais bien en France ! Pas de photos, quel dommage, mais un vrai défi ardemment relevé.

2- Monte-charge

Notre petit appartement est idéalement situé mais au quatrième étage d’un immeuble de début 1900 (et bien évidemment sans ascenseur).

Mollets et abdominaux vont être largement sollicités pour monter et descendre outils et matériaux.

Petite liste non exhaustive de ces derniers :

  • 6 sacs de 30 kilos de mortier
  • 9 boîtes de 20 kilos de carrelage
  • 5 pots de colle à carrelage (2×25 kilos, 2×8, 1×10)
  • 2 pots de 10 kilos de peinture
  • 3 sacs de plâtre et enduits divers
  • 1 plaque de Placoplâtre

Bref, un peu plus de 500 kilos de matières premières à hisser dans l’escalier de bois de la belle époque.

3- Démolition

Notre petit appartement est agencé à l’ancienne mode.

Aérer la pièce à vivre en abattant quelques cloisons est primordial pour le rajeunir.

C’est donc parti pour l’usage des burins et massettes.

Heureusement les murs en carreaux de plâtre cèdent facilement sous les coups assénés avec l’énergie des débuts de travaux.  

Encore faut-il ne pas tout détruire sauvagement afin que le ciel (enfin le plafond) ne nous tombe pas sur la tête !

Petite insomnie, message d’alerte, puis consolidation en priorité de l’ossature du plafond pour y remédier.

4- Évacuation des gravats

Maintenant que les murs sont en miettes, il faut évacuer les gravats.

Mais pour quelques mètres carrés de cloisons, combien de sacs faut-il ?

Ce sont 35 sacs d’environ 25 kilos (avec le carrelage) qui seront à faire disparaître pour retrouver un peu d’espace dans notre petit appartement.

Le voyage à une première déchetterie se solde par un échec, faute de bennes accessibles.  Une seconde, située quelques kilomètres plus loin  (lesquels seront parcourus à vitesse de parisien), les accepte enfin. Pour gagner du temps, nous ferons appel à une société tierce pour en enlever la moitié (qu’il aura fallu malgré tout, descendre dans la cour).

Faites le compte, 875 kilos de déblais descendus depuis le quatrième, sous le regard vigilant de la mamie concierge.

Pour faciliter le convoyage, un mini diable semble l’accessoire indispensable. Mais le franchissement du premier trottoir lui sera fatale ! (Il était pourtant prévu pour une charge de 60 kilos !)

5- Plomberie

Réagencer notre petit appartement nécessite de déplacer quelques tuyaux (évacuation et arrivées d’eau d’évier).

Nous les suivons sans problème en cassant la dalle petit à petit. Ils ne partent malheureusement pas dans la direction escomptée…

Braser le gros tuyau d’évacuation en cuivre nous effraie un peu, malgré le cours de soudure pris en accéléré le weekend d’avant.

Nous décidons donc de faire « appel à un ami ». Deux colis nous sont donc envoyés en express par le TGV.

Ils nous sauvent la situation et nous donnent un petit coup de main complémentaire pour enlever l’ancien carrelage.

6- Electricité

Avec quelques pans de murs en moins, notre petit appartement paraît déjà plus grand et s’avère plus lumineux. Mais un petit lifting électrique lui fera le plus grand bien.

C’est donc parti pour l’identification des fils du tableau électrique : mais l’imbroglio arrivant aux disjoncteurs ne décline pas facilement son identité. Et, cerise sur le gâteau, les gaines se divisent en plusieurs autres sous le plancher, rendant impossible de tirer du câble réseau en lieu et place de fils électriques coincés dans les bifurcations des gaines.

L’appartement connecté, pourtant un MUST pour le nouveau propriétaire, n’est pas encore garanti !

7- Plafond

Notre petit appartement est maintenant un peu nu après toutes ces actions. Il lui faut un nouveau plafond pour la cuisine.

Pour cela, il a déjà fallu transporter sur la galerie de la voiture (fort heureusement, grand beau sur Paris pendant ces derniers jours) et  hisser au quatrième étage une plaque de Placoplatre (2m40 x 1m20) : dans l’escalier, ce n’est pas coton !

La plaque préparée, nous attendons la venue d’un nouvel ami pour la poser. Altitude attendue : 2m60. Avec un petit tabouret pour assister deux escabeaux, c’est trop physique !  La première tentative échoue.

Nous bricolons un petit étai, anticipons la traversée des fils électriques et retentons. Mais, à la première fixation, certaines suspentes ne résistent pas à la charge. La deuxième tentative échoue.

Le moral est au plus bas. Que faire pour que le plafond tienne ?

Une bonne pose et une réflexion intense nous font opter pour des trous plus étroits pour les chevilles de suspentes. Tout est repris et la résistance à la charge, testée, avant de présenter à nouveau la plaque.  La troisième tentative est un succès total. Nous maîtrisons désormais parfaitement l’épaulé-jeté de la plaque de Placoplatre. Maintenant, ce sont les batteries des visseuses qui sont mortes … Utiliser la perceuse résoudra ce dernier aléa.

8- Maçonnerie

Le pauvre petit appartement est cependant en piteux état après toutes nos destructions. Le sol de la cuisine ressemble à Verdun. Il est grand temps de lui restaurer sa chape. Maçons à vos truelles !

Auparavant il faut remettre le sol à niveau et pour cela, ôter toute la colle de l’ancien carrelage.

Tactique 1 : Marteau et burin : c’est épuisant et inefficace

Tactique 2 : Marteau-piqueur : c’est destructeur

Tactique 3 : Humidification et disqueuse : à retenir, mais imaginé trop tardivement.

Beaucoup d’huile de coude pour une chape prête à accueillir à un nouveau revêtement. Ouf, elle est suffisamment basse pour que l’épais carrelage ne soit pas plus haut que le plancher !

9- Plâtres et enduits

Après le sol, il est temps de reboucher tous les autres trous de notre petit appartement (et il y en a).  Plâtre et spatules sont à l’œuvre.

La difficulté principale réside maintenant dans le lavage des accessoires.  Difficile de vider son seau dans le caniveau quand on est au quatrième étage. Nous optons alors pour des récipients jetables. Que de trous à boucher ! Et bientôt les récipients viennent à manquer. Les allers-retours au magasin de bricolage du quartier maintiennent nos petits mollets en forme.

10- Parquet

Notre petit appartement dispose de bons vieux planchers pour lesquels un ponçage et une vitrification s’imposent.

Mais quels outils utiliser ?

Nous disposons d’une ponceuse vibrante et d’une ponceuse orbitale qui ne se montrent pas très bien adaptées à notre ouvrage. Après une journée de galère, nous investissons dans une ponceuse à bande, providentielle!

Réparer une larme abimée nous demande aussi beaucoup d’énergie et de temps (qui commence à nous manquer).  Mais surtout, le ponçage couvre de sciure de bois toute la chambre. Notre vieil et vaillant aspirateur aura fort à faire.

11- Peinture

Notre petit appartement dispose d’une chambre qu’un rafraîchissement de teint rajeunirait. En avant pour la peinture !  

Après un bon lessivage, nous démarrons celle-ci (et la galère du plafond). Pas facile de peindre à 2m80 de façon homogène. Les cervicales fatiguent et les détails des moulures prennent du temps.  Cependant, la chambre fait peu à peu peau neuve. Ceci, avant la réfection du plancher car la sciure vient tout salir.

Malheur à nous, nous passons une éponge mouillée sur les murs qui incruste la poussière. Il nous faudra repeindre après la vitrification du parquet…

12- Carrelage

Pour garder l’âme de ce petit appartement, il lui fallait un carrelage de prestige, de beaux carreaux vieillis de forme hexagonale. Séance carrelage au programme.

Difficultés n°1 : La coupe. Les carreaux se coupent facilement mais pas toujours là où c’était prévu. La meuleuse sera donc la compagne de la carrelette (bonjour le bruit et la poussière).

Difficultés n°2 : La pause sur un sol inégal. Beaucoup plus de colle que nécessaire nécessite un réapprovisionnement d’urgence de celle–ci.

Après une séance joint « two fingers in the nose », le sol est magnifique.

Nous pouvons enfin souffler, le gros œuvre est terminé et notre mission, en grande partie achevée.

Il reste bien sûr quelques finitions mais comme dit l’adage : « Paris ne s’est pas faite en un jour ».

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