« Larguer les amarres Et quitter le port Bien tenir la barre Bâbord et tribord Voguer vers nos rêves Tracés au sextant Voyager sans trêve Au soleil levant Au soleil levant »
Découvrons au fil des jours le journal de bord de notre navigateur
Baie de Storevågen
L’île de Fedje
L’île d’Alden
En route pour Norangsfjorden
Depuis le fjord de Geiranger
Et maintenant du haut du Laushornet qui surplombe le fjord de Geiranger
La navigation se termine aujourd’hui à Molde.
Il faut rentrer à Bergen par un autre moyen, en admirant les côtes d’encore plus haut
Quand la Suisse nous fait découvrir les trésors de France !
Car c’est bien sur recommandation d’un Suisse, amoureux, entre autre, du Moyen Age, que nous avons organisé nos retrouvailles familiales printanières, cette année, proches du château de Guédelon.
Mais pour atteindre La Puisaye en venant de Suisse, c’est un long chemin. Il passe par Besançon, où l’on peut, cette année, voyager dans l’univers du Petit Prince.
Mais revenons à ce projet fou : bâtir un château fort avec les techniques de l’époque, grâce à l’archéologie expérimentale.
Tout a démarré d’une carrière abandonnée, en forêt de Puisaye, qui fournira toutes les matières premières nécessaires à la construction.
Remontons maintenant le temps.
Nous sommes aux alentours de 1250, le petit seigneur de Guédelon a décidé de faire bâtir son logis, à l’abri des attaques.
Tous les corps de métiers sont à l’œuvre pour faire avancer le chantier.
En commençant par les carriers qui extraient la pierre,
les tailleurs de pierre, qui la façonne,
les maçons qui doivent réussir à la hisser là où il faut,
grâce à la cage à écureuil.
Mais il faut aussi des forgerons pour réparer les outils
des peintres pour préparer les peintures
des tuiliers, des charpentiers, des menuisiers, des teinturières,
des vannières
et même des inspecteurs de travaux finis !
Mais pas forcément très opérationnels pour bâtir un arc en plein cintre.
Il était grand temps que nous venions découvrir le chantier car le château est bientôt achevé.
Le logis seigneurial est terminé
extérieur
comme intérieur
peint avec les couleurs locales.
Tout comme la tour de la chapelle
et c’est du solide !
Nous avons aussi testé pour vous le pilori
pas confortable du tout …
Et pour conclure, n’hésitez pas à un instant à prendre la route de la Puisaye