Allez, une fois n’est pas coutume, nous allons parler de vélo, toutes les formes de vélo, même les plus médiatisées comme le fameux tour de France !
Car cette année, il fait escale dans tous mes pays d’adoption.
D’abord le Danemark.
Il était aujourd’hui à Sonderborg, vous vous souvenez ? De la ville et son château, de ses bateaux anciens
et de ses robustes bicyclettes
Le tour de France sera aussi bientôt en Suisse où il va arpenter, non pas ma terrasse comme je l’ai fait pour une grande occasion, mais le canton de Vaud.
Et croyez-moi, même les Suisse germanophones adorent cette incroyable machine mise à l’honneur par la grande boucle.
Je vous propose aujourd’hui de voyager entre le virtuel et le réel pour vous faire découvrir ma ville d’adoption : Bâle.
Pour le 125 ième anniversaire de Roche, 10 artistes ont participé à une exposition en réalité augmentée sur le thème « Célébrer la vie ». Découvrons ensemble quelques unes de ces œuvres.
Sur la MünsterPlatz, jouxtant la cathédrale, me voilà au milieu d’un beau troupeau de moutons. Avouez que ce n’est pas banal !
Avec « Schaf 1.5 », Marc Lee établit plusieurs liens avec des développements scientifiques et technologiques : les moutons font partie des premiers êtres vivants domestiqués et, en 1996, le mouton « Dolly » a été le premier mammifère cloné. En outre, Lee se penche sur l’homogénéisation croissante de notre monde globalisé, dont la disparition des espèces fait partie, tout comme l’optimisation croissante des animaux d’élevage pour les besoins humains.
Outre son centre ancien, Bâle se caractérise aussi par le fleuve qui la traverse : le Rhin.
L’occasion de découvrir une nouvelle œuvre : un objet tridimensionnel qui change constamment de forme et qui plane au dessus de l’eau, recouvert d’un tissu reflétant le ciel.
(« The Cycle of Life », Andy Picci) La sculpture thématise le changement de la vie elle-même, reflète les différentes phases de la vie, de la naissance à la mort, comme un cycle incessant et répétitif de formes et de corps qui se fondent les uns dans les autres. La sculpture reflète la fluidité et l’instabilité de notre monde numérique. Elle suscite la curiosité de décrypter cette forme changeante qui, comme notre propre avenir, reste cachée à nos regards.
Terminons notre tour, par le bal des champignons.
Non, ce n’est pas de la comptine d’Anne Sylvestre qu’il s’agit, mais bien de 6 énormes champignons flottant au dessus de Münzgasse et dansant sur une étrange polka.
(« Be one of us », Studer / van den Berg) Les champignons sont fascinants. Pour le duo d’artistes, cela en fait quasiment le prototype d’un nouveau monde dans lequel l’homme entre davantage en interaction avec d’autres formes de vie et n’est plus seul au centre de l’univers. be one of us nous adresse un clin d’œil nous invitant à « devenir nous-mêmes un peu plus champignons », comme ils l’écrivent.
Alors, célébrons la vie comme nous le propose le BASEL ARTour 2022 !
Quelle région est à équidistance de la région Rhône-Alpes, la région Parisienne & des cantons de Bâle ? La Bourgogne ! Notre terrain de découverte pour ce week-end.
Nous rallions donc Dijon
où nous initions le programme en attendant le dernier arrivant.
Au complet, nous mettons le cap sur le château de Commarin.
Nous en visitons brièvement l’intérieur avec de magnifiques écuries
des tapisseries encore hautes en couleur malgré leur grand âge
et une petite cuisine !
Puis nous parcourons le très grand parc
pour pouvoir admirer la belle pièce d’eau qui entoure le château.
Il est bien gardé par de drôles d’animaux de compagnies.
Notre tour du propriétaire effectué, nous partons pour le jardin et parc du château de Barbirey.
Le carré des pivoines est encore en fleurs
et le jardin potager, un vrai régal pour les yeux.
Nous descendons un peu, au milieu de parterres fleuris
pour retrouver un petit bassin aux nénuphars.
Quelques buis façonnés attirent notre attention.
Puis nous partons à la visite de la pièce d’eau, en contre-bas.
Nous poursuivons en traversant la prairie et rejoignant la forêt,
avant de rentrer par la Serpentine, une longue haie de buis.
Nous faisons une petite halte au pied du majestueux séquoia
avant de retrouver la petite rivière (la Gironde).
La bâtisse elle-même n’a rien d’exceptionnel
mais son jardin est un vrai paradis.
Nous remontons alors jusqu’aux écuries où un magnifique rosier termine notre déambulation dans ce parc merveilleux.
Alors, si vous passez par là, faites une halte aux jardins de Barbirey, leur label « Jardin remarquable » est largement mérité !
Nous consacrerons notre dernier jour, à la visite de la ville de Dijon (pas en reste non plus) en suivant le parcours de la chouette.
Elle nous a d’abord conduit
à la Cloche, immense palace déjà connu depuis le XVième siècle.
Nous franchissons la porte Guillaume
saluons ses petites grenouilles,
avant d’arriver à la poste.
Et comme nous sommes un peu « Suisse », nous nous attardons face aux horloges.
Un étrange immeuble Art nouveau, aux toits en pagode, retient aussi notre attention.
Nous partons ensuite pour les halles, entièrement closes et désertes en ce dimanche matin.
Nous nous rendons ensuite à la place François Rude
où une sculpture d’arbre à visage humain nous intrigue.
Puis, nous entrons dans la rue des Forges et ses hôtels particuliers : l’hôtel Aubriot
puis la maison Maillard
et le somptueux hôtel de Chambellan.
Nous atteignons ensuite Notre Dame et ses gargouilles,
son horloge et ses acteurs : Jacquemart, Jacqueline, Jacquelinet & Jacqlinette.
et bien évidement, nous allons caresser la chouette !
Nous passons à la maison Millière, qui a conservé son aspect typique du moyen-âge.
Nous entrons dans l’hôtel de Vogüé
Et faisons une halte face à l’église St Michel.
Nous poursuivons vers des bâtiments plus récents, comme le musée des beaux-arts.
Un petit jardin plus loin,
nous arrivons au palais des Ducs et des Etats de Bourgogne et à la place de la libération
Les hôtels particuliers sont là aussi bien présents, dans ce quartier des parlementaires.
Un petit tour vers Saint-Bégigne
et Saint Philibert
termine notre parcours, si riche en histoire.
Juste le temps de rentrer à la gare, prendre une petite collation avant que le premier de nos trains s’en retourne vers la Suisse.
Pour les autres, après une visite éclair de la cité de la gastronomie (qui ne nous a pas vraiment conquise), nous retournons en centre ville pour admirer le musée des beaux arts et plus particulièrement les statues de François Pompon.
Merveilleux cadeau de fête des mères que ce week-end dijonnais.
A Bâle, les préparatifs vont bon train car dans moins de deux semaines, ce sera le carnaval, une institution ancrée dans l’ADN de la ville.
La « Blaggedde » ou « Plakette » 2022 est bien évidemment déjà sortie.
Chaque année, le comité du carnaval propose à la vente son insigne . Ce badge, édité spécialement et renouvelé à chaque édition, permet de financer une partie de l’événement et de subventionner les cliques.
Nos plaquettes à nous, nous attendaient sagement avec le programme du week-end !
Revenons au carnaval. Le Morgenstreich commence le lundi, qui suit le mercredi des cendres à 4 h du matin. (Cette année se sera le 7 mars). Lorsque la cloche de la Martinskirche retentit, toutes les lumières du centre-ville s’éteignent. Sur l’ordre « Morgestraich : Vorwärts, marsch ! » des tambours-majors, le son des piccolos et des tambours des formations s’élève soudain dans toutes les rues et ruelles. Tous jouent la mélodie traditionnelle de la marche du Morgestraich, qui ne résonne que ce jour-là.
Mais avant, il faut bien s’entrainer !
C’est ce que nous avons constaté ce week-end.
Dans la forêt, sur les bords la la Wiese, de nombreuses cliques répètent en cadence.
Et avec nos petits vélos, difficile de doubler ce beau petit monde
Dans la ville aussi, tout est prêt.
Les premiers costumes sont déjà de sortie et les mannequins sont même munis de leurs lanternes.
Les vitrines nous font découvrir les personnages les plus utilisés, comme le Waggis, caricature des paysans du Sundgau : gros nez, importante chevelure ébouriffée et denture imposante.
Bref, tout est prêt pour illustrer les sujets d’actualité avec humour et vivre les trois plus beaux jours de l’année !