Hier, l’harmonie de Grenoble, à l’occasion de ses 150 ans, mettait le saxophone à l’honneur !

Et j’en ai bien profité; un vrai marathon du saxo : 10 heures non stop. Qui dit mieux ?
Tout a commencé en début d’après-midi avec une master class avec Christian WIRTH,
d’abord autour du saxophone du 21ième siècle : « subtone », glissando, éolien, corne de taureau, …
Amis marins, je sais désormais imiter la mer avec mon alto !
puis via un cours individuel
et enfin au travers d’un atelier sur le matériel : Or, Argent, Cuivre, des matériaux nobles à combiner (quand on en a les moyens) sur l’ensemble des accessoires d’un saxo : bocal, ligature, …

J’ai ensuite enchaîné avec les raccords et comme je jouais dans tous les ensembles, j’ai à peine eu le temps d’avaler mon pique-nique avant d’attaquer le concert.

Je vous laisse découvrir l’intégralité sur le site de piero-la-lune.

A ne pas manquer : la toccata, non pas à l’orgue mais avec des sax’ évidemment :
2 sopranos, 4 altos, 3 ténors et 2 barytons.

Brrr, le grand froid est arrivé (-18°c dans les terres froides ce matin) et malgré le soleil, le spectacle vu de chez moi, est toujours le même.

Alors que diriez-vous d’un peu de musique pour vous réchauffer ?

J’ai déjà chauffé le saxo vendredi soir, pour une audition à l’école de musique de l’harmonie de Grenoble. Lycée et cours obligent, je ne suis arrivée qu’en fin d’audition (sur le créneau des pros !). J’ ai enregistré ce petit extrait. Dommage que je n’ai pas noté tous les titres des oeuvres  jouées !

Trio de profs, constitué d’une flûte traversière, d’une clarinette et d’un sax barython (Mon prof : Nicolas Chapeland, membre de l’harmonie de la Garde Républicaine)

Et ma pomme, dans Histoires de Jacques Ibert, des pièces initialement pour piano  avec

Mais surtout quoi de mieux qu’une soirée choucroute pour se réchauffer !

C’est vrai, il faut jouer comme des bourrins (on dit bourriner dans le métier !).

Chez les trompettes, ils ont une astuce : Quand la trompette 1 bourrine, la seconde se repose !

Mais surtout, il faut assurer l’ambiance (à son comble hier soir à Fontaine), en improvisant « les p’tits oiseaux », perchée sur une chaise, en évitant le bras de son voisin, chargé de diriger la chorégraphie !

Quand je vous disais que c’est chaud !