Grand Paradis : Le Grand Collet

Grand Paradis : Le Grand Collet

Nouvelle excursion dans le vallon de Valsavarenche puisque la randonnée du jour part de Le Pont, l’ultime destination de la route.

Nous commençons par suivre le torrent en direction du fond du vallon.

Puis trouvons le sentier qui monte au col du Grand Collet.

Il grimpe franchement dans les prairies desséchées. En face, l’eau coule en multiples cascades,

bien en eau ce matin après les pluies diluviennes d’hier.

Derrière, le Grand Paradis montre le bout de son nez.

Nous prenons vite de l’altitude car la montée est soutenue.

Déjà, le parking nous paraît minuscule tout en bas.

Et sa majesté le Grand Paradis est désormais bien visible, tout plâtré des précipitations d’hier.

Nous pouvons aussi distinguer le refuge Victor Emmanuel sur son flanc.

Le sentier continue à s’élever entre herbes et rochers

en direction du fond du vallon.

Nous parvenons alors à un ancien alpage,

l’alpage de Seyvaz.

De là, belle vue sur le Grand Paradis.

Nous poursuivons en direction de la crête,

toujours entre herbes et rochers.

Nous profitons d’un replat pour déjeuner face aux sommets enneigés.

C’est alors que nous apercevons notre premier bouquetin qui, lui aussi, prend son déjeuner.

Repus, nous poursuivons notre ascension, maintenant dans les rochers,

apercevant un autre bouquetin près d’un petit lac.

Le col apparaît alors.

Nous y grimpons pour découvrir l’autre versant, très différent.

Nous le franchissons pour descendre dans une immense zone légèrement herbue,

et parsemée de petits lacs.

Un regard en arrière, le col est déjà loin.

Face à nous, l’immense plan du Nivolet , dans lequel serpente le torrent du même nom.

Et sur notre droite, un sommet tout poudré.

Nous descendons dans la plaine,

croisons un hameau abandonné des hommes,

mais pas des marmottes.

Nous longeons le torrent du Nivolet sur quelques kilomètres.

Le sentier, comme le torrent, commencent à perdre de l’altitude.

Nous parvenons bientôt dans une zone un peu plus boisée et retrouvons des bouquetins.

Parvenus un peu au dessus de la croix de l’Arolley, nous faisons une pause face au Grand Paradis, rencontrant encore une biquette.

Puis c’est la dernière descente,

le long d’une très belle cascade,

avant de retrouver la forêt,

et le parking de Le Pont.

Une sublime randonnée un peu exigeante, dans des paysages très variés, parcourus par les bouquetins et les marmottes. Tous les ingrédients du parc du Grand Paradis y sont réunis.

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Grand Paradis : Grand Ru

Grand Paradis : Grand Ru

C’est d’une troisième vallée, celle de Rhêmes-Notre-Dame, et de son charmant village que nous partons ce matin.

Nous commençons par traverser le hameau Les Oreiller,

longeons le torrent,

avant de monter vers Le Pessey, où les Edelweiss sont carrément dans les jardinières.

Le fond de vallée est malheureusement très brumeux.

Nous montons le long d’une piste de ski pour rejoindre le Grand Ru.

Nous le suivons alors, à flanc,

croisant parfois une vanne d’antan.

Nous sommes bientôt revenus à l’aplomb de Rhêmes

et entrons officiellement dans le parc national du Grand Paradis.

Nous bifurquons à gauche pour monter franchement et la faveur d’un lacet, nous apercevons la croix de Château Quelet.

La grimpette en forêt achevée, nous débouchons sur un bel alpage, marqué par la croix d’Entrelor.

La météo, elle, ne s’est pas vraiment arrangée.

Nous poursuivons dans l’alpage, plein de marmottes,

pour découvrir d’autres animaux.

Quant au refuge des marmottes,

il porte bien son nom.

Nous déjeunons dans l’alpage, face aux sommets désormais sous les nuages.

Compte tenu de la météo, nous prenons rapidement le chemin du retour.

Nous dévalons l’alpage sous les nuages,

puis sous la bruine.

Un dernière regard vers le haut

et nous entamons la descente vers le château Quelet.

Nous faisons alors un petit détour vers la cascade d’Entrelor,

hélas sous la pluie.

Nous poursuivons notre descente,

pour atteindre la vallée.

Nous bifurquons alors sur la gauche vers le hameau de Chaudannes.

Nous pouvons admirer la cascade où nous étions il y a peu,

ainsi que la croix de Château Quelet.

Nous atteignons bien vite une petite étendue d’eau

et un calme ruisseau,

refuge de la famille canard.

Nous le longeons le dit ruisseau pour découvrir le moulin Pellaud,

puis le lac du même nom.

Nous en faisons le tour,

puis rentrons à Rhêmes

en suivant le torrent.

Près du parking, nous assistons à une immortelle partie de cache-cache.

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Grand Paradis : Lacs de Djouan

Grand Paradis : Lacs de Djouan

Nous partons aujourd’hui à la découverte d’une nouvelle vallée, celle de Valsavarenche, où nous nous garons au hameau d’Eaux Rousses.

Le sentier passe quelques prairies,

puis monte en forêt.

Les sommets du versant d’en face sont couverts de nuage.

Le sentier s’élève entre les murets de pierres,

croise des bâtisses abandonnées,

nous laissant entrevoir les cimes ennuagées.

Nous franchissons quelques rus

avant de sortir de la forêt

et traverser de belles prairies.

Une dernière grimpette sous les sapins et nous parvenons à un replat.

Là, une marmotte pas du tout farouche, se dort au soleil.

Nous sommes parvenus à Orvieille, un ancien relais de chasse de Victor-Emanuel.

Nous y croisons un petit oratoire.

Nous montons ensuite dans l’alpage,

à la ferme de l’Alp Djouan.

De là, nous poursuivons notre ascension dans les prairies,

croisant d’autres bâtiments d’estive.

La vue vers les sommets est toujours malheureusement bouchée.

Seul le fond du vallon est dégagé.

La sente poursuit ensuite en balcon dans le vallon de droite,

pour atteindre une croix

et le lac de Djouan.

Nous optons pour une pause déjeuner au bord du lac.

Derrière nous, les sommets se dégagent,

mais devant, il y a toujours une mer de nuages.

Le déjeuner terminé, nous prenons un peu de hauteur

en direction de la grande bergerie inhabitée, afin admirer le lac dans son ensemble.

Nous découvrons, qu’en fait, ce n’est pas un, mais deux lacs de Djouan, qui sont là.

La grosse épaisseur des murs de la bergerie observée,

nous redescendons vers les lacs,

pour en faire le tour.

De là, belle vue sur la vallée encore ennuagée

et sur le col Entrelor, au-dessus de la bergerie.

Après un dernier regard vers la croix

et la masure abandonnée dans les prairies,

nous prenons le chemin du retour.

Les glaciers sortent peu à peu des nuages,

tandis que nous dévalons le sentier balcon.

Le Grand Parais apparaît peu à peu.

Et quand nous arrivons à l’extrémité du vallon,

il nous domine de toute sa majesté

avec ses magnifiques glaciers.

Nous lui tournons le dos à regrets,

pour descendre dans les alpages.

Le village est encore bien loin tout en bas.

Nous pouvons aussi admirer une belle cascade sur le versant opposé.

Nous retrouvons bientôt les troupeaux,

puis les étables de l’Alp Djouan.

Un peu avant le relais de chasse, nous faisons une nouvelle pause pour admirer le Grand Paradis

et ses glaciers,

ainsi que celui du Timorion, juste en face de nous.

De nouveaux nuages nous font lever le camp,

pour quitter bientôt l’alpage,

non sans un dernier regard vers le 4000.

Ce sont ensuite les dernières prairies,

puis la forêt,

qui nous ramènent aux Eaux Rousses.

Splendide randonnée pour admirer le seigneur des lieux.

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Grand Paradis : Vallon de San Grato

Grand Paradis : Vallon de San Grato

La météo n’étant pas vraiment de la partie ce matin, nous partons néanmoins pour Valgrisenche, plus exactement le petit hameau de Vieux Menthieu, un peu au dessus du village. De là, nous apercevons le barrage de Beauregard.

Sur le versant d’en face, un petit hameau sort de la brume.

Nous prenons une sente bien tracée, qui s’élève rapidement au dessus de la route, nous dévoilant ainsi beaucoup mieux le lac de Beauregard.

Elle croise très vite une piste près d’une ancienne maison de pierre.

La sente va d’ailleurs régulièrement couper cette piste, sans gêner pour autant dame marmotte.

Nous poursuivons notre montée, les brumes ne nous permettant même pas d’entrevoir les sommets.

Sur le chemin, nous découvrons un petit oratoire.

Le sentier parvient bientôt aux prairies d’alpage,

une brève éclaircie, nous dévoilant même le sommet le plus proche.

Nous quittons la piste pour partir sur la droite

et atteindre bientôt le hameau d’Alp vieille.

De là, nous redescendons un peu pour atteindre le lieu dit Meillar

et bifurquer sur la droite. Le barrage est légèrement visible en dessous des brumes.

Nous entamons alors une bonne montée pour contourner le Mont Pela,

le barrage toujours en contrebas.

Le sentier poursuit en balcon

pour rejoindre la cabane Marguerite en ruines.

De là, nous pouvons deviner le fond de la vallée,

ou les troupeaux qui paissent sur l’alpage de San Grato.

Nous en profitons pour déjeuner. Peu à peu les brumes s’effacent et le fond de vallée apparaît,

ainsi que Le Goraj.

La repas terminé, nous montons en direction de l’alpage,

avant de faire demi-tour devant l’amas de nuages qui se densifie.

Sur le chemin du retour, finalement le ciel se dégage un peu, nous laissant même deviner le Mont Gelé tout au fond dans la vallée.

Le lac de Beauregard est maintenant bien visible,

tout comme notre parcours de montée.

Derrière nous, cela reste bouché.

Nous retrouvons bientôt les myrtilles,

puis les prairies d’alpages.

Nous faisons alors une petite halte auprès d’une maison abandonnée

d’où nous pouvons admirer notre parcours, un peu vertigineux sous le Mont Pela.

Peu après, nous retrouvons le début de la piste.

Une belle randonnée, sans doute extraordinaire sous un franc soleil.

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Grand Paradis : Lac de Fond

Grand Paradis : Lac de Fond

Pour découvrir le parc du Grand Paradis, nous optons pour la vallée de Valgrisenche.

Nous partons donc pour Planaval et stationnons au hameau de la Clusaz.

Nous prenons une bonne sente qui s’élève d’abord en forêt.

Elle nous permet néanmoins d’apercevoir Planaval,

puis toute la vallée.

La sente monte maintenant à découvert entre les rochers

avant d’atteindre le hameau abandonné « A Bénévy ».

Le glacier du Ruitor commence peu à peu à se montrer.

Nous rejoignons alors le torrent qui dévale en cascades.

Puis, nous montons vers un premier verrou,

retrouvons le torrent maintenant moins fougueux,

puis le suivons sur une première plaine.

La sente poursuit son ascension

face au magnifique glacier du Ruitor,

traverse le torrent,

pour continuer à suivre ses méandres.

Un premier petit lac apparaît.

Nous poursuivons la montée

pour arriver bientôt aux baraques du Fond.

Parvenus presque au fond du vallon,

nous partons sur la droite pour, après une ultime grimpette, atteindre le lac de Fond,

belle étendue vert émeraude,

face à l’immense glacier du Ruitor.

Nous déjeunons dans ce paysage de rêve.

Les nuages bourgeonnants, nous prenons le chemin du retour.

Il ne reste que peu de fleurs en cette saison

mais beaucoup de grillons et papillons.

Nous retrouvons bientôt les méandres du torrent

que nous ne parvenons pas à traverser dans la plaine.

Nous rentrons donc par le même chemin

en continuant de longer le torrent.

Nous faisons une petite pause sur sa rive,

découvrant alors une autre immense plaine où s’étire paresseusement un autre torrent.

Nous reprenons ensuite notre descente,

apercevant bientôt La Clusaz tout en bas.

La vallée de Valgrisenche est maintenant dans les nuages,

alors que la Pointe Grand Revers, elle, est un peu plus dégagée que ce matin.

C’est par un dernier regard vers Planaval que se termine cette superbe randonnée.

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