Matheysine : Le Sénépy

Matheysine : Le Sénépy

Nous partons ce matin de la micro station de ski des Signaraux.

Un seul et unique téléski la compose, aujourd’hui juste saupoudré d’un fin voile de neige.

Nous démarrons sur la droite par un large sentier, qui sort bien vite du bois,

pour déboucher dans un vallon, bientôt ensoleillé.

Les crocus sont recouverts de neige fraîche.

Derrière nous, la cime de la Peyrouse est encore dans les nuages.

Et le barrage du Monteynard, pas encore tout à fait visible.

Nous poursuivons notre montée en direction du col du Sénépy.

Le sentier est maintenant beaucoup plus étroit et très boueux.

Après une ultime grimpette, nous atteignons le col.

Le barrage du Sautet est bien visible sur l’autre versant.

Nous grimpons alors sur la droite en direction du sommet, pour parvenir au Bruy.

Une ultime côte nous permet d’atteindre le sommet et d’apercevoir Grenoble.

Nous poursuivons un temps sur la crête pour parvenir à l’aplomb du lac du Monteynard,

toujours pas très en eau.

Après une pause déjeuner face au Vercors, nous redescendons rapidement au col car le soleil joue à cache cache avec les nuages, et il ne fait plus très chaud.

Du col nous partons cette fois sur la gauche, pour admirer le sommet tout rond que nous venons de gravir.

Le sentier parcourt la croupe herbeuse, maintenant de nouveau sous le soleil.

Le barrage du Sautet est toujours bien visible.

Mais l’Obiou reste sous les nuages,

tout comme les sommets du Vercors.

Nous continuons à longer la crête, sous un soleil désormais radieux.

Sa majesté l’Obiou sort enfin de son voile de nuages.

Nous rejoignons ainsi la pierre plantée, d’où nous pouvons admirer les lacs de Laffrey,

encore et toujours, l’Obiou,

et visualiser presque l’ensemble de notre randonnée.

Avec ce beau soleil, la neige a toute fondu et nos amis les crocus retrouvent de l’allant.

Nous redescendons alors jusqu’au téléski.

pour conclure cette magnifique randonnée.

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Trièvre : Boucle de Longueville

Trièvre : Boucle de Longueville

En ce premier Avril, la météo est très changeante. Nous prenons cependant la route du Trièvre pour aller à Saint Baudille et Pipet.

En chemin, nous faisons une petite halte au Pont du Brion,

et constatons que le lac du Monteynard est toujours bien bas.

Arrivés au départ de la randonnée, au pied de l’église, il tombe des trompes d’eau ! Nous déjeunons donc dans la voiture avant de voir le soleil peu à peu se pointer.

Nous partons pour la boucle de Longueville et découvrons que le village est un peu au bout du monde, surveillé par de grandes montagnes.

Le sentier commence par longer la petite route

puis se prolonge sur un chemin de terre, à travers prés.

Dans le bas, nous apercevons le château de Montmeilleur.

Le chemin poursuit sa montée à travers champs, en direction des montagnes

Nous atteignons alors la forêt, constituée essentiellement de pins,

avec maintenant une vue sur la tête de l’Oubiou dépassant des premières crêtes enneigées.

Par contre, la vue sur le sud est toujours bien bouchée.

Nous redescendons alors vers le hameau de Longueville où l’eau ruisselle à tout va.

Le soleil se cache brièvement

Avant de réapparaitre bientôt.

Nous redescendons maintenant à travers champs.

Les petit et grand Ferrand se dégageant peu à peu.

La chaîne du Vercors, reste quant à elle, bien couverte par les nuages.

Puis c’est le village qui apparaît

pour conclure cette petite randonnée bien sympa, dans les fins fonds du Trièvre.

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Chambaran : Vatilieu, circuit de champ Floux

Chambaran : Vatilieu, circuit de champ Floux

Pour cette toute première randonnée printanière, nous optons pour les Chambarans et leur faible altitude. Nous nous rendons à Vatilieu,

et ses sculptures aux 4 vents.

Nous commençons par prendre le chemin de la descente pour rejoindre Champin. De là, le sentier part dans la combe

pour rejoindre son fond et traverser le ruisseau.

En ce début de printemps, les champs sont couverts de « coucous »

Nous remontons ensuite sur l’autre versant, notre point de départ, Vatilieu, bien visible

et arrivons à Revoloré.

De là, le sentier poursuit en balcon à travers champs. Nous profitons de l’éclaircie pour déjeuner, face au Vercors, encore un peu sous les nuages.

Mais nous devons terminer rapidement, une belle giboulée nous ayant rejoints.

Nous poursuivons dans un grésil, bien frisquet. Il n’a cependant pas l’air de perturber nos amis les ânes.

Nous montons maintenant à travers bois, où le vent du Nord est moins sensible, pour déboucher sur la crête.

La giboulée passée, nous retrouvons une nouvelle fois la forêt

puis prenons le chemin de la descente.

Les oiseaux ont épargné le houx, encore plein de boules.

Nous atteignons bientôt la croix de Plâtres avec une première sculpture

La suivante porte un nom bien choisi, face au Vercors : « Vers Corps »

Nous remontons à nouveau sur le versant opposé, pour atteindre la fenêtre

et son panorama.

La montée se poursuit

Et c’est maintenant, « Point de Mire »

Au sommet, nouvelle sculpture

et beau point de vue sur la Chartreuse encore un peu enneigée.

De là, nous laissons le sentier pour continuer à l’orée du bois et admirer la vallée de l’Isère.

Nous rattrapons le sentier pour découvrir une nouvelle sculpture: « Levant dominant »

Le sentier descend maintenant progressivement, agrémenté de nouvelles œuvres d’art.

« Germination »

 » Orion l’annonciation »

« Le vent rouillé »

Au loin, nous apercevons Notre Dame de l’Osier

Une dernière œuvre  « L’ arbre aux vents « 

et nous voilà de retour à Vatilieu.

Nous terminons par un petit détour en voiture jusqu’à Notre Dame de l’Osier

pour découvrir l’histoire de l’huguenot Pierre Port-Combet

et saluer la vierge.

Belle première randonnée de printemps, sous un ciel on ne peut plus changeant.

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Paris : le tour du cimetière du Père Lachaise

Paris : le tour du cimetière du Père Lachaise

Il fait grand beau ce samedi sur Paris, un temps idéal pour une randonnée un peu insolite.

Nous garons nos vélib’ le long du boulevard de Ménilmontant pour rejoindre la porte des Amandiers. Elle est encore malheureusement fermée à cette heure un peu matinale ! Nous devons donc rejoindre la porte principale pour entrer dans le cimetière.

Déjà de magnifiques sculptures s’offrent à nous,

comme des monuments plus délabrés.

Nous prenons l’avenue du boulevard pour rejoindre la porte des amandiers

Nous montons ensuite avenue de l’ouest, prenons l’avenue circulaire et rejoignons le chemin de Luzarraga où repose :

Joseph Joffo (bel épitaphe pour l’auteur d’un sac de billes)

mais aussi Louis Vigneron, boxeur qui réalisait un numéro de foire où on tirait un coup de canon dont il portait le fût sur son dos (ce dont il est mort).

Nous nous engageons alors dans de plus petits chemins

pour retrouver l’avenue circulaire

encore très déserte en ce petit matin.

Certains monuments portent des signes du temps,

tandis que d’autres sont résolument plus contemporains.

Dans l’avenue latérale du nord, nous découvrons le tombeau de Visconti, architecte

puis celui d’Alfred de Musset

et de sa sœur.

Bientôt, c’est un joli chérubin endormi sur son coussin qui nous apparaît.

Nous montons alors quelques escaliers pour rejoindre la chapelle.

longeant des tombes bien moussues, de gens moins connus.

Un demi-tour nous permet d’admirer ce bel écrin de verdure de 28 hectares au cœur de Paris.

Nous tournons à droite rue de la chapelle,

pour trouver la tombe de Géricault, sa palette à la main.

Nous empruntons alors divers chemins très calmes

pour nous retrouver sur la très moderne tombe de Mano Solo, chanteur et dessinateur.

et la non moins surprenante, de Christiane Nitzel

Nous voilà maintenant chez les mayas, avec celle de l’écrivain guatémaltais Miguel Angel Asturias.

Nous poursuivons notre chemin vers des tombeaux toujours plus hauts

avant d’en retrouver de plus contemporains comme ceux de Bashung

ou d’Higelin.

Nous prenons le chemin Molière et La Fontaine, pour faire un petit coucou Molière

avant d’aller saluer Parmentier,

et sa pomme de terre.

Sur le chemin des anglais, nous rencontrons le bon berger.

Nous poursuivons notre montée, sous un ciel de plus en plus dégagé

pour parvenir à des tombes très fréquentées comme celle de Victor Noir, journaliste assassiné par Bonaparte. Elle aurait le pouvoir de rendre plus fertiles les femmes qui touchent ses attributs !

ou celle d’Oscar Wilde, qu’il est impossible de vraiment photographier car envahie par les touristes.

Nous prenons alors le chemin de la descente, faisant une halte devant la tombe de Michel Legrand

savourant le calme

et la vie secrète du cimetière.

Au rond point des travailleurs municipaux, nous saluons Balzac

Il parait qu’il fût la première personnalité publique à se faire enterrer au cimetière du Père Lachaise.

Pas loin de là, culmine à plus de 20 mètres de hauteur une colonne singulière. C’est la plus haute tour du cimetière, celle d’un illustre inconnu, Felix de Beaujour, diplomate de son état.

Après avoir retrouvé l’avenue circulaire, nous rangeons notre indispensable plan et sortons par la porte des amandiers, désormais ouverte.

Très belle balade d’un peu plus d’une heure et demie, dans les allées du célèbre cimetière du Père Lachaise, à la découverte des tombes de personnages célèbres ou de monuments pour le moins originaux.

Oisans : Crête de vallée blanche

Oisans : Crête de vallée blanche

Partis de grand matin de Venosc en télécabine pour faire un peu de portage vers l’UCPA des 2 alpes,

nous poursuivons la journée avec sac à dos et raquettes, à l’assaut de la crête de vallée blanche.

Pour cela, nous montons par ascenseur et escaliers, au pied des derniers immeubles de la station (prince des écrins), à deux pas du télécabine de Super Venosc.

Puis nous partons Nord Est, pour une montée progressive en balcon, le long de toute la station.

Nous apercevons au passage, le lac du Chambon, au fond de la vallée.

Belle vue sur toutes les pistes côtés Jandri et glacier de Mont de Lans.

Les nuages s’amoncèlent peu à peu sur la Roche de la Muzelle.

Nous jetons un dernier regard vers le lac du Chambon,

avant de bifurquer sur la gauche.

C’est maintenant l’Alpe d’Huez et la vallée de l’Eau d’Olle qui s’offrent à nous.

Après avoir viré à 180 degrés, nous montons en direction de la crête.

De là, suite à un bon déjeuner, nous redescendons le long des pistes du Super Venosc.

Après une franche descente, nous voilà revenus au niveau des immeubles pour admirer une dernière fois, la Roche de la Muzelle enneigée,

et la vallée du Lauvitel.

Belle reprise de l’activité raquettes, avec de magnifiques panoramas.

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