Initialement partis pour le Puy de la Tourte, nous y renonçons finalement, la pluie nous ayant rattrapés sur la route après le col de Néronne. Nous décidons de nous rabattre sur un Puy moins élevé, le Puy Violent et rallions en voiture (attention, voie quasi unique à partir de Saint Paul de Salers) la Croix des Vachers.
Dès le départ, l’endroit s’avère singulier. Des prairies à perte de vues sans la moindre trace de l’espèce humaine, si ce n’est la route !
Que nous empruntons pour monter à son terminus. Nous croisons tout de même un buron en ruines.
Et en nous retournant, nous constatons que Salers est sous le soleil.
Nous poursuivons en direction du Puy Violent, maintenant sur un chemin empierré
en côtoyant les Salers,
qui se régalent de ces pâturages infinis.
Nous apercevons aussi le col de la Néronne.
et une partie du cirque de Récusset.
Le sommet se rapproche peu à peu
et la chaîne des sommets plus élevés commence à sortir de la brume.
Nous contournons le Puy Violent par la droite, passant près d’une petite barre rocheuse
avant d’atteindre le sommet.
De là, la vue est sublime, dommage que la météo ne soit pas plus clémente.
Nous ne nous attardons pas trop, car il fait glacial et le vent est violent, comme le Puy, qui porte vraiment bien son nom.
Nous redescendons déjeuner à son pied, abrités par la barre rocheuse.
Le Puy Mary se dévoile
au gré des nuages.
Le ciel se couvrant à nouveau, nous décidons de prendre le chemin de la descente.
Nous jetons un dernier regard au Puy Violent
avant d’accélérer un peu le pas, car le front pluvieux se rapproche,
ne semblant pas perturber le moins du monde les vaches et leurs veaux.
Nous retrouvons la Croix des Vachers sous la pluie.
Aujourd’hui deux petites randonnées autour de Vic sur Cère compte tenu de la météo très changeante.
La première débute derrière l’église de Vic.
Elle traverse l’Iraliot
pour monter dans la forêt.
A la première bifurcation, nous tournons à gauche (malgré l’interdiction) pour nous rendre au trou de la Conque.
Charmante vasque dans laquelle chute l’eau du ruisseau.
Nous redescendons ensuite jusqu’à la bifurcation pour partir cette fois-ci de l’autre côté, vers le Castel Viel (emplacement de l’ancien château de Pierre de Vic, un troubadour à la poésie humoristique).
Belle vue sur les toits de Vic sur Cère.
Nous apercevons aussi la croix du rocher de Maisonne,
vers laquelle nous montons.
De là, la vue est plus intéressante, sur le bourg de Vic,
sur la vallée de la Cère,
ou en direction du nord.
L’endroit est très nature, visiblement peu emprunté.
Nous redescendons à mi-chemin pour déjeuner sur un gros rocher, moins exposé au vent.
De retour au pied de l’église, nous reprenons la voiture pour nous rendre à Salvanhac, aux portes du camping, point de départ de notre seconde randonnée du jour.
Nous cheminons d’abord à niveau, sur le chemin des ombrelles.
Nous longeons ainsi les prairies,
pour parvenir au bord de la Cère.
Passionnés par l’histoire de Mlle Rovelli
nous remontons la rivière jusqu’à une passerelle
que nous traversons
pour découvrir enfin le secret
et parvenir au Pas de Cère.
L’endroit est charmant
presque tropical.
Nous poursuivons alors le sentier
pour monter à la cascade de Roucolle,
bien visible depuis une plateforme aménagée.
Nous admirons ainsi le travail de l’eau sur les roches volcaniques.
Puis nous prenons le chemin du retour,
appréciant encore la jolie voie d’eau.
Au final, deux petites randonnées sympa pour découvrir cette ancienne ville thermale,
Nous partons aujourd’hui d’un parking situé dans une épingle à cheveux de la départementale D17 qui monte au Pas de Peyrol depuis Mandailles. De là, nous empruntons un large sentier à niveau,
qui nous permet d’apercevoir les Puys Griou et Griounou, sous un franc soleil.
Il se poursuit en forêt,
où coulent moultes ruisseaux
avant de déboucher dans les prairies.
Belle vue sur la vallée de la Jordanne en se retournant.
Nous bifurquons sur la gauche vers une cabane en ruines.
Là encore de nombreux ruisseaux parsèment les champs : les sources de la Jordanne.
Parvenus à un buron, nous bifurquons à droite pour entamer la montée vers le col de Cabre.
Du col, magnifique vue sur la vallée.
Nous partons alors sur la gauche pour entamer l’ascension du Puy de Peyre Arse.
Nous passons à côté d’un dernier névé,
et poursuivons jusqu’au sommet.
La vue est grandiose,
tant sur le Puy Mary
que sur le Puy Griou
ou sur le Plomb du Cantal.
Nous apercevons même le Puy de Sancy dans le lointain
et le col de Serre où nous étions il y a trois jours.
Nous redescendons au collet pour partir à gauche,
faire le tour du piton
et partir sur la ligne de crêtes.
La vue est magique.
Nous la longeons ainsi jusqu’à retrouver le GR,
Et poursuivons encore,
jusqu’à la brèche de Rolland.
Là, nous faisons demi-tour, admirant notre route de l’allée sur la crête
ou vers les sources de la Jordanne.
Nous redescendons ensuite,
admirant une fois encore la flore, composée essentiellement de pensées
de genêts
et de gentianes jaunes, mais pas encore fleuries.
Parvenus au buron, nous optons pour le large chemin de droite pour rentrer,
decouvrons une mini cascade
et poursuivons ainsi jusqu’au parking.
Magnifique randonnée dans ce cirque de Mandailles.