C’est un sommet de Chartreuse qui est au programme du jour. Nous nous rendons donc au col de la Charmette avant qu’il ne soit fermé pour l’hiver.
De là, nous prenons le sentier du pas de l’âne qui débute en forêt.
Celle-ci (composée pour les feuillus de hêtres et d’érables) est magnifique avec ses couleurs d’automne.
Nous grimpons ainsi jusqu’au col de la grande Vache. Le sommet de la Grande Sure est bien visible.
Nous commençons par descendre au col de la Sure.
Avant de monter au sommet, sous un vent à décorner les bœufs.
Le panorama est spendide.
Malheureusement, nous sommes presque incapables de tenir debout tant le vent est fort. Nous ne nous attardons donc pas et prenons le chemin de la descente. Belle vue sur les montagnes et le col de la grande Vache, en premier plan.
Arrivés au col de la Sure, nous mettons le cap vers le col de la petite Vache. De celui-ci, nous pouvons également bien distinguer la croix de la grande Sure.
Un dernier regard vers le sommet avant de rejoindre, par la forêt, le col de la Charmette.
Aujourd’hui, nous avons mis le cap sur la chaîne de Belledone et sommes montés à Freydières. Nous nous garons un peu en dessous du pré Raymond, car la route n’est toujours pas goudronnée au delà du parking des quatre chemins.
De là, nous empruntons un bon sentier en forêt.
Le soleil vient juste de passer au dessus des sommets; de belles raies de lumière balaient le chemin.
Nous poursuivons notre montée d’abord dans la mer de nuages
puis, au dessus.
La Chartreuse apparaît peu à peu,
puis c’est le tour de la vallée de l’Isère.
Le dernier surplomb passé, nous découvrons le lac du crozet.
A cette période de l’année, il n’est pas à son niveau optimal et le débordement n’est clairement pas de la partie.
Nous nous offrons une pose déjeuner devant ce décor paradisiaque.
Toute la Charteuse est face à nous.
Après cette petite pose revigorante, nous montons en direction du col de La Pra pour découvrir le lac dans son ensemble.
Puis nous prenons le chemin de la descente. Les nuages ont totalement disparu de la vallée.
Et la sente bien plus sèche que dans nos souvenirs lointains.
Les forêts de feuillis ont des couleurs magnifiques.
Il est 15h et déjà l’ombre se profile !
Bref, une superbe randonnée qu’il était temps de réaliser avant l’hiver.
Nous partons aujourd’hui de la mairie de Wolschwiller,
pour parcourir la chaîne du Raemel, arrête calcaire qui marque la frontière entre la Suisse et la France.
Nous sortons du village pour traverser quelques champs et monter en direction de la forêt.
Le chemin s’y engage pour une longue montée à travers bois.
Les différents chemins sont très clairement indiqués.
Nous atteignons alors le sommet en découvrant les premières bornes frontières.
Il se poursuit sur la ligne de crête,
régulièrement jalonné par des bornes de tous les âges.
Nous pouvons bientôt apercevoir le panorama, de plus en plus dégagé.
Les falaises calcaires occupent le côté Suisse.
Le sentier continue sur la crête, s’élevant toujours un peu avant d’atteindre le point culminant, le Raemelsberg, d’où le panorama est splendide.
Nous poursuivons jusqu’au Raemelspitz où une étrange tour a été installée par les Suisses, parait-il avant la première guerre mondiale, pour surveiller les alentours.
De là-haut, le panorama est somptueux mais l’accès un peu exposé.
Nous repartons sur le sentier pour arriver à la borne 22 où nous prenons le chemin de la descente.
Une bonne sente à la lisière de la forêt
nous permet d’apercevoir Wolschwiller,
et même un peu plus bas, toute la vallée.
L’église Saint Martin des champs où nous étions hier, est même visible.
Nous traversons le village de Burg où d’étranges chèvres paissent paisiblement
avant de monter au château.
Nous redescendons au village, longeons quelques prairies avant de parvenir à la chapelle Saint Jean Népomucène.
Oratoire et croix jalonnent le chemin
qui nous ramène à Wolschwiller.
Concluons par un petit pot-pourri de bornes frontières