Départ de Moléson sur Gruyère pour notre randonnée du jour. Du parking de la petite station de ski, nous partons à droite, dépassons les derniers chalets pour retrouver le sentier des fromageries.
Malgré la brume, nous apercevons Gruyères perché sur son éperon et son majestueux château.
Le sentier monte à travers prés, de chalets d’alpages en chalets d’alpages.
Aucune vache réelle pour l’instant, mise à part celle-ci pour nous rappeler de respecter la nature.
Nous les retrouvons un peu plus haut, avec leur habituel tintamarre.
Le chemin devient sentier, puis rejoint la forêt, avant de revenir dans les prairies, toujours dans la brume. Une petite trouée nous permet d’apercevoir un premier sommet et un col.
Nous poursuivons notre montée jusqu’à celui-ci, qui nous dévoile les prairies sommitales avec tout là-haut, l’arrivée du téléphérique.
Une montée bien soutenue va nous y conduire.
Nous arrivons en même temps que la benne.
Hélas, les sommets restent bien ennuagés.
Seule la dent de Broc fait la nique à la fenêtre de nuages !
L’arrivée de la via ferrata, un peu en-dessous, est, pour l’instant, dégagée.
Nous déjeunons au soleil face à l’horizon de nuages
avant de rejoindre la table panoramique installée sur le toit de l’arrivée du téléphérique.
Nous prenons ensuite le chemin de la descente, en faisant un mini arrêt au col. Regard à droite chemin de montée
Regard à gauche, chemin de descente.
Nous avalons ensuite une rude descente dans les prairies
pour bifurquer sur la gauche.
La sente chemine en balcon sur des prés aux pentes vertigineuses.
Nous contournons ainsi tout le Moléson
pour arriver à un collet
et un nouveau chalet d’alpages où mesdames les vaches nous accueillent.
Il ne nous reste plus qu’à redescendre dans la vallée.
Nous apercevons bientôt le funiculaire
puis la gare aval du téléphérique.
Derrière nous, le sentier avalé.
Le lac de la Gruyère est bien visible au fond du vallon.
Un dernier passage du funiculaire et nous sommes au parking.
Un point de vue sans aucun doute exceptionnel les jours de grand beau.
Nous partons aujourd’hui de la forêt du reposoir dans le val de Charmey, la route nous étant interdite au delà.
Nous la remontons sur un bon kilomètre, face à notre destination, toute au fond de la vallée.
Nous arrivons bientôt à la Scie, où nous rejoignons le télésiège qui monte à Vounetz en hiver.
Derrière nous, la vallée émerge des brumes matinales.
Nous poursuivons sur le chemin que nous avions pris la veille pour descendre de Vounetz.
A la Gissetta, nous prenons tout droit, un sentier dans la forêt. La Berra se montre entre quelques branches.
La forêt franchie, nous arrivons sur les prairies d’alpages.
Nous les remontons jusqu’à parvenir à un collet en fond de vallon, qui nous permet d’apercevoir les Gastlosen.
Vue de notre déjà, impressionnante montée.
Nous bifurquons à gauche pour poursuivre en compagnie des moutons jusque sur l’arête.
Où nous nous octroyons une pause déjeuner bien méritée avec déjà presque 1000 mètres dans les jambes.
Nous apercevons Bulle qui sort des nuages
et derrière nous la vallée du swartzsee.
Un ultime effort nous conduit au sommet du Gros Brun où le panorama est à couper le souffle (dommage que les orages d’hier soir n’aient chassé qu’une partie des nuages).
Le swartzsee est bien visible.
Les Gastlosen émergent des derniers nuages,
mais Bulle s’est de nouveau embrumé.
Splendide panorama !
Il nous reste maintenant à redescendre tout là-bas au fond …
Nous commençons par descendre jusqu’au col, d’où nous saluons une dernière fois la croix sommitale. Nous poursuivons ainsi dans les alpages,
le sommet étant déjà bien loin.
Nous retrouvons le plus élevé des chalets d’alpage, sans doute la demeure temporaire du berger que nous avons croisé et qui nous a confié qu’il veillait sur 400 animaux.
Puis arrive l’entrée en forêt,
avant les bas pâturages où un hélicoptère transfert des grumes de bois.
Nous observons quelques rotations avant de terminer notre descente au parking.
Aujourd’hui la météo n’est pas très optimiste, de bons orages sont prévus pour l’après-midi.
Nous décidons donc de partir directement du chalet,
pour monter à Vounetz, le plus proche sommet de nos fenêtres (atteignable aussi en télécabine) et pourquoi pas jusqu’à la dent si le temps le permet.
Nous partons sur la droite du télécabine et empruntons la route des Arses sur quelques centaines de mètres pour partir à l’assaut du sentier du Tsavuaschou. Il monte d’abord en direction d’une étable
puis grimpe en forêt,
ou la légende du Tsavuaschou (petit cheval gruyèrien) est mise en scène.
La montée se poursuit dans les prairies d’où la vue est déjà bien dégagée.
Nous croisons un vieux paysan venu soigner ses bêtes, qui nous donne un petit cours de géographie : le Moleson tout au fond.
Nous poursuivons l’ascension à travers près.
Nouvelle étable
et ici, des cochons.
La dent de Vounetz nous guette tout la haut.
La montée est toujours aussi soutenue. Nous parvenons bientôt au sommet des pistes de ski.
Belle vue sur toute la vallée.
De là, nous bifurquons à droite en direction de la dent.
La vue sur la vallée est toujours là.
Nous apercevons aussi le sommet du télécabine.
La montée à la dent s’effectue dans la forêt, en lacets réguliers, puis vient la dernière grimpette et nous atteignons le sommet, enfin presque. Belle vue sur la vallée,
la Berra
et le vallon opposé
avec en prime, les Gastlosen.
Nous redescendons à Vounetz,
admirant notre ascension,
pour aller déjeuner face à la vallée.
La dent nous surveille.
Nous prenons ensuite la direction de la descente en partant cette fois-ci à gauche du télécabine. Les alpages sont bien jaunis.
Nous admirons La Berra et toute la crête que nous avons arpentée dimanche.
A l’auberge Tissiniva, nous ne redescendons pas directement mais partons sur la droite,
vers le fond du vallon.
Le sentier traverse là encore prairies
et forêt.
Nous sommes maintenant sur le versant opposé, bien au delà du télésiège que nous avions suivi un temps.
Un dernier regard vers le fond du vallon, et nous poursuivons notre descente en direction du val de Charmey.
Nous laissons finalement une petite chapelle sur la gauche et traçons direct sur Charmey.
Nous retrouvons alors un petit sentier, qui longe tout le val de Charmey.
Il nous permet d’admirer le couvent de la Valsainte,
Dans toute sa grandeur.
Mais aussi de nombreuses fermes, comme celle-ci entièrement recouverte de panneaux solaires.
Une autre abrite la réplique miniature d’une chapelle dans son jardin.
Nous partons de Jaun, un petit village de fond de vallée. Mais une fois n’est pas coutume, nous empruntons le « Gastlosen express », un télésiège qui va nous faire gagner 500 mètres de dénivelé en 5 minutes.
Du haut du télésiège, le panorama est déjà sublime, belle vue sur le Gros Brun et le Vanil d’Arpile.
Nous prenons un large sentier qui suit à bonne distance la barre des Gastlosen en direction du sud.
La vallée et les sommets d’en face sont bien éclairés par le soleil.
Le chemin entre bientôt en forêt
pour se rapprocher des parois rocheuses.
Nous finissons par sortir des bois et en nous retournant, apercevoir le fond de la vallée du Jaun et une grande partie de la chaine des Gastlosen.
Encore un petit effort, et nous voilà au chalet du soldat.
La vue sur tout le fond de vallon est magnifique,
ce que s’accorde à nous dire dame chèvre se dorant au soleil devant le chalet.
et celle d’où nous venons, pas mal non plus !
Nous poursuivons sur la droite en direction des parois rocheuses, toutes en enfilade.
Nous apercevons alors le chalet du soldat en contre bas,
Et la vue toujours plus belle de la vallée,
au loin, nous voyons même Charmey.
Un petit passage rocher requiert un peu notre attention mais bien vite nous revenons au panorama.
Le sentier suit un court moment la crête.
Nous profitons des derniers point de vue coté Nord, car nous enchainons ensuite sur le versant Sud, très différent.
C’est un versant tout herbu et l’herbe y est plus sèche.
Par contre, il nous permet d’apercevoir les sommets tout enneigés en fond de plan.
Nous dévalons la pente pour profiter des prés et d’une zone plus plate pour déjeuner.
Nous pouvons ainsi admirer la sente sur la crête dont nous venons.
Et la vue très dégagée sur toute une nouvelle vallée.
Nous reprenons ensuite le sentier qui chemine à travers les prairies d’altitude sous la chaîne.
L’herbe est toute jaunie et la sente bien craquelée.
Nous poursuivons ainsi notre descente sous le franc soleil.
Il se rapproche des rochers, pour descendre dans un petit vallon boisé
puis retrouve les prés.
Belle vue sur les sommets lointains, enneigés mais hélas un peu sous les nuages.
Petit pause bucolique avant d’entamer la montée vers le chalet Grat.
De là, belle vue sur notre périple.
Nous changeons à nouveau de versant pour descendre dans la forêt et ses multiples racines, pour retrouver la vallée du Jaun.
Une ultime montée nous conduira au télésiège,
avant une petite partie de mikado (magnifique jeu en self-service).
La descente nous permet de retrouver le vert des magnifiques prairies de fond de vallée.