Les anges sont les sentinelles de Paris. Invisibles promeneurs, ils peuplent les rues de la capitale.

Commençons au quartier latin, avec la fontaine Saint-Michel et son immense archange, en bronze, terrassant le Diable.

Le plus vaste cimetière intra-muros parisien du Père-Lachaise en contient lui aussi,

mais de plus petits, tout de marbre vêtus.

Notre Dame en abrite également,

cachés dans l’immense chantier de la reconstruction.

A vous d’en découvrir d’autres au détour d’une rue, d’un jardin ou d’une église !

Une chose est certaine, il est très difficile, voire impossible de trouver des papillotes à Paris (dixit un Parisien d’adoption).

Goûtons donc à une spécialité typiquement Parisienne, l’élégance française, en faisant halte à La Samaritaine.

Pour vous Mesdames, un chapeau

ainsi qu’un sac à main

sont indispensables; ceci depuis bien longtemps !

Et comme dans toute vraie papillote, un petit message, en forme de quiz pour conclure:

Pourquoi ce grand magasin s’appelle-t-il  » La Samaritaine » ?

Le nom de l’enseigne vient d’une pompe à eau remontant au règne de Henri IV (1603). Présente sur le Pont Neuf, elle permettait d’approvisionner le quartier du Louvre. Elle était décorée d’une représentation d’une scène biblique racontée dans l’Evangile selon Saint Jean : la rencontre entre Jésus et la Samaritaine au puits de Jacob.

A Paris, point de lutins, mais des « Poulbots ».

Ce sont les gamins pauvres de Montmartre que le peintre Francisque Poulbot a beaucoup dessinés.

Un gamin d’Paris, c’est tout un poème
Dans aucun pays, il n’y a de même
Car c’est un titi, petit gars dégourdi
Que l’on aime

Petit extrait pour le plaisir:

Grimpons à Montmartre, découvrir leur terrain de jeu,

en saluant au passage, la basilique du sacré cœur. La mosaïque la plus grande de France nous y attend.

….

Un gamin d’Paris m’a dit à l’oreille
Si je pars d’ici, sachez que la veille
J’aurai réussi
À mettre Paris en bouteille

Ils sont aussi farceurs que les lutins, ces « Poulbots », car ils ont même réussi à le faire !

Rendons-nous dans le 1er arrondissement, sans doute l’un des plus riches de Paris. On y trouve de prestigieux ou bien connus monuments, comme les Halles, le Palais-Royal, le Louvre, …

Mais c’est un petit musée qui retient notre attention aujourd’hui, celui de L’orangerie.

Au cœur des Tuileries, il protégeait autrefois les orangers de Paris durant l’hiver.

Depuis 1927, il abrite le célèbre cycle des Nymphéas, offert par le peintre Claude Monet à la France le lendemain même de l’armistice du 11 novembre 1918 comme symbole de la paix.

Dans 2 vastes salles elliptiques (qui forment le 8 de l’infini) sur 2m de hauteur et près de 100m linéaire,

se déploie un paysage d’eau jalonné de nymphéas, de branches de saules, de reflets d’arbres et de nuages.

Un magnifique cadeau à contempler sans modération, en attendant Noël.

La couronne, accrochée à nos portes en ce début Décembre, nous souhaite la bienvenue dans le temps de l’Avent.

En cette année 2024, c’est la capitale et ses trésors qui nous feront patienter jusqu’à Noël, alors

Bienvenue à Paris !

Comme le dit la chanson,

« T’es-tu baladé sur les Champs Elysées? »

« As-tu traversé le Pont Neuf à pied? »

« As-tu découvert l’Ile de la Cité? »

« As-tu vu le ciel du haut de la tour Eiffel? »

Et pour conclure, petit extrait musical.

Alors Bienvenue à vous dans ce temps de l’Avent 2024.