Sous le ciel de Paris

Aujourd’hui, fête nationale, belle occasion pour se balader dans Paris, avec un guide particulier. Pas de métro, seulement nos petits mollets pour pédaler/marcher et découvrir différents quartiers, si possible pas trop fréquentés.

Nous enfourchons donc nos premiers destriers de bon matin, gare de Lyon.

pour faire une toute première halte au Port de l’Arsenal.

avant de rejoindre les quais de la Seine.

A part quelques joggeurs, nous sommes quasiment seuls à Paris plage.

Arrivés au pont neuf, nous déposons nos bicyclettes pour entamer notre première balade autour des Halles.

Avec d’abord un petit coup d’œil à St Eustache

ou plutôt une petite « Écoute » !

Passage aux Halles, désertes en ce début de matinée.

Nous poursuivons vers le Centre George Pompidou

Déçus par le piteuse état de la fontaine Stravinsky, nous préférons nous attarder sur la tuyauterie de Beaubourg (et oui, les tuyaux, c’est dans notre ADN).

Belle idée que d’utiliser différentes couleurs en fonction des conduits : Les gaines d’aération sont en bleu, les tuyaux d’eau sont en vert, les lignes électriques en jaune et les voies de circulation (ascenseurs) sont en rouge;

et les grandes cheminées blanches servent à ventiler les sous-sols.

Nous poursuivons vers le quartier de l’horloge pour retrouver le défenseur du temps.

Bientôt 10h, il est temps de nous diriger vers la Samaritaine.

Récemment rendue au public, une visite s’impose.

Temple désormais dédié au luxe,

le bâtiment n’en n’est pas moins somptueux.

Et à défaut de pouvoir visiter la dame de fer (toujours fermée), nous pouvons admirer « les rivets sur la structure Eiffel ».

Nous retrouvons ensuite la Seine, où les ponts sont maintenant couverts de badauds qui admirent le ciel de Paris, car le défilé aérien vient de commencer.

Les avions évacués, nous poursuivons notre balade vers la tour St Jacques

et l’hôtel de ville.

La place est envahie par quelques blindés, mais surtout par les candidats aux vaccins !

Nous ne nous attardons donc pas pour préférer le calme de l’hôtel de Sens et son petit jardin.

puis flâner dans le village saint Paul avant de reprendre nos vélos pour la place de la Bastille.

Après une pose déjeuner bien méritée dans le « sweet home » du guide, nous voilà repartis sur nos deux roues pour les quais de Seine, rive opposée.

Nous avons rendez-vous avec le travailleur du jour proche de l’hôtel de Cluny.

Nous entamons alors une balade dans le quartier latin, avec la fontaine St Michel

Petite visite à l’église St Séverin

et ses vitraux de Charles Bazaine

avant de revenir sur l’île de la cité, voir l’avancement des travaux de Notre Dame

et faire le tour de l’île St Louis.

Revigorés par un petit goûter au square Barye, nous décidons de rentrer à pieds en faisant une petite halte place des Vosges

Nous retrouvons ensuite la place de la Bastille et sa colonne de Juillet

Nouvelle halte au port de l’Arsenal (partie Nord)

Avant de rallier la promenade plantée.

Cette agréable mais étroite allée bordée de bambous et autres verdures

qui va nous ramener à la gare de Lyon.

Un grand MERCI au guide pour cette superbe journée sous le ciel de Paris.

Foot toujours

Vous l’aurez sans doute remarquer, la période est au foot.

Mais gros dilemme demain soir, le match France – Suisse.

Quelle équipe supporter?

Entre les deux mon cœur balance, alors que la meilleure gagne, comme nous, les femmes, dans le tournoi inter-entreprises de ce week-end.

Petite pose à Saas-Fee

Ayant enfin quelques jours de congés en stock, je suis partie à la découverte d’un nouveau canton Suisse : le Valais et de la fameuse perle des Alpes : Saas-Fee.

Elle est située dans le district de Viège (ou Visp en allemand).

C’est donc par la visite de cette ville que j’ai commencé, avant de poursuivre par une petite randonnée le long d’une traditionnelle bisse, celle de Visperi.

C’est bien plus haut que j’ai passé les journées suivantes, dans l’immense domaine de Saas-Fee

Au programme, Kreuzboden puis Hohsaas (à 3200m) en empruntant les télécabines, depuis Saas-Grund.

La vue était malheureusement un peu bouchée par les nuages du jour.

Puis randonnée panoramique sur les flancs de la vallée de Saastal

dont le point d’orgue est le sentier aventure avec ses 2 points suspendus.

La journée suivante, beau circuit autour du lac de Mattmark,

le plus grand barrage digue d’Europe (à faire confirmer par papi Gérard) mais un peu vide en ce moment.

Pour terminer, le dernier jour, depuis Saas-Fee, via le téléphérique de Spielbode, par un séjour au pays des marmottes.

Avant de conclure mon séjour par le sentier des chapelles.

Bien belle vallée que celle de la Saas, mais attention, elle fait partie du haut valais, et est donc alémanique.

Ich hoffe Sie bald wieder zu sehen !

Bonne fête les papas (bis repetita)

Aujourd’hui, c’est la fête des pères en France.

Une belle occasion pour saluer une fois de plus grand-papa et repartir pour de nouvelles découvertes dans son atelier, avec ce petit jeu des 7 familles.

Faisons d’abord connaissance avec la famille Arts Déco :

Avec en primeur bien sûre, grand-père lave-mains

et grand-mère bakélite, qui dompte la fée électricité.

Puis donnons un petit coup de projecteur sur les luminaires. Ils sont en accord avec la tendance « néon » du moment.

Le père hangar est très design avec ses portes coulissantes

et, comme un passage secret, sa porte qui s’ouvre et se ferme en toute discrétion.

La chaise de bureau n’a rien perdu de son ergonomie,

Et les dossiers sont toujours parfaitement classés

Terminons par l’interphone, tout emmailloté de zinc, évidemment …

Dans la famille Machine/Outils, je voudrais…

La mère : la meuleuse à eau

Le père : le touret à meuler et sa plaque signalétique

Le grand-père : le grand touret à courroie

Le clan des marteaux

La collection de maillets

La tribu des pinces, avec bien évidement, les pinces toupies mécaniques (ou pinces cône de plombier !).

Sa majesté la perceuse à colonne (avec son mandrin farceur, qui se cache dans les valises des autres perceuses…)

Le compresseur gonfleur, qui ressemble presque au ballon que vous pourriez gonfler

Et l’intrus, la scie à bois.

Poursuivons par la famille Tuyaux et Compagnie

avec grand-père cylindre et la besace à outils

accompagnée très souvent par l’établi portatif et son étau

La mère cintreuse

et mesdames les têtes de filières, suspendues à leur cordes

ou bien rangées dans leur coffre.

Une belle famille d’objets pour raccorder l’eau sur un petit disparu de nos salles de bains : le bidet.

La famille suivante, la famille Zinguerie, occupe, elle, beaucoup d’espace.

Grand père établi (casier à tôles) abrite les feuilles de cuivre ou de zinc

Grand-mère cisaille les découpe

Mère plieuse les plie

et le fiston fabrique les « boudins » de gouttières. Deux personnes sont alors nécessaires, une à chaque extrémité. La feuille de zinc est insérée dans la fente, un petit tour de manivelle et il ne suffit plus qu’à faire glisser l’axe pour avoir un beau boudin. Qui n’a pas été mis à contribution ?

Tout cela pour créer de beaux chenaux ou de drôles de protection.

Vient ensuite la famille « Chaud Devant ! »

Le grand-père établi en brique réfractaire, est bien abimé par les assauts du temps et du chalumeau.

L’arrière grand mère génératrice d’acétylène est même toujours là. Un peu d’eau et de carbure de calcium et cette étrange machine vous fabrique tout l’acétylène nécessaire pour votre chalumeau.

Elle est accompagnée de la mère forge

et de ses enclumes.

N’oublions pas non plus le père poste à souder

et ses différents masques de soudeur.

Vous l’aurez compris cette famille aime les hautes températures comme leur ami, le brûleur égaré.

Passons maintenant à la famille Utilitaires

Avec grand-père diable, toujours aussi fringant malgré les tonnes qu’il a transportées

Vous aurez peut-être un peu de mal à reconnaitre grand-mère brouette avec ses vantaux de bois.

La mère bascule a pris quelques grammes de poussière

On trouve aussi une myriade d’enfants, des outils plus transportables, comme cette cisaille à levier

cet établi de chantiers

ou cette table à découper

et enfin mademoiselle corde à nœuds , qui a fait l’objet du précédent article.

L’atelier abrite aussi maintenant une famille désormais sans abri, la famille Quincaillerie.

C’est une famille encore nombreuse dont nous ne retiendrons que quelques éléments. D’abord, les grand-mères sulfateuses. Toutes de cuivre bâties, elles ont encore très fière allure.

Puis les pères boulons

et les mères pointes, dans leurs caisses « maison ».

Seuls quelques rouleaux de grillage bien maigrichons sont encore là

accompagnés par quelques abreuvoirs.

Un drôle d’intrus s’est glissé parmi eux.

Mais d’où vient ce vieux gaufrier ?

A l’heure où certains répondent à leurs vœux dans « Parcoursup », laquelle de ces sept familles sélectionnerait papi s’il devait faire un choix d’orientation ?

A vous de le lui demander mais moi, j’ai ma petite idée …

Bonne fête les papas !

Erratum : Après partage avec l’expert, quelques oubliés :

Madame la moleteuse et tous ses accessoires de mise en forme bien alignés.

Et messieurs les ressorts à cintrer

Pour plus de détails, adressez-vous directement au spécialiste, il se fera un plaisir de vous expliquer …

Bonne fête les papas

Aujourd’hui, c’est la fête des pères en Suisse.

Une belle occasion pour saluer grand-papa et partir à la découverte de son atelier. Cette véritable caverne d’Ali baba renferme tant de trésors qu’il est difficile de savoir par où commencer …

Débutons donc aujourd’hui par les outils qui permettent de prendre un peu de hauteur comme l’ancienne corde à nœuds, utilisée jadis par mon grand-père et son papa, pour poser les descentes pluviales

On y trouve aussi, bien évidemment, des échelles, même si les râteliers se sont un peu vidés.

Et avec tout cela, devinez-où, il a jadis grimpé ?

Au point culminant du village,

saluer une grande dame

De là-haut, la vue est-elle encore plus belle ?

Gros bisous les papas et à bientôt pour poursuivre la visite

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