« C’est Juillet … »

« C’est juillet, c’est juillet, partout »

Certains volent à l’autre bout du monde

D’autres pédalent sur les rives de l’Yonne

Quand certaines sont contraintes de prendre le tram

ou de réguler les limaces et escargots

pour préserver les petits marseillais.

Et pour conclure, quelques délices de Kanazawa.

Bon mois de Juillet à vous !

Dernières nouvelles helvétiques

Alors que l’on parle beaucoup du Bürgenstock, pour discuter de paix, et si nous parlions de joie ?

Et de ces moments simples qui nous en procurent beaucoup.

Joie de découvrir, lors d’une petite balade sur les bords du Rhin

Joie d’observer la nature à l’œuvre, même en pleine ville.

Joie de cueillir

un oignon extraordinaire,

même si il faut verser quelques larmes pour le préparer !

Et enfin, Joie de méditer ce nouveau titre du Suisse Sim’s, venu chercher l’inspiration en France, dans le Lubéron.

« Elle s’éclipse, elle renaît, elle est là quelque part,

souvent juste elle attend, que t’arrêtes de l’attendre et que tu puisses la voir »

Petit extrait sonore :

Godmorgen

« Larguer les amarres
Et quitter le port
Bien tenir la barre
Bâbord et tribord
Voguer vers nos rêves
Tracés au sextant
Voyager sans trêve
Au soleil levant
Au soleil levant »

Découvrons au fil des jours le journal de bord de notre navigateur

Baie de Storevågen

L’île de Fedje

L’île d’Alden

En route pour Norangsfjorden

Depuis le fjord de Geiranger

Et maintenant du haut du Laushornet qui surplombe le fjord de Geiranger

La navigation se termine aujourd’hui à Molde.

Il faut rentrer à Bergen par un autre moyen, en admirant les côtes d’encore plus haut

Voyage au temps des bâtisseurs

Quand la Suisse nous fait découvrir les trésors de France !

Car c’est bien sur recommandation d’un Suisse, amoureux, entre autre, du Moyen Age, que nous avons organisé nos retrouvailles familiales printanières, cette année, proches du château de Guédelon.

Mais pour atteindre La Puisaye en venant de Suisse, c’est un long chemin. Il passe par Besançon, où l’on peut, cette année, voyager dans l’univers du Petit Prince.

Mais revenons à ce projet fou : bâtir un château fort avec les techniques de l’époque, grâce à l’archéologie expérimentale.

Tout a démarré d’une carrière abandonnée, en forêt de Puisaye, qui fournira toutes les matières premières nécessaires à la construction.

Remontons maintenant le temps.

Nous sommes aux alentours de 1250, le petit seigneur de Guédelon a décidé de faire bâtir son logis, à l’abri des attaques.

Tous les corps de métiers sont à l’œuvre pour faire avancer le chantier.

En commençant par les carriers qui extraient la pierre,

les tailleurs de pierre, qui la façonne,

les maçons qui doivent réussir à la hisser là où il faut,

grâce à la cage à écureuil.

Mais il faut aussi des forgerons pour réparer les outils

des peintres pour préparer les peintures

des tuiliers, des charpentiers, des menuisiers, des teinturières,

des vannières

et même des inspecteurs de travaux finis !

Mais pas forcément très opérationnels pour bâtir un arc en plein cintre.

Il était grand temps que nous venions découvrir le chantier car le château est bientôt achevé.

Le logis seigneurial est terminé

extérieur

comme intérieur

peint avec les couleurs locales.

Tout comme la tour de la chapelle

et c’est du solide !

Nous avons aussi testé pour vous le pilori

pas confortable du tout …

Et pour conclure, n’hésitez pas à un instant à prendre la route de la Puisaye

Guédelon vous ravira !

Un petit tour à Montréal

pour « Écouter le vent de la mer », comme le chante Robert Charlebois.

Et comme vous pouvez le constater, le printemps n’est pas encore vraiment arrivé chez nos amis Canadiens !

D’ailleurs les ours de l’écomusée ne s’y trompent pas, ils dorment encore …

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