Un petit tour dans le Médoc

L’automne, c’est la saison des vendanges, des champignons et de la chasse. Alors, une région s’impose : Le Médoc. Vous y trouverez bien sûr du vin, pouvez envisager une chasse à cour (je vous garantis que vous verrez du gibier : biche, oh ma biche, prends garde aux feux du soir !) mais surtout vous retrouverez tous les voileux au traditionnel grand prix de l’Armistice.

Cette année, j’avais tout prévu : réussi à convaincre la prof de math de me faire faire le DS en anticipé et partir avant le coup de blizzard du week-end dernier. Et pendant que mes potes du Léman rattrapaient leurs pontons volages, moi, je me dorais sous le soleil du Médoc. Direction le phare de Cordouan. Eh oui, à cette époque de l’année, pas facile de le visiter (Mais cette fois, c’était la bonne !) D’ailleurs le gardien, nous l’a dit, nous faisions partie des derniers visiteurs 2012. Le seul hic, c’est que je n’avais pas pris mes bottes (eh oui, j’avais prévu de naviguer, pas d’embarquer sur une vedette un peu plus grossière que mon laser). Et même si la marée était basse, il a bien fallu patauger un peu pour rejoindre le pied du phare.
Mais la régate, me direz vous. Eh bien, c’était mi figue, mi raisin ou mi tornade, mi pétole comme vous le sentez. Petit retour en images :
1er jour : Bon vent, nous partons sur la zone de course avant l’arrivée d’un bon grain. Le comité stoppe tout et c’est sauve qui peut pour rentrer à terre avant le suivant, encore plus musclé. Quelques dégâts chez les concurrents : mâts pliés, pieds de mâts cassés, … enfin, les ennuis classiques lorsque le vent décide d’être le plus fort ! Ouf, j’ai réussi à passer outre.

2ième jour : La tempête est là, nous ne mettrons même pas un pied sur les bateaux (Enfin, sauf les vaillants Rhône-Alpins qui décident de faire une nav, mais sans moi). Alors, rendez-vous à l’océan, sous un bon grain.

3ième jour : Pétole ! Rien de plus rageant après les 2 jours précédents mais c’est comme cela. Eole fait son caprice. Nous partons sur zone de course avant de rentrer faute de vent, en remorquage. Quelle misère !

4ième et dernier jour : Enfin, 3 manches envoyées à l’arraché pour terminer dans le timing. Résultats : Très facile, de trouver les Monchalin dans le classement, vous en trouvez un, l’autre est juste derrière. L’honneur est sauf pour « l’ancien » mais à charge de revanche…
Finalement, cette cuvée 2012 n’était pas si mal, car je réussis à faire la meilleur manche de Rhône-Alpes sur la dernière, avec une douzième place. Dommage que nous n’ayons pas pu naviguer davantage. A la prochaine !

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