Madère 2009 : Mercredi 8 Avril

Direction Prazeres, un petit village de la côte sud ouest pour faire notre première « levada ». L’autoroute nous conduit jusqu’à Ribeira Brava. Là, nous devons continuer par la route mais grande surprise, il s’agit d’une « Via Rápida » : nous enchaînons tunnel sur tunnel pour ne voir le jour que sur des viaducs ou rond-points pour l’accès aux différents villages.

Vers 10h30, nous arrivons devant l’église de Prazeres où nous laissons la voiture. C’est un petit village avec des poules, des pigeons (comme en témoigne le chapeau d’Eric) et même des autruches !

Nous trouvons sans problème la levada pour la suivre et serpenter le long des vallées d’eucalyptus.


Des troncs d’arbres noircis et calcinés rappellent le dernier grand incendie de forêt vers les années 95. Des agapanthes à ombrelle et des hortensias annoncent le château d’eau D’Atalhinho. Là, nous faisons une étrange rencontre : un paysan et son fils tirent en laisse un veau et une vache.

Nous traversons le poste de régulation des levadas (sacs plastics bourrés de chiffons qui ferment les différents orifices) et poursuivons jusqu’aux petits étangs de la Ribeira Achada où nous déjeunons.


Bien repus, nous rebroussons chemin pour rentrer à Prazeres. Au total, 16,4 km le long d’une levada flambant neuve.

De là, nous prenons la voiture pour Jardim do Mar, petit village sur le bord de l’océan que nous atteignons par une bonne descente. A l’entrée du village, nous laissons la voiture pour le traverser et nous rendre sur la promenade récente protégée par des milliers de blocs de bétons. Là, l’océan est violent et les rouleaux sont énormes.
Nous goûtons au bord de la plage de galets, frappée par les vagues (le bruit des galets qui roulent est impressionnant), pour revenir au village via la promenade. Là, la culture de la banane y est reine.


Nous prenons alors le chemin de Paul do Mar et sa route en corniche.


Du haut du belvédère, nous apercevons le village à 500 mètres en contrebas. Quelques photos et retour arrière.

Nous sommes retenus quelques minutes à Paul do Mar par un enterrement qui traverse le village : à la tête, une bannière de saint, puis les femmes sur deux colonnes, des hommes vêtus de rouge, le cercueil, puis la foule et l’harmonie pour rythmer le convoi et enfin, quelques badauds. Cet intermède terminé, nous reprenons la route à travers tunnels et tunnels pour rentrer dîner à la maison sur Funchal.
Ce soir, les jambes sont raides car elles ont bien enduré une vingtaine de kilomètres.

La randonnée du jour – la Levada Nova :

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Madère 2009 : Mardi 7 Avril

La météo annonçait beau hier soir à la TV, nous décidons donc de partir pour le toit de Madère, direction Monte puis Poiso où nous bifurquons pour le Pico Arieiro. Le thermomètre descend vertigineusement et termine à 3 degrés au sommet à 1810 m !
Les touristes sont au rendez-vous (de nombreux cars parviennent à faire ½ tour sur la minuscule plate-forme dédiée à cela) mais pas le soleil ! Une brève éclaircie nous permet de faire une photo mais brrr, il est temps de se couvrir.

Capuche sur la tête, nous entamons notre ballade pour le Pico Ruivo dans le vent et le brouillard. Aie, difficile de garder les lunettes qui s’embuent continuellement.

Après une première descente d’escaliers, nous rejoignons le Miradouro Ninho da Manta (nid de la buse) mais sans apercevoir le moindre paysage.

Nous poursuivons, montées et descentes toujours en escaliers (ceux du collège vont paraître aux enfants beaucoup plus faciles en rentrant !) avant de rejoindre le tunnel Pico do Gato. Première difficulté : il est plein d’eau ! Nous parvenons à le franchir en marchant sur quelques cailloux et vielles planches, sauf Maman qui met un premier pied dans l’eau (c’est ça l’avantage d’ouvrir la marche !). A la sortie, le sentier est un peu humide et elle met le second dans une flaque marécageuse : 2ième pied mouillé et noir de boue !

Nous prenons ensuite le sentier de droite (Est) pour arriver vers 12h45 au refuge du Pico Ruivo où nous déjeunons. Puis en ¼ d’heure, nous atteignons le sommet à 1862 m tout aussi dans le brouillard. Quelques photos et retour arrière.

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Nous rentrons par le chemin de l’ouest par le tunnel Pico das Torres (les panneaux indicateurs ont été retirés mais rien ne nous arrête). Il est vrai que nous ne rencontrerons personne sur cette partie du sentier pourtant très joli. La brume y est moins épaisse, la vue impressionnante d’autant plus que le sentier est en cours d’éboulement par certains endroits (son passage a d’ailleurs été déjà dévié à plusieurs reprises via des tunnels).


Nous rejoignons ensuite le chemin de montée pour re-gravir le Pico Arieiro.
Halte sur une plate-forme de vue pour le goûter et ascension finale dans un blizzard humide (il est vraiment impossible de garder les lunettes).
De retour à la voiture, c’est plus calme, les touristes ont déserté les lieux. Nous pouvons donc descendre à Monte.

Du parvis de l’église, belle vue sur Funchal.


Nous découvrons alors la particularité du lieu : des traîneaux en osier poussés dans la descente par des pilotes en canotier. Nous devons attendre un peu pour en voir un en action car il y a peu de touristes à cette heure. Finalement, nous parviendrons à en photographier un avant d’aller faire un tour dans le jardin de la ville (où Madère est représentée sous forme d’une île au milieu d’un petit bassin). Arums, camélias, …, bref beaucoup de fleurs parmi un labyrinthe de petites allées. C’est là que nous terminerons la journée avant de rentrer à l’appartement.

La randonnée du jour – du Pico Arieiro au Pico Ruivo :

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Madère 2009 : Lundi 6 Avril

Nous commençons par retourner à l’aéroport chercher notre dernière valise qui a dû arriver par l’avion de 23h hier soir. Effectivement, elle est là !
Après avoir présenté notre facture de brosses à dents & co, nous partons pour Caniçal. C’est désormais le port attitré pour les cargos et containers depuis que celui de Funchal est réservé aux bateaux de plaisance et croisières.
Nous longeons la zone de libre échange jusqu’au terminus de la route. Là, nous prenons nos sacs à dos pour partir à la découverte de la « Ponta de São Lourenço ».

Vite, nous faisons une halte déjeuner car les estomacs sont déjà vides. Là, nous constatons que nombreuses sont les compagnies aériennes qui desservent Madère. Un avion nous survole tous les ¼ d’heure environ.

Nous repartons pour découvrir à une fourche du chemin, un bloc en forme de cathédrale, posé au milieu de l’eau. En contrebas, un sentier descend vers une plage de galets.

Nous poursuivons jusqu’à la « Casa da Sardinha » bordée de dattiers (mais actuellement en travaux) puis montons au panorama d’où nous avons une vue impressionnante, d’une part vers le phare, au bout de la pointe, d’autre part vers le centre de l’île où nous apercevons les points culminants de Madère. L’espace étant relativement restreint, nous ne nous attardons pas trop et rebroussons chemin.

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Au retour, nous descendons à la plage entrevue à l’aller pour y goûter. Nous entrapercevons deux crabes noirs un court instant mais ne parvenons pas à les approcher.

De retour à la voiture, nous montons jusqu’au mirador d’où la vue est relativement semblable à celle de la ballade (pour la partie océan).

Nous rentrons ensuite à l’appartement par la « Via Expresso » en admirant une fois encore les infrastructures routières et aéroportuaires impressionnantes.

La randonnée du jour – a Ponta de São Lourenço :

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Madère 2009 : Dimanche 5 Avril

Nous nous accordons une grâce matinée et déjeunons frugalement avec les restes des collations d’avion (vive les « balisto » !) et du thé « Harolds » (nous sommes bien chez un anglais !), que nous trouvons dans l’appartement.
Puis nous partons à la recherche de vivres. Très facile, à peine à 100m de l’appartement, il y a un « supermercado » SA, bien évidemment ouvert le dimanche ! Vive le Portugal !
Nous rentrons cuisiner nos blancs de poulet et nos pâtes au basilic et déjeunons sur le balcon au soleil, où nous avons une superbe vue sur les paquebots arrivant à Funchal.

Après une petite sieste bien méritée, nous partons découvrir la ville. Petite descente en voiture et nous voilà au port, où une superbe place de parking s’offre à nous. Tout commence pour le mieux. Nous décidons de partir voir la ville depuis la jetée. Au fond du port, nous découvrons une caravelle de pirates prête à appareiller mais sans les voiles, tout au moteur (ah le progrès !).


Par contre, impossible de rallier la jetée sans carte d’accès à bord du paquebot. Le gardien nous explique que l’accès est interdit quand des paquebots sont à quai. Tant pis, nous nous rabattons sur l’ancien fort São Jorge.

Puis direction le centre ville où la cathédrale est malheureusement fermée après 16h.


Nous allons alors admirer les azulejos du garage Toyota où nous retrouvons des passagers d’infortune de la veille qui eux, n’ont pas réussi à venir directement mais sont arrivés ce matin en passant une nuit éclaire à Lisbonne. Comme nous, ils n’ont pas de bagages mais nous informent qu’ils devraient les récupérer vers 17h.


Nous continuons vers le parc Santa Catarina où nous goûtons face à l’ « Aida Bella ».

Nous décidons de partir pour l’aéroport pour voir si nos valises sont arrivées. Là, nous sommes à la fois ravis et déçus : deux de nos bagages vont arriver par le vol de 18h mais la dernière valise, elle, reste introuvable.

Comme l’animation est très réduite à l’aéroport, nous nous rendons à Machico pour tuer le temps en attendant nos bagages. C’est une charmante petite bourgade. Visite rapide de l’église et ballade jusqu’à l’entrée du port, sous une nuée de mouettes.

Puis retour à l’aéroport où nous retrouvons deux de nos bagages au milieu d’une vingtaine ayant visiblement subi le même sort. Nous rentrons heureux à l’appartement, nous avons les affaires essentielles à la randonnée. C’est la valise des enfants qui n’est pas au rendez-vous (mais compte tenu de leurs tailles, ils pourront nous emprunter des affaires) ainsi que la trousse de toilettes. Nous devrons donc retourner au SA acheter une brosse à dents !
Enfin, excellente nouvelle, la dernière valise a été retrouvée. Elle devrait arriver dans la nuit…

Madère 2009 : Samedi 4 avril

Cette année, pas de neige ni aucun autre obstacle sur la route. Nous arrivons même à trouver une place dans le parking P5, tout prêt de l’arrêt de bus.
Tout commence à merveille !

Mais à l’entrée dans l’aéroport, cela se gâte. Un seul vol est rouge sur le tableau d’affichage : le notre ! Nous nous rendons au comptoir de la TAP où nous apprenons qu’il y a une grève et que nous ne pourrons partir que par le vol de 18h.
Décidément, cette année encore nous allons passé la première journée de nos vacances à Saint Exupéry.
Il est 11h. Nous vaquons à nos petites affaires : achetons une carte pour l’amie de Marion qui vient de perdre sa maman, la rédigeons, invitons Mamie Mad à déjeuner le lundi de Pâques, prenons des nouvelles de l’autre mamie, avertissons notre logeuse portugaise que nous aurons un peu de retard (Pierre parle tellement bien le portugais, qu’elle lui cause comme à un autochtone, il a alors un peu de mal à suivre le débit).

A 12h30, nous allons récupérer nos tickets de repas pour le « Bec ». Le resto a changé de nom mais la bouffe n’y est ni meilleure, ni plus copieuse (pavé de poisson et macédoine de légumes à la moutarde : il y en a tant qu’elle nous monte au nez ! et tarte au sucre roux, tellement dur qu’on y découvre même un caillou !).


Nous entamons notre première partie de cartes avant de redescendre vers 14h dans le hall de l’aéroport pour y trouver une place exquise dans le comptoir Air France pour y taper la belote.

Nous tuons le temps jusqu’à 16h30 où nous nous rendons au comptoir d’embarquement. Là, c’est la foire d’empoigne : 2 équipes de foot de juniors veulent également prendre l’avion pour Faro via Lisbonne et visiblement, tout le monde ne peut rentrer.
Nous allons attendre plus de 2 heures avant de réussir à enregistrer, et encore sans nos tickets pour Funchal (l’informatique est paraît-il tombée en panne entre temps !). Pendant ce temps, on nous expédie un avion pouvant contenir tout le monde.
Nous réussissons à arracher un ticket de ravitaillement avant de passer en salle d’embarquement où là encore, nous allons beaucoup attendre pour ne partir qu’à 20h30 !

Arrivés à Lisbonne, c’est la course. Il reste encore un vol pour Funchal. Vite, nous changeons de terminal (puisque le comptoir de la TAP est fermé) et trouvons alors une charmante hôtesse qui nous offre les 4 dernières places.
En 1h25, nous rallions Madère. Enfin, nous y sommes !

Mais là, nouvelle galère. Nous attendons 1h nos bagages, le tapis se vidant peu à peu. Nous devons nous rendre à l’évidence, ils n’y sont pas. Nous devons encore faire la queue aux objets perdus puis courir à l’agence de location de voitures qui, prévenue, a bien voulu nous attendre. Nous récupérons un break Mégane et partons vers l’appartement où nous arrivons vers 3h du matin. Nous attendons encore ¼ h notre logeuse avant de sombrer, tout habillé, dans un sommeil bien mérité !

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