Madère 2009 : Samedi 11 Avril

Nous avons appelé Mme Figueira hier soir qui ne peut nous retrouver que vers 8h ce matin avant de partir au travail. Nous devons donc ne pas trop tarder.

A 8h30, nous descendons donc sur le bas de Funchal pour aller faire un tour au marché : fruits, légumes, fleurs, poissons… le tout dans une ambiance mi locale, mi touristique.

Nous achetons quelques oignons de Carolinas en espérant qu’ils pousseront sous notre latitude.

Puis direction le « Jardim Botânico », à pieds, bien évidemment ! Mais quelle côte : il est certes à 300 mètres du marché mais entre 150 et 300 mètres d’altitude !
Après s’être fait indiquer par deux fois le chemin, nous finissons par trouver l’entrée. Un petit goûter est le bien venu pour nous remettre en forme, avec vue magnifique sur le port de Funchal où de nouveaux paquebots sont arrivés, et sur les infrastructures routières (tunnels et viaducs).

Puis visite détaillée du jardin où nos tentons de photographier toutes les fleurs !

Petit détour chez les perroquets, qui eux aussi déjeunent avec au menu : pain et noix. De magnifiques paons en liberté nous épient.

Dernier arrêt dans les buis sculptés avant de ressortir du jardin et entamer la descente.

En bas, nous nous renseignons pour trouver la poste mais hélas, elle est fermée. Les cartes postales risquent de rentrer avec nous !

Nous repartons vers le port pour acheter notre déjeuner : pain de Madère au bacon et beurre d’ail, et délicieuses pâtisseries locales : pasteis, gâteaux à la noix de coco et autres. Nous déjeunons sur la promenade avant de reprendre la voiture pour l’aéroport.

Après un petit détour à Machico pour faire le plein, nous la laissons dans le parking que nous connaissons par bien connaître, après nos moult allers et retours.
Enregistrement, dernière photo devant la « marmotte » de Madère (enfin le phoque !), affranchissement des cartes postales (et oui, nous avons trouvé un « CTT Correios » automatique !) et visite du balcon de l’aéroport où nous pouvons apercevoir notre avion atterrir et découvrir tous les détails de l’arrivée d’un avion (déchargement des bagages, des containers …), le tout sous un soleil radieux.

Mais il est temps d’embarquer : direction Lisbonne où nous attendrons quelques heures pour rallier Lyon dans un Embraer à moitié vide.

Il est 23h et les vacances sont finies…

Un peu extrait musical pour ne pas oublier :

Madère 2009 : Vendredi 10 Avril

Direction le nord-est de l’île pour la randonnée du Caldeirão Verde.

Nous commençons par remonter à Poiso où le temps n’est toujours pas très clément. Nous décidons donc de ne pas repasser par le Pico Arieiro et partons directement pour Faial et Santana à travers la montagne.

Nous faisons un premier arrêt à l’entrée de Santana pour admirer les maisons traditionnelles de Madère. Aujourd’hui à travers champs, on rencontre encore des petites maisons similaires mais elles sont couvertes de tôles.

Nous poursuivons jusqu’au « Rancho Madeirense » que nous dépassons car les kilomètres indiqués par le guide sont un peu courts et le ranch a changé de nom ! Après quelques kilomètres, nous faisons demi tour et redescendons au ranch où nous trouvons sans problème le départ de la randonnées. Déjà 3 minibus sont là avec leurs touristes allemands.

Nous démarrons le long de la levada sur un large chemin bordé de barrières de bois. Le sentier est un peu boueux et il faut zigzaguer pour éviter les flaques. Y aurait-il plu cette nuit ?

Nous atteignons bientôt Queimadas où de nombreuses voitures sont également stationnées : la rando est visiblement très courue. Là, quelques canards bénéficient d’une petite maisonnette traditionnelle.

Nous continuons notre route sur le bord de la levada, de plus en plus humide.

Après avoir dépassé deux gros groupes, nous parvenons enfin à prendre notre rythme.

Première escale à une première cascade tapie dans des fougères énormes.

Mousses, que de mousses, toutes différentes, le tout sous une bruine qui finit par mouiller. Ce sera bientôt la douche le long de la levada avant d’attaquer les tunnels : d’abord court et tortueux, puis long et bas. Aie, attention à la tête !

Nous continuons sur une levada de plus en plus étroite et très moussue, un profond précipice sur la droite, pour enfin atteindre le « Caldeirão Verde » (cirque vert), qui porte bien son nom.
Nous montons rapidement vers la cascade que nous délaissons assez vite, tant elle est prise d’assaut par le dernier groupe arrivé.

Nous déjeunons vers 13h au calme dans le lit du court d’eau avant de faire chemin arrière dans le calme.

Mais où sont passés les touristes ? Le soleil essaie de percer. Le retour est vraiment délicieux sans la foule, avec vue sur la levada de dessous.

Mais, Aie, le tunnel est toujours aussi bas. N’est-ce pas papa ? et le chemin de plus en plus boueux. Heureusement que c’est le dernier jour de rando et qu’une belle flaque nous permet de rincer les chaussures.

Retour à Santana. Nous poursuivons par la route antique jusqu’à Porto da Cruz, petit village envahi par la sortie de la messe. Nous faisons un tour sur la plage de sable noir, accessible à marée basse puis longeons un peu la côte pour admirer falaises et océan, sur des rochers de lave.

Nous montons ensuite au belvédère de Portela mais hélas, la brume est toujours là.

Nous rentrons donc sur Funchal mais sommes de nouveau coincés dans un village par la procession du vendredi Saint. Bannière, villageois en files indiennes et harmonie constituent le cortège, qui emprunte la route principale, coupant ainsi la circulation locale. Même le bus doit patienter.

Nous terminons la journée à Madeira Shopping pour acheter quelques livres en portugais et quelques vivres pour terminer la soirée.

La randonnée du jour – le Caldeirão Verde :

Télécharger la trace de la randonnée au format GPX (pour l’enregistrer : clique droit de la souris => « Enregistrer la cible sous… »).

Madère 2009: Jeudi 9 Avril

Aujourd’hui, nous partons pour le nord via le plateau de Paúl da Sera.

Nous prenons l’autoroute jusqu’à Ribeira Brava. Nous continuons par la « Via Rápida » jusqu’à Salves da Madalena. De là, nous entamons la montée sur le plateau à 1500 m. La route est un peu défoncée mais très calme.
Nous arrivons enfin sur la partie plate, immense lande assez peu verdoyante et plantée d’éoliennes. De nombreux troupeaux paissent sur le bord de la route, en entière liberté.

Nous atteignons bientôt le parking au dessus de Rabaçal que de nombreux autres touristes ont aussi investis.

Plus question de descendre en voiture : soit nous y allons à pied (2 km de descente, 300 m de dénivelé), soit nous prenons le minibus. Nous optons bien évidemment pour la marche à pied.

Depuis Rabaçal, nouvelle descente jusqu’à la levada des 25 fontaines.

Nous la suivons pendant 2.5km au milieu de nombreux touristes pour arriver à notre but : 25 fontes, une petite cascade dans la verdure.

Nous tentons alors de monter à la source mais le chemin est éboulé et nous devons stopper. Nous en profitons pour déjeuner.

Nous prenons ensuite le chemin du retour mais il est difficile de se frayer un passage parmi la foule de randonneurs (le chemin est étroit, et les garages sont peu nombreux). Néanmoins, nous dépassons le flot pour voir apparaître les pompiers avec un brancard, puis les secouristes avec des cordes et enfin la police. Quelqu’un serait-il passer par dessus les barrières de protection ou aurait-il glissé sur le chemin humide ? Nous n’en saurons rien mais à Rabaçal, l’ambulance attend.
Nous remontons alors nos 2km sur la route goudronnée et parvenons même à arriver avec la 2ième navette. Par contre, la pluie (plus exactement la bruine), nous a rattrapés dans la montée. Au parking, règne un vent glacial.

Nous reprenons la route pour Porto Moniz et ses piscines naturelles.

Là, sur la côte nord, le soleil est de retour mais il fait un peu frais pour se baigner. Nous ne tremperons que le bout des pieds, en veillant à ne pas glisser sur les marches couvertes d’algues.

Puis direction São Vicente d’abord par la « Via Rápida », puis dans le sens inverse par la « Via Antiga » en corniches. Belles vues sur l’océan et lavage de voiture gratis en prime.

Nous repartons pour São Vicente où nous faisons une halte aux « grutas ». Ce sont des tunnels formés par la lave lors de son refroidissement.

Au centre du vulcanisme, nous apprenons comment Madère s’est formée (éruptions volcaniques successives) et descendons au cœur de la terre dans l’ascenseur de Jules Verne. Un film en 3D nous explique de quoi est constitué le centre du globe.

De retour à la surface, nous rentrons à la maison par un des plus grands tunnels de l’île. Le retour est rapide. Nous avons donc un peu de temps pour admirer le point de vue du Cabo Girão : 500 mètres d’à pic (falaise verticale) et petit jardin au bord de l’océan.

Comme chaque jour, petit arrêt au SA pour faire les courses et retour à l’appartement.

La randonnée du jour – la Levada das 25 fontes :

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Madère 2009 : Mercredi 8 Avril

Direction Prazeres, un petit village de la côte sud ouest pour faire notre première « levada ». L’autoroute nous conduit jusqu’à Ribeira Brava. Là, nous devons continuer par la route mais grande surprise, il s’agit d’une « Via Rápida » : nous enchaînons tunnel sur tunnel pour ne voir le jour que sur des viaducs ou rond-points pour l’accès aux différents villages.

Vers 10h30, nous arrivons devant l’église de Prazeres où nous laissons la voiture. C’est un petit village avec des poules, des pigeons (comme en témoigne le chapeau d’Eric) et même des autruches !

Nous trouvons sans problème la levada pour la suivre et serpenter le long des vallées d’eucalyptus.


Des troncs d’arbres noircis et calcinés rappellent le dernier grand incendie de forêt vers les années 95. Des agapanthes à ombrelle et des hortensias annoncent le château d’eau D’Atalhinho. Là, nous faisons une étrange rencontre : un paysan et son fils tirent en laisse un veau et une vache.

Nous traversons le poste de régulation des levadas (sacs plastics bourrés de chiffons qui ferment les différents orifices) et poursuivons jusqu’aux petits étangs de la Ribeira Achada où nous déjeunons.


Bien repus, nous rebroussons chemin pour rentrer à Prazeres. Au total, 16,4 km le long d’une levada flambant neuve.

De là, nous prenons la voiture pour Jardim do Mar, petit village sur le bord de l’océan que nous atteignons par une bonne descente. A l’entrée du village, nous laissons la voiture pour le traverser et nous rendre sur la promenade récente protégée par des milliers de blocs de bétons. Là, l’océan est violent et les rouleaux sont énormes.
Nous goûtons au bord de la plage de galets, frappée par les vagues (le bruit des galets qui roulent est impressionnant), pour revenir au village via la promenade. Là, la culture de la banane y est reine.


Nous prenons alors le chemin de Paul do Mar et sa route en corniche.


Du haut du belvédère, nous apercevons le village à 500 mètres en contrebas. Quelques photos et retour arrière.

Nous sommes retenus quelques minutes à Paul do Mar par un enterrement qui traverse le village : à la tête, une bannière de saint, puis les femmes sur deux colonnes, des hommes vêtus de rouge, le cercueil, puis la foule et l’harmonie pour rythmer le convoi et enfin, quelques badauds. Cet intermède terminé, nous reprenons la route à travers tunnels et tunnels pour rentrer dîner à la maison sur Funchal.
Ce soir, les jambes sont raides car elles ont bien enduré une vingtaine de kilomètres.

La randonnée du jour – la Levada Nova :

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Madère 2009 : Mardi 7 Avril

La météo annonçait beau hier soir à la TV, nous décidons donc de partir pour le toit de Madère, direction Monte puis Poiso où nous bifurquons pour le Pico Arieiro. Le thermomètre descend vertigineusement et termine à 3 degrés au sommet à 1810 m !
Les touristes sont au rendez-vous (de nombreux cars parviennent à faire ½ tour sur la minuscule plate-forme dédiée à cela) mais pas le soleil ! Une brève éclaircie nous permet de faire une photo mais brrr, il est temps de se couvrir.

Capuche sur la tête, nous entamons notre ballade pour le Pico Ruivo dans le vent et le brouillard. Aie, difficile de garder les lunettes qui s’embuent continuellement.

Après une première descente d’escaliers, nous rejoignons le Miradouro Ninho da Manta (nid de la buse) mais sans apercevoir le moindre paysage.

Nous poursuivons, montées et descentes toujours en escaliers (ceux du collège vont paraître aux enfants beaucoup plus faciles en rentrant !) avant de rejoindre le tunnel Pico do Gato. Première difficulté : il est plein d’eau ! Nous parvenons à le franchir en marchant sur quelques cailloux et vielles planches, sauf Maman qui met un premier pied dans l’eau (c’est ça l’avantage d’ouvrir la marche !). A la sortie, le sentier est un peu humide et elle met le second dans une flaque marécageuse : 2ième pied mouillé et noir de boue !

Nous prenons ensuite le sentier de droite (Est) pour arriver vers 12h45 au refuge du Pico Ruivo où nous déjeunons. Puis en ¼ d’heure, nous atteignons le sommet à 1862 m tout aussi dans le brouillard. Quelques photos et retour arrière.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est mar7_9.jpg.


Nous rentrons par le chemin de l’ouest par le tunnel Pico das Torres (les panneaux indicateurs ont été retirés mais rien ne nous arrête). Il est vrai que nous ne rencontrerons personne sur cette partie du sentier pourtant très joli. La brume y est moins épaisse, la vue impressionnante d’autant plus que le sentier est en cours d’éboulement par certains endroits (son passage a d’ailleurs été déjà dévié à plusieurs reprises via des tunnels).


Nous rejoignons ensuite le chemin de montée pour re-gravir le Pico Arieiro.
Halte sur une plate-forme de vue pour le goûter et ascension finale dans un blizzard humide (il est vraiment impossible de garder les lunettes).
De retour à la voiture, c’est plus calme, les touristes ont déserté les lieux. Nous pouvons donc descendre à Monte.

Du parvis de l’église, belle vue sur Funchal.


Nous découvrons alors la particularité du lieu : des traîneaux en osier poussés dans la descente par des pilotes en canotier. Nous devons attendre un peu pour en voir un en action car il y a peu de touristes à cette heure. Finalement, nous parviendrons à en photographier un avant d’aller faire un tour dans le jardin de la ville (où Madère est représentée sous forme d’une île au milieu d’un petit bassin). Arums, camélias, …, bref beaucoup de fleurs parmi un labyrinthe de petites allées. C’est là que nous terminerons la journée avant de rentrer à l’appartement.

La randonnée du jour – du Pico Arieiro au Pico Ruivo :

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