Paris : le tour du cimetière du Père Lachaise

Paris : le tour du cimetière du Père Lachaise

Il fait grand beau ce samedi sur Paris, un temps idéal pour une randonnée un peu insolite.

Nous garons nos vélib’ le long du boulevard de Ménilmontant pour rejoindre la porte des Amandiers. Elle est encore malheureusement fermée à cette heure un peu matinale ! Nous devons donc rejoindre la porte principale pour entrer dans le cimetière.

Déjà de magnifiques sculptures s’offrent à nous,

comme des monuments plus délabrés.

Nous prenons l’avenue du boulevard pour rejoindre la porte des amandiers

Nous montons ensuite avenue de l’ouest, prenons l’avenue circulaire et rejoignons le chemin de Luzarraga où repose :

Joseph Joffo (bel épitaphe pour l’auteur d’un sac de billes)

mais aussi Louis Vigneron, boxeur qui réalisait un numéro de foire où on tirait un coup de canon dont il portait le fût sur son dos (ce dont il est mort).

Nous nous engageons alors dans de plus petits chemins

pour retrouver l’avenue circulaire

encore très déserte en ce petit matin.

Certains monuments portent des signes du temps,

tandis que d’autres sont résolument plus contemporains.

Dans l’avenue latérale du nord, nous découvrons le tombeau de Visconti, architecte

puis celui d’Alfred de Musset

et de sa sœur.

Bientôt, c’est un joli chérubin endormi sur son coussin qui nous apparaît.

Nous montons alors quelques escaliers pour rejoindre la chapelle.

longeant des tombes bien moussues, de gens moins connus.

Un demi-tour nous permet d’admirer ce bel écrin de verdure de 28 hectares au cœur de Paris.

Nous tournons à droite rue de la chapelle,

pour trouver la tombe de Géricault, sa palette à la main.

Nous empruntons alors divers chemins très calmes

pour nous retrouver sur la très moderne tombe de Mano Solo, chanteur et dessinateur.

et la non moins surprenante, de Christiane Nitzel

Nous voilà maintenant chez les mayas, avec celle de l’écrivain guatémaltais Miguel Angel Asturias.

Nous poursuivons notre chemin vers des tombeaux toujours plus hauts

avant d’en retrouver de plus contemporains comme ceux de Bashung

ou d’Higelin.

Nous prenons le chemin Molière et La Fontaine, pour faire un petit coucou Molière

avant d’aller saluer Parmentier,

et sa pomme de terre.

Sur le chemin des anglais, nous rencontrons le bon berger.

Nous poursuivons notre montée, sous un ciel de plus en plus dégagé

pour parvenir à des tombes très fréquentées comme celle de Victor Noir, journaliste assassiné par Bonaparte. Elle aurait le pouvoir de rendre plus fertiles les femmes qui touchent ses attributs !

ou celle d’Oscar Wilde, qu’il est impossible de vraiment photographier car envahie par les touristes.

Nous prenons alors le chemin de la descente, faisant une halte devant la tombe de Michel Legrand

savourant le calme

et la vie secrète du cimetière.

Au rond point des travailleurs municipaux, nous saluons Balzac

Il parait qu’il fût la première personnalité publique à se faire enterrer au cimetière du Père Lachaise.

Pas loin de là, culmine à plus de 20 mètres de hauteur une colonne singulière. C’est la plus haute tour du cimetière, celle d’un illustre inconnu, Felix de Beaujour, diplomate de son état.

Après avoir retrouvé l’avenue circulaire, nous rangeons notre indispensable plan et sortons par la porte des amandiers, désormais ouverte.

Très belle balade d’un peu plus d’une heure et demie, dans les allées du célèbre cimetière du Père Lachaise, à la découverte des tombes de personnages célèbres ou de monuments pour le moins originaux.

Oisans : Crête de vallée blanche

Oisans : Crête de vallée blanche

Partis de grand matin de Venosc en télécabine pour faire un peu de portage vers l’UCPA des 2 alpes,

nous poursuivons la journée avec sac à dos et raquettes, à l’assaut de la crête de vallée blanche.

Pour cela, nous montons par ascenseur et escaliers, au pied des derniers immeubles de la station (prince des écrins), à deux pas du télécabine de Super Venosc.

Puis nous partons Nord Est, pour une montée progressive en balcon, le long de toute la station.

Nous apercevons au passage, le lac du Chambon, au fond de la vallée.

Belle vue sur toutes les pistes côtés Jandri et glacier de Mont de Lans.

Les nuages s’amoncèlent peu à peu sur la Roche de la Muzelle.

Nous jetons un dernier regard vers le lac du Chambon,

avant de bifurquer sur la gauche.

C’est maintenant l’Alpe d’Huez et la vallée de l’Eau d’Olle qui s’offrent à nous.

Après avoir viré à 180 degrés, nous montons en direction de la crête.

De là, suite à un bon déjeuner, nous redescendons le long des pistes du Super Venosc.

Après une franche descente, nous voilà revenus au niveau des immeubles pour admirer une dernière fois, la Roche de la Muzelle enneigée,

et la vallée du Lauvitel.

Belle reprise de l’activité raquettes, avec de magnifiques panoramas.

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Lubéron : Le Mourre Nègre

Lubéron : Le Mourre Nègre

Nous partons aujourd’hui du petit village d’Auribeau pour gravir le point culminant du Lubéron à 1125m.

Le sentier démarre en forêt où il fait un peu frais ce matin (3 degrés).

Très vite, nous pouvons apercevoir le Mont Ventoux.

Nous montons régulièrement et le village nous parait déjà loin.

Face à nous , c’est toute la barre enneigée des Écrins qui se profile.

Nous rencontrons bientôt des traces d’anciens fours à charbon.

Et le village est de plus en plus lointain.

Le sentier nous laisse aussi voir le château et la chapelle vers lesquels nous passerons au retour.

Le sentier poursuit en balcon jusqu’à Marauvière.

De là, il monte de façon soutenue en forêt pour atteindre les crêtes sommitales où nous retrouvons la verdure.

Le panorama est grandiose tant sur les montagnes,

que vers la mer.

Nous en profitons pour déjeuner avant de monter au point culminant, borné par une énorme antenne de télécom.

De là, nous redescendons face au Ventoux, à travers les buis

pour atteindre un abri de berger.

Un dernier regard vers le Sud

et nous plongeons sur le versant d’Auribeau pour parvenir au château,

bordé de lavande.

Nous visitons ce qu’il en reste

et jetons un œil à la chapelle St Pierre.

Puis nous quittons à regret ce promontoire ensoleillé pour terminer notre descente dans la forêt encore bien humide.

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Lubéron : Gorges d’Aiguebrun

Lubéron : Gorges d’Aiguebrun

Nous poursuivons aujourd’hui notre séjour dans le Lubéron avec un randonnée au départ du tout petit village du Buoux, au sud d’Apt.

Nous partons sur la gauche à la sortie du village sur un bon sentier

pour parvenir bien vite au dessus des gorges.

Nous cheminons ensuite sur la crête,

admirant les gorges

et la belle piscine à l’aplomb.

Puis nous descendons par un sentier muletier,

sous les baumes,

pour arriver au ruisseau, en fond de gorges.

Nous le traversons pour monter sur le versant opposé

où la vue sur les baumes est splendide.

Nous profitons d’une belle clairière pour déjeuner, avant de repartir sur les crêtes.

Nous parvenons bientôt à un ensemble de gros cairns.

La vue, bien dégagée, nous permet d’admirer les grimpeurs sur la paroi d’en face.

Puis nous nous enfonçons dans la forêt,

passons sous de nouvelles baumes

et poursuivons notre montée jusqu’à Chantebelle.

De là, belle vue sur toute la vallée.

Le sentier poursuit ensuite sur le plateau,

jusqu’à Sivergues.

Un vieux chêne nous salue,

ainsi que de beaux bâtiments anciens.

Nous prenons alors une sente qui descend à travers les pâturages en terrasses,

puis la garrigue,

avant d’atteindre le fond des gorges.

Nous descendons alors la vallée pour parvenir au niveau des grimpeurs que nous pouvons de nouveau admirer depuis le bas.

Le sentier côtoie désormais le ruisseau

nous ramenant proche du pont que nous avons traversé à l’aller.

Nous remontons alors par le sentier muletier, admirant les cairns de l’autre côté de la vallée où nous étions en début d’après-midi, pour rejoindre le plateau.

Nous partons alors sur la droite, à travers les champs cultivés de lavande,

avant de redescendre sur le village du Buoux.

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Lubéron : Gordes – Abbaye de Sénanque

Lubéron : Gordes – Abbaye de Sénanque

Nous partons aujourd’hui du village de Gordes pour notre randonnée du jour.

Du village perché, belle vue sur la vallée mais le temps est couvert et bientôt la pluie, nous surprend.

Nous finissons par trouver une ruelle non barrée,

pour descendre au pied du village.

et rejoindre le versant d’en face

d’où la vue permet un aperçu du village dans son ensemble.

C’est sous le soleil revenu, que nous nous engageons vers le village des bories.

Nous remontons ensuite le vallon de la Sénancole

bordé de belles beaumes.

Après un petit piquenique aux croisements de sentes, nous remontons sur le plateau,

vers la ferme de la Débroussède.

De là, nous plongeons dans la vallée perdue de Sénanque.

L’abbaye apparaît bientôt.

Nous la contournons par l’arrière

admirons le potager plein de poireaux

et la découvrons alors de face, comme sur les cartes postales.

Nous prenons le temps de la visiter, avec un charmant guide qui nous explique qu’ici il n’y a rien, juste du silence et de la pierre élégamment agencée.

Le cloître est moins austère,

la toiture toute de lauzes vêtue.

Nous terminons par la salle du chapitre, elle aussi plus accueillante,

avant de saluer le diable en sortant

et remonter dans le dortoir pour clore la visite.

Nous repartons en direction du parking pour admirer une dernière fois l’abbaye

et poursuivre sur la droite au-dessus d’un champ de lavande.

Le sentier surplombe bientôt l’abbaye

avec son « clocher » à pans coupés.

Un dernier regard vers l’ensemble

et nous atteignons la route qui nous permet de redescendre sur Gordes et son château,

à travers un nouveau sentier bordé des incontournables murets de pierres sèches.

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